Cette personne, dès le premier jour je savais que j'allais l'adorer . Elle était super sympa, jolie, souriante... bref la femme parfaite ! en plus elle enseignait ma matière préférée.
Plus les jours passent, plus je ressens des choses de plus en plus fortes, plus j'ai envie d'écrire. J'ai alors laissé ma main poser mes ressentis.
A chaque fois que je la voyais, le trouble m'envahissait de plus en plus. J'ai failli perdre totalement raison, mais quelque chose m'a retenu : la différence entre le rêve et la réalité
J'aimerais parler de ces frontières entre l'admiration et l'amour, frontières qui se sont brouillées dans ma pensée. J'ai pris énormément de temps à clarifier les choses et à m'en remettre. J'ai souffert de ce conflit intérieur qui remettait ma conscience et ma morale en jeu. Sauriez-vous faire la différence ?
Ce que j'ai d'abord cru à l'amour c'était des sensations physiques réelles : une force d'attraction, un courant électrique qui traversait tout mon corps, les battements de cœurs , des papillons dans le ventre, un frisson rarissime et un plaisir coupable.
Dans un moment de solitude, elle est là, présente dans mon imaginaire pour écouter les pensées, pour me rassurer, pour me dorloter comme une enfant qui a peur de faire des cauchemars mais aussi elle m'a initié à l'amour
Mais l'admiration pour une personne elle se défini comment alors? Pour moi, ce n'est que des années plus tard que je l'ai compris, que j'ai voulu simplement suivre son modèle quand je me reconnaissais pas vraiment dans ceux de ma famille trop conservatrice. J'ai eu besoin d elle pour me libérer, J'ai construit une place qui lui es dédié dans mon cœur. Elle était pour moi comme une lumière qui me guide, un phare, le soleil, une étoile, un ange gardien, une déesse, une muse ou une mère.
Mais parfois, cette admiration est si profonde qu'elle peut nous rendre fous,folles ou autres. Elle est devenue une obsession, la nuit je rêvais souvent d'elle, à croire que j'imaginais toute une vie parallèle. Mais cette vison là n'est qu'une illusion qui peut aider mais aussi détruire.
Cette histoire m'a mené vers des tentatives de suicides à cause de la souffrance engendrée, à cause de la marginalité, personne ne m'a vraiment soutenue. Je me sentais salie, indigne, violente, coupable, prisonnière
J'ai relu des pages de mon ancien journal intime : quand j'ai voulu concrétiser elle ne l'avait pas si mal pris au départ. C'est après que c'est devenu gênant, en voulant tenter de plus en plus haut, dépasser des limites de la loi, la morale et des mœurs. J'ai inventé ma vie.
C'est bien grâce à elle que j'ai découvert ma bisexualité. J'avais 13 ans et elle 42 ans
Si je peux aider quelqu'un sur ce sujet , vous pouvez m'en parler 😊
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Aimer une femme mûre quant on est une jeune ado
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