La première nuit

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Après une petite frayeur avec la poupée la plus terrifiante du monde, les minuits s'approchent à grand pas, nous faisons une pause pour sortir les pizzas. Avec Arthur et Anaïs nous discutons dans la cuisine quand d'un coup les lumières se mettent à clignoter. On se regarde et nous nous marrons, ça devait surement être Tom ou même Pablo qui essayait de nous faire une petite blague, puis d'un coup toute les lumières de la maison s'éteignent d'un coup ainsi que la télévision. On n'entend Layla crier à l'autre bout de la maison. Pablo se met à crier lui aussi quand quelque chose le touche, nous cherchons nos téléphone pour les mettre en lampe torche quand avec mes amis nous entendons des bruits de gens qui cours au-dessus de nos têtes. Puis des rires d'enfants qui se rapprochent de plus en plus. Je ferme les yeux et fait essaye d'après quelqu'un. Je touche quelque chose qui à l'allure d'Arthur et le sers très fort contre moi. Les bruits de pas se rapprochent et avec Anaïs et Arthur nous nous mettons aussi à crier. Quand tout se rallume d'un coup !

J'ouvre difficilement les yeux de peur qu'il est quelque chose me saute dessus. Mais personne je me retrouve dans une chambre en train de serrer très fort contre moi une des poupée en porcelaine. Mais comment je suis arrivé ici ! Je me met à crier en lâchant la poupée. Puis j'entends mes amis m'appeler dans la maison. Je suis comme tétanisée ne pouvant plus bouger. mais comment j'ai pu passer de la cuisine qui se trouve au rez-de-chaussez à la chambre d'une petite fille au premier étage. Arthur et Pablo passent la porte de la chambre soulagé de me voir. Ils me demandent ce qui c'est passé mais je suis incaplable de pouvoir leur offrir une réponse. Arthur se demande lui aussi comment c'est possible que je suis passé de la cuisine à la chambre alors que je n'ai pas bougé. Tom arrive peu de temps après, avec un petit sourire, n'ayant pas avoir eu peur du tout. Il se met à rire et nous invite à sortir de cette chambre pour rejoindre le salon.

En sortant, nous tombons sur un escalier en plein milieu du couloir que nous avions pas remarqué durant la visite donnant dans le toit. Nous nous regardons exciter comme terrifier, les filles nous rejoignent et nous nous retrouvons les six devant une pièce mystérieuse. Tom nous lance au défi d'y aller sur de lui, Layla est pas très chaude pour monter, Anaïs très sceptique regarde avec attention la fin de cet escalier. Arthur est terrifié mais essaye de faire le bonhomme devant les autres et Pablo ne fait pas semblant et dit direct qu'il ne veut pas y aller. Tom me regarde avec attention, sachant que ma curiosité est bien plus forte que ma peur. Alors j'accepte de monter si j'y monte pas seul. Tom, tout content, sort son téléphone et active la lampe torche, Arthur en fait de même de moins en moins sur de lui, Anaïs finit finalement par accepter de monter pendant que Layla et Pablo restent en bas. Alors j'ouvre la marche et nous montons les escaliers petit à petit.

Je passe ma tête dans le grenier, mon téléphone à la main et essaie d'entrevoir quelque chose. Une fois en haut, j'essaye de voir ce que contient la pièce pendant que mes amis me rejoignent. Il y a quelques étagères, de vieux jouets en bois, des grosses caisses, des tableaux. Arthur trouve une ficelle accrochée au plafond et tire dessus. Une petite ampoule éclaire la salle, elle se balance de droite à gauche. Nous regardons un peu partout pour jeter juste un coup d'œil. Puis nous nous mettons d'accord pour y retourner demain quand il fera jour. Nous éteignons tout et redescendons rejoindre Layla et Pablo, on leur détail la pièce et leur expliquons nos projet pour le lendemain. Pablo est un peu sceptique, quelque chose le tracasse, il trouve l'apparition de cet escalier très suspect.

Nous redescendons dans le salon, tous avec une certaine appréhension quand un flash éblouit la maison suivie d'un bruit perçant et effrayant. Dans le hall d'entrée durant le cours flash une ombre apparaît. Je ne suis pas la seule à l'avoir perçu car tout le groupe se met à crier et nous dévalons les escaliers pour nous enfermer dans le salon. Une fois dans le salon, plus aucun bruit, tout était calme, trop calme, seul nos respiration saccadées retentit dans la pièce. D'un coup un nouveau bruit de tonnerre retentit, des bruits de pas sur le plafond d'enfant qui rient, on se sert tous très fort les uns contre les autres espérant que tout ça s'arrête. Quand d'un coup un crie qui ne venait pas de l'un de mes compagnons inonde la pièce. C'est la télé qui s'est rallumée et à continuer l'un des films d'horreur. Tous les lumière de la pièce on comme un beug, elles clignotent jusqu'à complètement s'éteindre. Puis à peine une minute plus tard, tout se rallume à la normale. Nous sommes tous tétaniser, personne ne sait comment réagir. Anaïs s'assoie la tête entre ses genoux vraiment terrorisée par tout ça. Tom se met enfin à vraiment flipper et Arthur me prend dans ses bras. Pendant ce temps Layla pète littéralement un câble, elle souhaite partir d'ici à tout prix, Pablo la suit à la trace et lui dit que ce n'est pas possible, qu'il serait préférable d'attendre au moins le lever du jour qui se rapproche à grand pas. Mais elle est décidée !

Une fois devant la porte d'entrée, elle tourne la poignet et essaye de l'ouvrir mais rien, elle tourne la clé comme une folle et réessaye plusieurs, mais impossible de l'ouvrir. Elle reste scellée nous enfermant dans cette maison d'horreur. Tout le monde se met à paniquer, personne n'a envie de rester dans cette maison hantée. Puis Arthur respire un grand coup comme pour se donner du courage et nous essaye de nous calmer, nous dit qu'au lever du jour nous essayeront une nouvelle fois et que nous partirons d'ici mais qu'en attendant il faut aller dormir. Tout le monde se regarde toujours terrifié puis chacun se résout à partir se coucher. Poser sur le lit avec Arthur, nous réfléchissons à toute la situation qui n'est pas du tout rationnelle, on veut bien qu'on soit le 31 octobre, même maintenant le premier mais il y a des limites. La décoration fait tout aussi flipper que la situation. On s'allonge et se serre fort comme si ça pouvait nous protéger de toute cette bêtise. Nous réussissons par miracle à nous endormir.

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