Châtiment

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''Ceux qui veulent ta perte tomberont avant toi.''

- Pitié Charon ! Je t'en supplie épargne les ! Je... ~ un sanglot se coince dans sa gorge, des larmes dévalent ses joues et s'écrasent à ses pieds. ~ Je ferais tout ce que tu voudras... -

- Tu penses sincèrement que le supplier effacera la dette que tu as envers ce Cartel et envers son Jefe ?

Carlos tourne sa tête en direction de Rafael et le supplie du regard de faire quelques choses, mais quand celui-ci se met à sourire il comprend, il comprend que l'on ne joue plus, qu'il va payer au centuple sa trahison et qu'il emportera dans sa chute tout ce qui l'a construit ; sa femme, son fils, cette villa et son réseau. Car comme l'a dit mon frère il a une dette envers moi, et ici sur terre je suis le Diable et le diable réclame toujours son dû, vous n'avez aucune chance de vous échapper, un jour ou l'autre il faudra payer votre dette.

- Tiago, donnes moi ton couteau.

A peine ma phrase finie, un couteau trouve sa place au creux de ma main et avec un sourire malsain, je m'approche de sa jolie petite famille, enchaînée dans un coin de la pièce. Je me saisis des cheveux de sa femme et la traîne sur le marbre, son corps glissant sur le sang des hommes de son mari. Elle crie, me hurle de la lâcher, frappe sur ma main qui ne desserre pas son emprise sur son cuir chevelu, elle tente même de me griffer le bras malheureusement pour elle je ne ressens plus rien, la partie la plus sombre de mon être est à la surface et seule le sang l'apaisera alors en attendant je ne ressens rien d'autre que le plaisir que me procurent ces cris, les sanglots de son fils et les supplications de son mari.

Je sais ce vous vous dites, c'est lâche de s'en prendre à une femme, qu'elle n'a rien à voir avec la trahison de son mari et que je suis un monstre pour oser la menacer elle et son fils. Seulement, mes ennemies eux ne font pas de différence entre hommes, femme, enfant, vieillard. Un ennemi reste un ennemi peu importe son âge, son genre, sa classe sociale, si c'est une menace alors on l'élimine. Et croyais moi quand je vous dis que la laisser en vie elle ou son fils serai une terrible erreur parce que le temps m'a enseigné une chose; une personne qui n'a plus rien à perdre, qui ne vit que pour venger les siens est le plus grand danger qu'il puisse exister dans ce milieu. Parce qu'il ne s'arrêtera pas avant de vous avoir détruit, il vous prendra tout ce qui a fait votre bonheur un jour... vous connaissez le dicton ''œil pour œil, dent pour dent.'' Alors ce soir aucun d'eux ne sortira vivant de cette pièce, parce que je ne ferais pas la même erreur qu'eux ont faite il y a 10 ans.

Je n'éprouve pas toujours du plaisir à torturer ou tuer, quand je le fais ce n'est que par nécessité pas pour passer le temps et encore moins sur une femme ou un enfant. Si je dois me débarrasser de la famille d'un ennemi la majorité du temps je leur colle simplement une balle entre les deux yeux, ni plus, ni moins, je n'en tire aucun réel plaisir apparts la satisfaction d'une tâche achevée. Mais cette femme je sais qu'elle n'est pas innocente ses mains sont aussi sales que celles de son mari et son fils également, bien trop content de faire comme son père alors eux, oui eux méritent la torture. Puis je sais qu'ils étaient au courant de ce que prévoyait de faire Carlos parce que cet homme est bien trop prétentieux et vaniteux pour ne pas s'être vanté de la manière dont il allait se jouer de moi. Et il sait que sa famille le soutiendra peu importent ses idées.

Après l'avoir balancée devant Carlos, je m'abaisse lentement à son niveau, elle est totalement paralysée par mon regard et ça me fait qu'un peu plus sourire. Carlos s'agite sur la chaise où il est attaché, un garrot de fortune au bras...je voudrais pas qui meurt avant d'avoir vu ce que je lui réserve.

- Anna, Anna... ~ ses yeux sont prêts à sortir de leurs orbites quand elle m'entend prononcer son prénom ~

- Comment connais-tu son nom?

Charon, au sommet du CartelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant