Tome 1.La Naissance de Petit Soleil.

Chapitre II

Petit soleil avait bientôt 6 lunes. Il grandissait de plus en plus vite. Sa sœur, quant à elle, n'avait pas beaucoup grandi mais c'était amélioré en vitesse. Alors qu'elle ne gagnait à la course, c'est toujours lui qui triomphaient des combats amicaux. Depuis avoir retourné la réserve d'herbes, et s'être fait gronder par sa mère, le guérisseur et en plus Étoile de Fougère, c'est-à-dire moins d'une lune, les chatons étaient devenus très proches. Ils s'amusaient souvent à faire peur aux guerriers ou apprentis qui passaient près du buisson de la pouponnière, mais c'était sans grands résultats. En fait ce qu'elle voulait par-dessus tout Petit Soleil c'était de changer d'air, de sortir du camp. Il a fait beau supplier les apprentis, aucun ne voulait tenter le diable en l'emmenant en dehors du camp, c'était tout simplement interdit. Mais le jeune chat enquête d'aventure ne comptais pas rester là, et choisit d'y aller par lui-même, mais pas seul, il lui fallait convaincre sa sœur.
« Petite Lune, réveille-toi !, miaula son frère alors que le soleil se lever sur la forêt
- Quoi ?, grommela la chatonne encore endormi
- On va faire un tour dehors !, chuchota petit soleil
- Plus tard laisse-moi dormir, protesta-t-elle en se lovant contre sa mère
- Non, maintenant, allons jusqu'au grand rocher, la poussa-t-il
- Tu es fou ! Sortir du camp et quand il ne fait pas encore jour en plus !, s'exclama t'elle en haussant la voix
- Chut ! », grogna Vague Déferlante
Les chuchotements prirent fin et le mâle fut très déçu. Venant de sa sœur il aurait espéré bien plus. Encore une journée à passer dans le camp à se lamenter, embêter les chats adultes, faire la course ou se battre. Petit soleil soupira à cette pensée. Demain ou après-demain, il sortirait du camp c'était décidé. Qu'il soit accompagné ou seul.
Il entendit sa sœur remuer à côté de lui. En tendant l'oreille il comprit qu'elle s'était levée. Pourquoi faire? Elle s'avança en silence vers l'entrée et sa silhouette se détacha nettement par l'ouverture. Il remarqua alors qu'elle avait la tête tournée vers lui. Il en fut étonné.
« Bon allez viens. », lança t'elle.
Le mâle décolla son museau de ses pattes, un peu surpris et déstabilisé. Il finit par se lever et la suivre. L'air était déjà chaud, losqu'ils mirent les pattes dans la clairière. Ils se cachèrent dans les roses qui bordaient l'entrée du camp. Ils virent Pelage Coloré passer devant un rideau de lierre protégeant le camp des potentielles attaques. Quand elle s'éloigna, les chatons foncèrent dans un autre buisson. La guerrière ne pouvait plus le voir, et les deux explorateurs espèrent que la chatte ne prêteraient pas attention à leur odeur.

« J'ai des épines de roses dans les poils !, lacha Petite Lune.

- Pas moi, il n'y en avait pas là où je suis aller, crâna l'autre.

- Bon, on y va à ce fameux grand rocher ?, fit la première.

- C'est parti ! », lui lança Petit Soleil.

Après ces parolesil partir en courant sans prendre le temps de regarder si une patrouille arrivait. Il courait aussi vite qu'il le pouvait, son ventre touchant presque le sol. Malgré cela sa soeur le rattrape et se cala à sa hauteur. Les deux chatons couraient maintenant côte à côte, se demandant où leurs pattes allaient les mener.

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« Bon, on devrait peut être rentrer maintenant. On a tourné en rond toute la matinée, miaule Petite Lune.

Le jeune mâle la regarda avec des grands yeux :

- Comment ça tourné en rond ?

- Petit Soleil, ça fait quatre fois qu'on passe davant le même arbre !

L'autre ne voulait pas s'avouer vaincu et continua sa quête d'une piste. Et si elle comprenait qu'on est perdu elle me tuerai, pensa-t-il, et je n'aurais même pas pû voir le grand rocher ! Heureusement, il se réconforta en se disant qu'au combat il se battait sa soeur.

- Suis moi. », ordonna t'il avant de pivoter sur sa droite.

Il s'avançait d'un pas assuré, espèrant faire croire à Petite Lune qu'il savait où il allait. Elle ne se fit pas avoir par sa stratégie.

« Maintenant ça suffit ! On va attendre que l'on vienne nous chercher.

- Pas la peine, rentrons directement au camp.

- Arrête, tu te prends déjà pour un adulte à savoir te déplacer sur un territoire que tu connais mais je sais que tu ifnorer où nous sommes !, cria Petite Lune.

Son frère se défendit, et protesta mais elle le stoppa et continua avec une voix où régnait la sagesse :

- Ne me prends pas pour une idiote Petit Soleil. nous sommes totalement perdus. »

Cette fois, il ne répondit pas

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« Petite Lune ! Petit Soleil ! Ils sont ici Nuit Sombre !, miaula un chat.

Les chatons, qui s'étaient endormis au pied d'un arbre sursautèrent. Leur père  accourutvers eux et les lécha vigoureusement. Entre deux coups de langue il leur demanda :

- Vous allez bien ?

- Oui, juste mal aux pattes, répondit Petite Lune.

- Vous n'auriez jamais dû partir comme ça ! Tout comme le clan s'est beaucoup inquiété d'autant que personne ne savait où vous auriez bein pu aller ! Heureusement pour vous qu'il fasse beau aujourd'hui, car la pluie aurait effacé les traces grâce auxquelles on vous a retrouvé.

- On avait pas choisit ce jour pour rien, se vanta Petit Soleil qui se tût immédiatement lorsque les yeux du guerrier lancèrent des éclairs

Nuit Sombre était accompagné de la lieutenant, Fleur de Passion. Petit Soleil voulut trouver du réconfort dans l'expression de la chatte, mais son regarde était aussi dur et froid que celui de son père.

- Prend Petite Lune et ramenons les au camp », fit Fleur de Passion.

Petit Soleil voulut protester, mais quand il réalisa l'ampleur de sa bêtise et ses conséquences, il fut pris d'un sentiment de honte et ne put articuler le moindre mot. Il se laissa prendre par la lieutenant, et tout quatre prirent le chemin du camp.