A chaque fois que je l'imaginais à mes côté le monde me paraissait différent, sa présence à quelque chose de rassurant (ce qui peut sembler aussi terrifiant d'un autre point de vu)
J'avais envie de sentir sa chair, La serrer dans mes bras, l'embrasser mais ce n'est qu'une limage et pas un corps réel
Elle était comme une parente voir plus pour moi pourtant elle n'est pas du tout de ma famille. Évidemment tout ça ce passait dans ma tête J'ai une famille comme tout le monde mais parfois on se demande si l'on aurait pas des grandes origines cachées ? Par exemple adoptée ou issu de relations extra conjugales?
Ce sont ces choses que l'on peut même pas dire à sa famille proche, par devoir de les respecter et d'honorer eut éducation, je me suis alors chercher quelqu'un pour m'aider à porter ce poids de ma bisexualité et parfois mon désir très forts de la chair. Elle est là comme une sainte à écouter mes peines dans ma tête, à me consoler mais j'en aurais pas eu besoin si mes véritables parents proches remplissaient cette missions.
Elle, prof d'anglais comme ma mère dans son pays natal mais elle ne l'est plus arrivée en France . Elle, qui a l'âge moyens de mes parents. Elle qui est brune avec des lunettes visage carré un peu comme moi. Elle qui a une corpulence moyenne. Elle qui nous transmettait son savoir avec passion et sourire, j'ai senti un instinct maternel mais en réalité elle fait juste son taffe.
Lorsque j'étais au collège, j'avais personne sur qui me reposer à part moi même. Mes parents issus d'une autre culture ne me comprendraient pas et puis j'avais peu voir pas du tout d'amis, sans arrêt isolée et traite de collante ou de folle. Ou était mon soutient ?
J'avais juste besoin d'exister , de me sentir aimer, admirer, être populaire, avoir une vie de dingue... et c'est arrivé! Du moins je me suis inventé mon histoireLes jeunes de mon âges je les aimes pas, trop bêtes, souvent je me rapprochais des adultes , tellement plus intéressants d'après moi et en plus auprès d'eux je me sentais protégée.
J'enviais les adultes avec une vie stable et équilibrée. J'aimais faire des dessins pour les remercier de leur travail.De là, les problèmes ont commencé : à force d'écrire des poèmes, des histoires et inventer des scénarios. J'étais seule dans mon monde, et personne pour m'empêcher d'imaginer sans limite. Je souffrais de cet écart, j'avais du m'en mal à accepter le monde réel. Je pensais que tout tournait autour de moi, être une élue, que j'avais le pouvoir de décider des autres. En fait j'étais vraiment délaissée.
J'ai même aimé et parlé à des arbres, bien plus humains que l'homme lui même. Je ne sais pas je suis partie dans un délire. Vraiment personne pour me remettre sur terre , on se moquait de moi, on m'a pris Pour une schizophrène alors que pas du tout , j'imagine juste. C'est sûrement de l'hypersensibilité.
La ou je me sens le plus seule c'est en cours, personne ne s'assoie à côté de moi sauf si le prof attribue les places. Mais en cours de musique c'est différent : on est tous ensemble et on chante tous ensemble. J'aime ça, ça me passionne et je travaille dur pas comme certains... mais parfois l'écart se ressens, ma relation à la musique semble plus divine, je chante de tout cœur mais si ma voix est faible, le monde autours de monde n'existait plus, je chante pour moi. Pourquoi une telle passion de ma part et l'indifférence des autres ?
J'avais des ambitions , je vivais de mes passions mais j'ai la sensation que personne me soutenait. Pourquoi ? J'ai du m' imaginer une parente fière de moi et qui m'encourageait dans la voix artistique. Elle, aujourd'hui de encore la dans mon cœur , je le fais pour elle ...
elle qui m'a aussi initié à l'amour un peu aussi (meme si c est dans ma tête). J'ai du me construire quasi seule, apprendre à accepter ce que j'étais réellement.Encore aujourd'hui j'ai des doutes sur mon avenir. J'ai besoin de trouver l'équilibre entre plaire à moi-même et plaire à mes parents
J'ai choisi la voix de l'éducation, des études en animation socioculturelle et puis sciences de l'éducation... je me suis sentie enfin moi à ma place mais le « mais » reste encore dans ma tête
J'ai tellement de possibilités : poursuivre dans l'animation?entrer dans le cercle restreint de la culture? Être psy spécialiste dans l'art thérapie?Tenter les métiers du multimédia et de l'internet ? Auto entrepreneuse?
mais il faut choisir ! Et l'éducation est numéro un sur ma liste avec la culture en deuxième qui reste un loisir pour l'instant
Après deux échecs au conservatoire je me suis remise en question. A mon dernier spectacle de danse la bas j'ai joué le rôle de Bastet déesse de l'indépendance.
Voilà je ne dois plus compter je sur moi même, me faire confiance. Être « indépendante » et libre d'être moi et d'exprimer qui je suis.
VOUS LISEZ
Aimer une femme mûre quant on est une jeune ado
SpiritualJ'ai tapé « aimer une femme mûre quand on est une ado » ça m'affiche aucun résultat