Chapitre 7 | Le passé ~ Mouvementé

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Dans un murmure inaudible, il me dit.

- Parce que tout chose a une fin. Je n'ai pas besoin de relations dans ma vie.

Il me caresse les cheveux avant de me dire.

*****

<< Arrête de me poser des questions. Parlons de toi, tu reviendras un jour à Grenoble ? ; me dit-il. Je crois avoir perçu une pointe de tristesse dans sa voix.

- J'en sais rien. Ma mère m'a simplement mis au courant il y a 1 semaine environ. ; dis-je lamentablement

- Tu es assez chanceuse de partir d'ici.

- Tu blagues ? J'adore Grenoble. Je l'admets, depuis que j'ai rencontré votre clan d'espionnage.

- Pff t'es une vraie gamine. On se croirait dans un film avec toi. ; soupire-t-il

- Si tu le dis.

J'appuie ma tête sur l'épaule d'Antoine. J'aperçois son visage surpris, mais il accepte ma lourde tête sur ses épaules. À peine ai-je posé ma tête, Antoine ronfle dans un bruit ahurissant. On dirait une machine à laver le linge ... Ce qui m'étonne le plus, il dort debout ... Je savais que quelque chose cloche chez ce mec ...

Je décide de me lever pour aller prendre l'air. J'essaie de ne pas réveiller le chanteur de rock qui ronfle comme un déchaîné. J'ouvre une porte, puis me retrouve sur une petite terrasse avec une chaise blanche.

Je m'assois sur la chaise puis regarde le ciel. Les étoiles brillent de partout.

Je rentre à l'intérieur à cause du frais de la nuit. Antoine est maintenant couché sur le canapé pendant que moi j'explore les environs. J'entends les ronflements d'Antoine, à nouveau, qui résonne dans les environs.

Je longe le couloir, puis j'arrive dans un bureau. Une gigantesque bibliothèque, des documents en pile, des photos. J'observe une photo un cadre couleur argent l'entoure. Je crois reconnaître un jeune garçon, il vient de pêcher une grosse truite. Antoine ? Non, il lui ressemble, mais pas à ce point. Il a les même cheveux bruns qu'Antoine, mais ses yeux sont verts au lieu des bleus glacés d'Antoine.

- Mon frère.

Je sursaute (comme à l'habitude). Antoine se tient dans l'embrasure de la porte les bras croisés. Je croise son regard. Je me mets à rougir mal à l'aise, contrairement à lui qui prend un malin plaisir à m'observer devenir écarlate.

- Par ... Pardon ? ; bégayais-je pour aucune raison.

- Tu as très bien compris. ; murmure-t-il en s'approchant de mon visage. Si je ne connaissais pas le côté " je me permet tout " d'Antoine, je trouverais qu'il s'approche pas mal trop de moi. Je le qualifierais " effronté ".

- Il s'appelle comment ? ; dis-je en essayant de détourner mon malaise.

- Depuis quand ma famille t'intéresse ? ; dit-il en changeant du ton " amical ".

Bon monsieur a décidé de devenir grincheux comme à l'habitude ! Je lève les yeux au ciel, puis repose le cadre sur le bureau, car oui je l'avais pris dans mes mains.

- Non, t'as raison Antoine, je me fous éperdument de ta famille. ; m'énervais-je

Je vais rentrer chez moi. Je ne le reverrai jamais plus de toute manière. Je croyais qu'il pourrait pour une fois se démontrer aimable, mais après tout, les faux espoirs ne mènent à rien.

Peut-être que si ... Antoine me surprend en me plaquant au mur. Il me serre mes mains jusqu'à ce que celle-ci devienne blanches. Je laisse échapper un gémissement de douleur.

I rememberOù les histoires vivent. Découvrez maintenant