3- Accusations

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Le lendemain matin l'ambiance était tout aussi tendue que la vieille, personne ne savait à quelle heure les parents de William arrivaient à Sète et personne n'osait poser la question. Maintenant qu'ils savaient ce qui s'était passé à Noël il y a un peu plus d'un an, Aurore s'attendait au pire. 

Alors que Aurore faisait la poussière dans la maison pour essayer de penser à autre chose William remarqua qu'elle était tendue et vint l'embrasser dans le cou. Aurore ferma les yeux et William passa ses bras autour d'elle. Il maintenu son étreinte quelques instants.

- Ca va? chuchota t-il à son oreille suite à quoi Aurore lui répondit en lui prenant la main.

- Tes parents doivent me détester, fini par dire Aurore. Remarque ce ne serait pas très nouveau, ajouta t-elle avec une pointe d'ironie.

- On s'en fou, répondit William, peu importe ce qu'ils pensent ça ne nous empêchera pas d'être heureux.

Il prit Aurore dans ses bras quand son téléphone vibra.

- C'est qui? demanda Aurore en regardant le téléphone.

- Ma mère, répondit William ils seront à leur logement dans une heure et ils demandent s'ils peuvent passer pour nous parler.

- Bah dit oui, de toute façon il faudra bien leur parler un jour.

***

Un peu plus d'une heure plus tard on sonna à la porte.

- Fini la tranquillité, dit Aurore en se levant pour aller ouvrir

A ces mots William esquissa un sourire et suivit sa femme vers la porte.

Aurore ouvrit la porte vit Jeanne et Pierre les parents de William sur le seuil de la porte. 

- Bonjour! leur dit-elle en souriant du mieux qu'elle pouvait.

Ceux-ci ne répondirent pas et entrèrent dans l'appartement.

- Les filles vous venez dire bonjour à vos grands-parents, dit Aurore à l'adresse de Manon et Sofia qui étaient encore dans leur chambre.

- Bonjour mon fils! dit Jeanne en s'approchant de William avant de l'embrasser. Comment tu vas?

- Très bien, répondit William souhaitant rassurer ses parents pour qu'ils repartent avant que Aurore ne commette un homicide.

- Salut papy et mamie, dirent les filles en arrivant et en allant embrasser leurs grands-parents.

- Ca va ma chérie? demanda Jeanne à l'adresse de Sofia.

- Oui, oui, dit-elle en montant à sa grand-mère qu'elle allait bien.

- Bonjour mes chéries, dit Pierre en les embrassant à son tour.

Pierre et Jeanne n'avaient toujours adressés la parole à Aurore ce qui ne présageait rien de bon et William l'avait remarqué.

- Bon je crois qu'il va falloir qu'on parle sérieusement, dit finalement Jeanne à l'adresse d'Aurore et se son fils.

- Ah mais je vous en pris asseyez vous et dites nous ce qui vous amène, répondit Aurore en leur désignant le canapé.

Les filles prient place dans les fauteuils et William attrapa deux chaises à la table pour Aurore et lui.

- Voilà, j'ai contacté un ancien ami médecin qui a de bon contacts dans les hôpitaux de Paris et il pense pouvoir te décrocher un bon poste là-bas, dit Pierre à son fils.

- Quoi? fit William surpris.

- Je sais que c'est un peu rapide, continua sa mère, mais ce n'est pas pour la semaine prochaine comme ça cela te laisse le temps de régler ton divorce.

- Et puis on pourra vous loger toi et les filles au début, ajouta son père.

- Non mais attendez, les interrompit William, il est hors de question que je retourne sur Paris et encore moins que je divorce!

- Pardon? rétorqua Jeanne.

Aurore qui n'en croyait pas ses oreilles, resta clouée sur sa chaise. Elle s'attendait à des réprimandes désagréables mais de là à ce que les parents de William organisent son retour sur Paris.

- Tu ne peux quand même pas rester avec elle! intervient le père de William.

- Vous lui faites du chantage pour qu'il reste c'est ça? demanda Jeanne à l'adresse d'Aurore.

- Non mais ça va pas! s'énerva Aurore en se levant ne pouvant plus contenir sa colère. On peut savoir de quoi vous vous mêler au juste?

- Du bien de mon fils et de mes petites filles! répliqua Jeanne à son tour. Et je pense pas que rester avec une femme qui le trompe et lui ment soit bien pour lui!

- Ah oui et à quel moment vous lui demandez son avis?  s'insurgea Aurore.

- Je crois qu'on a pas de leçon à recevoir d'une femme qui s'envoie en l'air avec le meilleur ami de son mari dès qu'il a le dos tourné.

- Bon ça suffit! les coupa William en se levant à son tour. Maman, papa ce ne sont pas vos affaires c'est uniquement entre Aurore et moi.

- Enfin c'est pas possible, répliqua Jeanne, tu te rends compte de ce qu'elle t'as fait et qu'elle t'a menti, qui te dit qu'elle a pas...

- Bon vous savez quoi, la coupa Aurore, je vais prendre l'air et il est hors de question que vous soyez encore chez moi quand je reviens.

Aurore prit son manteau, enfila ses chaussure et quitta la pièce. William n'essaya pas de la retenir car il savait que cela ne servirait à rien et de toute façon il comprenait sa réaction.

- J'espère que vous êtes content, dit alors William blessé à l'adresse de ses parents.

DNA : Retrouvailles glaçantesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant