Cat's Ever

Chapitre 2

Je me réveillai au bout de je ne sais combien de temps, j'étais allongée dans un lit, ma tenue de pute avait disparu remplacée par un jogging et un survêtement de sport. La douleur derrière ma tête était insoutenable ce qui me fait grimacer, ma vue était encore floue et je me sentais nauséeuse. Je tentai de masser la zone maltraitée mais mes mains refusèrent de bouger et je sentis quelque chose de froid me rentrer dans la peau. 

M'arrachant un nouveau mal de crâne, je forçai ma vue à observer mes mains. J'étais attachée à mon lit avec des menottes ! 

Mais c'est quoi ce bordel ! pensai-je

Quand ma vue revient à la normal, j'observai la pièce dans laquelle j'étais retenue, une chambre aux murs clairs mais sans fenêtre, il m'était donc impossible de distinguer où ce connard m'avait emmené. Trois autres lits identiques au mien étaient alignés le long du mur sauf qu'ils étaient vides. 

Je distinguai une porte à côté de mon lit qui était très certainement fermé à clé. En plus, je sentais une odeur de produits chimiques et de médicaments qui planait dans l'air, comme si j'étais dans un hôpital. En tendant l'oreille, j'entendis des pas et des voix qui se rapprochaient. Je reconnus le timbre de voix de mon kidnappeur, il parlait à d'autres personnes :

- Elle devrait être réveillée, nous allons pouvoir commencer.

Je m'empressai de fermer les yeux pour faire semblant de dormir, j'entendis la porte s'ouvrir, ils entrèrent dans la pièce et s'arrêtèrent à côté de mon lit.

- Tient c'est bizarre, commenta l'un des hommes.

Je sentis qu'il se penchait sur moi certainement pour m'observer, j'en profitai alors pour lui cracher à la figure tout en lui balançant mon poings dans le nez. Malheureusement, mes menottes m'en empêchèrent. L'homme s'essuya le visage en me lançant un regard outré alors que derrière lui, une femme et le Conducteur de la Mustang se retinrent d'éclater de rire.

- Très bien, elle est prête, s'exclame la femme une fois qu'elle eut repris son sérieux.

Le lit se mit alors à bouger, l'homme à qui je venais de cracher à la face m'entraînait dans un couloir qui me paraissait interminable. Et l'odeur d'hôpital devint de plus en plus forte.

- Hey, mais qu'est-ce que vous me voulez ? hurlai-je en essayant de me débarrasser de mes menottes, mais elles tiennent bon.

Je remarquai à ce moment que l'homme et la femme étaient habillés comme des docteurs et plus particulièrement comme des chirurgiens qui allaient pratiquer une opération. Je paniquai encore plus et je tentai de me débattre mais mes menottes m'empêchai de bouger, je sentis leur métal me rentrer dans la chaire. Je criai tout en continuant à gesticuler comme un beau diable même si cela ne servait à rien.

- Ne rendez pas les choses plus difficile qu'elles ne le sont déjà, me reprocha la femme.

- Qu'est-ce que vous me voulez ? Laissez-moi partir, je sais vous allez me voler un de mes organes pour le réimplanter à un millionnaire !! aboyai-je au bord de l'hystérie.

Le Conducteur de la Mustang éclate de rire avant de répondre :