Part 4

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Nathalie claqua ses mains sur le comptoir de la salle de bain à sa maison. Elle se regarda dans le miroir, son œil tremblant.

" Je-je ne me ferai pas de mal comme les autres. Je peux rester forte "

Il y avait une aiguille et du fil noir dans sa main.

" C'est inutile. Sa n'aide pas. " Une sensation étrange a attiré son subconscient. Elle gloussa légèrement.

" Non...je le fais parce que je le veux " Elle prit des ciseaux dans le tiroir du meuble, elle leva l'aiguille avec du fil au bout et sourit.

" Le temps est écoulé "

Morceau après morceau, coupe après coupe. Même si une douleur atroce la traversait, elle ne pleurnichait pas. Elle ne gémit pas. Elle n'a pas pleuré. Il n'y avait plus de larme à verser. Elle ne faisait que sourire. Du sang coulé sur les points, et faisait un faible bruit de goutte dans l'évier et sur le comptoir. Quand elle eut fini, elle recula et admira son travail. Elle caressa les horribles points de sutures sur les côtés de sa bouche, qui s'étalèrent en un large sourire.

Elle sentit le sang chaud et humide sur ses doigts et le lécha doucement, consommant le liquide au goût métallique en pure extase. Elle s'arrêta quand elle vit le reflet de sa mère dans le miroir derrière elle, et se retourna brusquement. Elle vit les yeux grands ouverts et le visage pâle de sa mère, et elle a regardé ses doigts, voyant le sang. Elle sentit soudain la douleur et se mit à crier et pleurer de souffrance.

" Maman !??" cria Nathalie. Elle ne s'était jamais sentie aussi confuse.

Que venait-il de lui arriver ?

Sa mère avait prévue une thérapie pour elle. Nathalie ne s'était pas débarrassée de ses points de sutures, de peur de la douleur que cela lui apporterait, alors elle est allée à la session avec eux. Elle s'assura que sa capuche était sur sa tête, pour ne laisser personne voir. Elle s'assit sur le siège en cuir confortable et regarda la femme blonde en face d'elle en silence.

" Alors tu t'appelle Nathalie, n'est-ce pas ? " Nathalie acquiesça.

" Je suis Debera et je suis là pour t'aider. Maintenant, dis-moi, Nathalie, quels ont été certains de tes problèmes récemment ? " Nathalie la fixa.

" Temps. Le temps a été mon problème. "

Debera lui lança un regard confus. " Quel est le problème avec le temps ? "

Les mains de Nathalie agrippèrent le cuir du siège. " Tout. Cela vous fait vivre a travers cela, progressant dans la vie, étant contrôlé par la société, seulement pour être torturé apparemment sans fin, jusqu'à ce que vous vous rendiez compte que vous n'avez plus de but. C'est un cercle vicieux. Le temps ne s'arrête pas. Cela ne ralentit pas. Cela ne s'accélère pas. C'est violent. Cela vous fait vivre la torture encore et encore, incapable d'avancer rapidement dans tout cela. "

Nathalie n'avait vraiment aucune idée de ce qu'elle venait de dire. Elle avait l'impression qu'elle n'était plus elle-même. Serait-ce à cause de tout ce qu'elle avait gardé contenu ? Non, c'était impossible. Mais pour une raison étrange, elle...aimait ça.

Le thérapeute se pencha plus près.

" Ma chérie, je veux que tu me dises ce qui t'est arrivé. "

Nathalie continua de regarder. Il y avait une longue pause. Elle sourit légèrement, les blessures de ses points de sutures s'ouvrant légèrement.

" Pourquoi tu ne me le dis pas, blondasse ? Tu es l'experte. "

Debera semblait légèrement agacée.

" Nathalie, je ne peux pas m'empêcher de me dire que quelque chose ne va pas "

Les doigts de Nathalie ont commencé à se déchirer dans le siège en cuir.

" Nathalie n'est plus là "

Avec cela, les yeux de Debera s'écarquillèrent et elle se leva.

" Je reviens tout de suite. S'il te plaît, reste ici " Elle sortit, laissant Nathalie seule. Peut-être que si elle avait fait quelque chose à ce stade, elle ne serait pas devenue ce qu'elle est aujourd'hui. Peut-être que plus de gens ne seraient en vie. Et peut-être qu'elle serait saine d'esprit comme elle l'avait était auparavant.

Autant j'aimerais dire que Nathalie ce serait levée de cette chaise et aurait empêché la suite de se produire, mais je suis obligée de vous donner la vérité horrible. Nathalie n'a pas bougé. Elle était assise parfaitement immobile, dans un silence total et absolument calme, sur cette chaise. Et après un certains temps d'attente avec impatience, ses parents sont entrés. Nathalie s'est levée, heureuse de partir, mais elle a remarqué les expressions de ses parents. Même son père avait une expression étrange et attristée sur son visage. Sa confusion a grandi , mais elle n'a rien dit et les a suivis jusqu'à la voiture. En chemin, alors qu'elle pensait rentrer chez elle, elle a commencé à s'endormir.

Étrangement, elle entendit une voix sombre parler dans son rêve. Cela ressemblait presque à la sienne, résonnant dans un abîme éternel.

" Ton temps est écoulé "

Elle se réveille, quelques gouttes de sueur coulant sur son visage. Elle n'était pas à la maison. Elle n'était pas dans la voiture. Elle était dans un lit. Un lit blanc. Dans une salle blanche. Elle regarda de son côté et réalisa qu'elle était connectée à un moniteur cardiaque. Elle a tenté de se lever, mais c'est à ce moment qu'elle a réalisé qu'elle était attachée. Elle a paniquée. Elle a commencé à lutter, mais s'est arrêtée quand elle a entendu une porte s'ouvrir sur sa gauche. Un homme en chemise blanche la regarda, les mains derrière son dos. Il ressemblait à l'un des médecins clichés que vous verriez dans une émission de télévision dans un laboratoire scientifique. Elle a prêté toute son attention à " Mr Scientifique" qui commença à parler.

" Je peux seulement imaginer a quel point vous devez être très confuse en ce moment" a-t-il dit, " mais je vous ferez savoir que nous sommes là pour vous aidez. Vos parents ont accepté de nous permettre de vous administrer des médicaments, dans l'espoir de vous aidez à améliorer votre état d'esprit " Nathalie ouvrit la bouche pour protester, mais fut rapidement réduite au silence.

" Vous n'avez pas besoin de vous inquiétez ", le médecin chercha à la rassurer.

" Vous serez de retour à la normale en un rien de temps. Essayez simplement de vous détendre. Il s'est approché et Nathalie essaya de s'éloigner avec hésitation, mais n'a pas put le faire en raison des lanières de cuir qui liaient ses poignets et ses jambes. Il a soigneusement mit un masque et l'a mit sur sa bouche et son nez. Elle a obstinément essayer de l'enlever, mais elle s'est sentie commencer à glisser sous les médicaments, et lentement, ses yeux se sont refermés.

~🔪 CreepypastasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant