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Aurore et William se retournèrent et virent les visages effrayés de leurs filles.

- Qui est-ce que tu est allé retrouver maman ? Et pourquoi tu as failli mourir? demanda Sofia les larmes aux yeux.

Pierre et Jeanne comprirent que les filles ne savaient pas ce que leur mère avait fait.

- Je suis désolé, dit alors Pierre à Aurore et William.

- Venez les filles, dit ce dernier.

Manon et Sofia approchèrent et ce fut Aurore qui prit la parole.

- Vos grands parents parlaient simplement de l'enquête sur Aurélie Doumergue.

- Mais tu es allé la retrouver ?

William regarda Aurore et voyant qu'elle ne savait pas quoi répondre il prit la parole, ce dont elle lui fut reconnaissante.

- Votre mère a fait cela pour qu'on essaye de l'arrêter, mais elle était protégée par des policiers.

- Alors pourquoi papy à dit qu'elle aurait pu mourir?

- Parce qu'il y avait tout de même un risque, poursuivie Aurore.

- Alors le jour où tu es allé retrouver maman au commissariat et que tu étais inquiet c'était pour ça? demanda Sofia à son père.

- Oui, répondit William, je savais que votre mère avait accepter d'aller au rendez-vous.

- Pourquoi vous ne l'avez pas arrêté alors? demanda Manon.

- Elle n'est pas venue, dit Aurore. Ecoutez les filles, si j'ai fait cela c'est uniquement pour qu'on puisse l'arrêter et pour vous protéger d'accord?

- Oui, enfin papa avait raison de s'inquiéter.

- Venez là, leur dit alors Aurore en leur tendant les bras.

Les filles se blottir alors entre leurs parents dans le canapé sous les regards émus de Jeanne et Pierre. 

- On aurait fait comment nous s'il t'était arrivé quelque chose nous? demanda Manon.

- Il ne m'est rien arrivé c'est tout ce qui compte, lui répondit Aurore les larmes aux yeux.

William le remarqua et il attrapa la main de sa femme pour la réconforter.

- On va vous laisser en famille, dit alors Jeanne en se levant.

- Non vous pouvez rester diner si vous le souhaiter, leur dit William.

- Vous êtes sûrs? demanda Pierre.

- Oui, restez, ajouta Aurore en essuyant une larme qui coulait sur sa joue.

***

Après avoir câliné leur mère, les filles repartirent dans leur chambre tandis que Jeanne et Pierre aidaient Aurore et William dans la cuisine.

- On est vraiment désolé d'avoir inquiété les filles comme cela, dit Jeanne à Aurore.

- Ne vous en faites pas, répondit cette dernière elles l'auraient sûrement appris un jour.

- Oui ce qui compte c'est qu'on ait pu les rassurer, dit William avant d'embrasser Aurore sur le front.

Le diner se déroula dans une très bonne ambiance et les parents de William enterèrent la hache de guerre avec les Daunier. Ils avaient enfin compris à quel point cette famille était soudée.

Lorsque les parents de William furent repartis, tout le monde alla se coucher.

- Ca va? demanda William à Aurore en s'allongeant à côté d'elle.

- Oui, dit-elle en posant la main sur son torse. J'espère que les filles ça va aller aussi.

- Mais oui, elles sont fortes comme leur mère, dit-il en lui mettant un mèche de cheveux derrière l'oreille. 

Aurore sourit et il s'approcha d'elle pour l'embrasser.

- Merci, dit-il en la regardant dans les yeux.

- De quoi?

- De nous avoir protégé durant cette enquête.

- Tu aurais fait la même chose.

- Je sais pas ce qu'on aurait fait si..., dit William en baissant les yeux.

- Eh, pense pas à ça, je suis là, on est tout les quatre c'est tout ce qui compte.

- J'ai tellement de chance de t'avoir.

- Moi aussi, dit-elle en caressant sa joue.

William embrassa Aurore et celle-ci passa ses main sous son tee-shirt pour lui retirer quand ils entendirent frapper à leur porte de chambre.

- Maman ? Papa? On peut entrer?

En entendant les voix de leurs filles Aurore et William se décolèrent précipitamment.

- Euh...oui, oui, fit William un peu gêné sous le sourire de sa femme.

- Qu'est-ce qu'il se passe? leur demanda Aurore quand elle les vit entrer.

- On arrive pas à dormir, on peut venir vous faire un câlin? demanda Manon.

- Bien sûr, répondit leur mère en leur faisant de la place entre elle et William.

- On arrête pas de penser à notre conversation de tout à l'heure, dit Sofia une fois installée.

William et Aurore échangèrent un regard.

- Il ne faut plus que vous vous inquiétez pour ça les filles, on est tout les quatre et il n'y a plus aucun danger d'accord, leur dit William pour les rassurer.

- Oui on sait, répondit Sofia, heureusement que tout ça s'est fini.

Elles restèrent quelques minutes avec leur parents puis les embrassèrent une dernière fois  avant de repartir dans leur chambre.

- C'est bien qu'elles soient venues nous parler, dit Aurore une fois les filles reparties.

- Oui, il ne fallait juste pas qu'elles arrivent quelques minutes après, dit William avec un regard malicieux en se rapprochant de sa femme.

- Ah oui, pourquoi? fit Aurore avec un sourire avant de l'embrasser.

- Je sais pas, j'ai comme l'impression qu'on allait être plus occupé et qu'on le sera à nouveau dans quelques instants.

Aurore lui fit un grand sourire et s'approcha un peu plus de William.

- Mon amour, lui dit-elle avant qu'ils ne s'embrassent de nouveau longuement.

DNA : Retrouvailles glaçantesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant