Un Ange devenu Démon . [RACHEL X ZACK]

Chapitre 05 : Un ange devenu Humain

Mais wtf... merci de toujours me suivre genre... thx you. Woaw merci. Après un an mdr !!! Allez j'espère qu'elle va vous plaire cette fanfict j'abandonne rien en tout cas ! Encore merci et bonne santé courage à vous <3

Chapitre 05 :

Un ange devenu Humain

Les barreaux étaient rouillés et avaient certainement perdus de leur couleur grisâtre. La paille qui recouvrait le sol était humide et emplit d'une odeur putride. Les rempart rocailleuse et le plafond semblaient ressembler dans l'ensemble à une tanière... une grotte peut être. La jeune fille blonde se tortillait dans tous les sens possible, ses cheveux la suivant. Au beau milieu de la nuit, certaines avaient trouvé le repos, d'autres non. Tanya, une petite brunette aux fines tresses ne faisait que me dévisager sans pour autant m'interpeler. Ses yeux globuleux et écarquillés me dérangeaient légèrement. Elle me scrutait du regard, comme ci elle n'avait jamais vu de nouvelle arrivante. Seule la paille la recouvrait. Tanya et moi étions les seules à stagner devant la porte de cette cage en attendant. Moi j'attendais qu'elle s'ouvre, elle je ne sais pas. Elle ne disait pas mot et cela devenait insupportable. Insupportable.

*

Il entreprit une marche rapide et se dirigea tout droit sur la route. Puis rebroussa chemin comme s'il venait d'emprunter un rond point. Il faisait de nombreux détours et ne trouvait pas d'autre choix à faire. Laisser ou prendre ? Il s'arrêtait souvent pour reprendre sa respiration et digérer le fait qu'elle devait sûrement être dans un autre pays à l'heure à laquelle il tournait sans cesse. Parfois, des crises de colères lui montaient aux oreilles et sa gorge se déployait avec fureur. Nombreux furent les pierres et arbres qui empathies de sa férocité. Il détestait reculer, perdre du temps et par dessus tout attendre, hors c'est ce qu'il faisait. L'angoisse le rongeait. Puis la rage aussi et puis... l'inquiétude. L'appréhension de la récupérer morte l'effrayé et il redoutait par dessus tout ce spectacle. Un dénouement pareil pour leurs péripéties ne pouvaient finir ainsi. Il se pencha et régurgita. Trop réfléchir le rendait aussi souffrant qu'un drogué, une comparaison idéal pour la démarche et l'air qu'il dégageait. Isaac était désemparé. C'est tout ce que l'on peut voir. Et puis, il eut enfin ce moment de lucidité. Il se massa l'arête du nez et entreprit de continuer sa quête en longeant le chemin jonché de traces de pneu. Mais il se demandait ce qu'il allait faire ensuite. Il voulait la sauver. Il le savait, mais après ? Admettons qu'il arrive à la récupérer ? Qu'en adviendrait il d'eux ? Fallait il fuir le pays ? Se loger ailleurs ? Vivre...

-Vivre...

l'orphelin munit de sa faux ressemblait à un ange de la mort. Pourtant c'était tout le contraire qu'il voulait prendre. Voulait il vivre auprès d'elle ? Pourquoi ? Pourquoi elle ? Et pourquoi diable voulait il l'aider ? Pourquoi ne pas tout simplement la laisser pour morte ? Elle ne l'avait jamais compris, jamais partagé les mêmes gouts. Qu'avait il en commun ? Rachel ?

-Rachel... j'me souviens même plus d'son nom d'famille...

*

Ma tête se reposait contre les barreaux. J'avais l'impression de le dire une centaine de fois ce mot "barreaux". Une cage. Une prison. Ma poigne la serrait sans relâche. La jeune fille brune se recoucha enfin. Elle était si étrange et avait une énergie aussi noire que cet homme qui dormait près de nous en dehors de notre paille. Et puis des pas se firent à l'autre de bout de notre dortoir. J'aurais cru rêvé si je ne mettais pas souvenu que tout ceci n'était que réalité. Les pas se rapprochèrent et firent un rotation vers ma gauche devenant par la suite plus craquelant où les feuilles mortes ornaient le sol. Des bottes. J'ai alors fermé les yeux. Je n'ai même pas osé prononcer son nom au risque de me tromper. Et puis son souffle si saccadé me força à les ouvrir. Quelle chamboulement et soulagement je le vis, le visage crispé. Il prit les clefs dans un calme harmonieux au silence pesant et m'ouvrit la porte, la laissant ouverte. J'approuvais son geste et le pris par la main. Il était... revenue...quoi ?