L'amulette d'Opale

Chapitre 6

La voiture s'immobilisa, j'étais perplexe et sur mes gardes car lorsque je regardais autour de moi tout ce que je voyais c'étais de l'herbe et de la roche. Je ne comprenais pas trop nous étions sur une montagne, tout près des rebords d'une immense falaise qui la bordait de tout son long. Il était donc clairement impossible que nous soyons chez lui comme prévu.

— C'est quoi ce bordel ? M'exclamai-je d'un ton entre l'inquiétude et l'incompréhension.

Je lui faisais confiance, je ne pouvais pas croire qu'il s'agissait réellement d'un piège mais en cet instant je ne pouvais m'empêcher de douter.

— Venez ! Me répondit-il de son ton autoritaire habituel.

Je le dévisageai encore plus perplexe mais je sortie tout de même de la voiture et le suivie en direction de la falaise. Il me conduisait vers le sommet de celle-ci. Plus nous nous approchions du rebord plus j'avais le sentiment d'être prise de vertiges. Nous marchions ainsi pendant quelques mètres. Je pris mon courage à deux mains pour m'approcher un peu plus du rebord afin de voir la mer et l'infini devant moi c'était une vue à couper le souffle. Au bout de quelques minutes j'entendis Monsieur Mépris qui m'appelait il était un peu plus loin derrière moi, il s'était immobilier et il semblait m'attendre. Alors je m'éloignai du rebord et allai le rejoindre. Il regardait le sol, je suivi son regard et j'aperçus un symbole graver dans la pierre à nos pieds.

Il me regarda l'espace d'une seconde avant de s'accroupir et de poser sa main sur le symbole. Sa main dégagea une sorte de lumière blanchâtre semblable à celle que j'avais aperçus se dégager de mes propres mains juste avant que mes deux longues lames m'apparaissent. Au même moment un bruit sourd résonna autour de nous et une sorte de passage se forma dans la pierre à nos pieds. Je pouvais voir des marches en pierres dans la noirceur du passage. Il me regarda et d'un ton très sérieux il me dit.

— Vous devez me promettre de ne jamais parler de ce passage à personne Mademoiselle Conners ! à personne ! Compris ?

— Ouais d'accord... Répondis-je subjuguer par ce que je venais de voir et de toute façon je me demandais bien à qui je pourrais montrer ce passage ce n'est pas comme si j'avais des tonnes de gens à qui en parler.

Une fois que nous nous sommes engagés dans la pierre le sol se referma directement au-dessus de nos têtes et le passage disparu. Je fus soudainement de nouveau prise d'angoisse car je ne savais pas comment je pourrais sortir d'ici. Sans rien dire Monsieur Mépris continua descendre les marches. Il y avait des torches suspendues sur les parois rocheuses du passage. Celles-ci s'embrasèrent d'elle-même au fur et à mesure que nous descendions les marches pour s'enfoncer de plus en plus creux vers le centre de la falaise. Je réalisai que nous étions dans un passage étrangement similaire à celui que j'avais vu dans sa tête la veille.

— Vous m'amener où ? Lui demandais-je légèrement angoissée.

— Venez, vous allez comprendre !

J'avais l'impression que nous avions des centaines de marches a descendre c'était interminable.

— Sérieusement...Bougonnai-je pour moi-même

Et nous continuions à descendre. Une éternité plus tard, bon ok peut-être dix minutes plus tard maximums. Une porte apparue sur notre droite. Il l'ouvrit et pénétra dans la pièce immédiatement une vive lumière s'en dégagea et celle-ci m'éblouis quelques secondes. Au moment où je récupérai ma vue je relisai que nous venions d'entrer dans une grande pièce rectangulaire.

Le mur du fond était entièrement vitré contre la paroi rocheuse laissant ainsi entrer toute la lumière du soleil. Celle-ci entrait dans la pièce et contrastait avec la noirceur des escaliers que nous étions en train de descendre. Je me dirigeai vers les vitres et me rendit compte que nous étions en plein milieu de la falaise. Nous avions une vue sur imprenable sur la mer qui bouillonnais au pied de la montagne. C'était une vue incroyable je n'en revenais pas. Je regardai autour de moi et me rendit compte que je me trouvais dans une immense salle de gym. Il possédait une salle de gym emménager en plein milieu d'une falaise c'était totalement absurde.