My sweet devil - JENLISA

Chapitre 35: Act

PDV DE LISA

Par un temps suffocant, j'étais assis devant le ventilateur pour faire baisser la température de mon corps. Ces derniers jours, une vague de chaleur s'est abattue sur le pays. Personne ne veut sortir de chez soi car dès que l'on sort de la maison, on a l'impression d'entrer dans un four. De plus, cela n'a pas du tout amélioré mon humeur et je l'ai fait ressentir à mon entourage. Hier, j'ai perdu patience avec un membre de mon équipe parce qu'il avait simplement mal placé les lumières alors que ce genre de petit détail ne me dérangeait jamais. Mais c'était pire avec Yaya, j'étais totalement froid et amer avec elle que parfois je me sentais coupable.

Après le dîner ce soir-là, je ne lui ai pas beaucoup parlé. Elle essayait toujours d'entamer une conversation mais je finissais toujours par lui répondre par oui, non, très bien, ok. Je ne pouvais pas m'en empêcher, mais je me sentais en colère. En fait, je ne devrais pas en faire une affaire parce qu'elle avait parfaitement le droit d'inviter des amis, mais j'étais énervée parce qu'elle ne m'avait pas dit qui venait. Le plan était seulement d'amener Ruby Jane parce qu'elle voulait soi-disant apprendre à la connaître tandis que le reste de la soirée, elle a parlé à son amie Mina.

Cela me fait penser qu'elle joue vraiment avec Ruby Jane mais Yaya n'était pas ce genre de personne donc je ne comprends toujours pas.

À cause de cette terrible chaleur, nous avons décidé de fermer le studio aujourd'hui car il n'y avait personne. J'en ai donc profité pour donner quelques jours de repos supplémentaires à l'équipe car les températures n'étaient pas prêtes de baisser. J'ai continué à modifier le site Web du studio et j'ai vérifié plusieurs fois mon téléphone pour voir si j'avais reçu des messages.

Rien.

Je n'ai pas vu Ruby Jane depuis ce stupide dîner car j'avais un millier de choses à régler et nous nous sommes limités à quelques appels et messages. J'avais prévu de la voir aujourd'hui, sauf qu'elle m'a dit que ses parents avaient atterri hier soir et qu'ils prévoyaient une journée en famille à Gwangju. J'étais heureuse qu'elle puisse passer du temps avec ses parents, que je trouve sincèrement formidables. Ruby Jane, ou devrais-je dire Jennie ou peut-être Mandu, était absolument adorable lorsque ses parents étaient là. Elle n'était plus la femme puissante qui sait ce qu'elle veut, mais elle s'est transformée en un bébé collant. Je réalise peu à peu que son existence a un impact énorme sur ma vie quotidienne. Je me sens un peu incomplète quand je ne la vois pas. Son visage suffit à me rendre heureuse, car malgré son apparence séduisante, son gummy smile est toujours mon préféré.

Mais je ne devrais pas me sentir comme ça, non ?

"Chérie ? Tu peux venir dans la chambre une minute, s'il te plaît ?" Yaya m'a demandé depuis notre chambre. La maison était calme aujourd'hui parce que d'habitude, il y a Lia qui court partout pour demander ceci ou cela. Elle dort chez son amie Zoé ce soir et ne revient pas avant demain matin. J'avais presque oublié ce que c'était de ne pas avoir d'enfant.

"Je suis là, qu'est-ce qu'il y a ?" J'ai ouvert la porte lentement, voyant que je n'avais pas eu de réponse de sa part. La lumière était tamisée et une odeur inconnue s'était installée dans la pièce. J'ai été littéralement choqué de trouver Yaya assise au bord du lit, portant une lingerie noire que j'étais sûr qu'elle venait d'acheter.

C'était mal, très mal.

Je n'avais pas bougé, je me tenais près de la porte sans vraiment savoir comment réagir. Elle s'est levée et a marché lentement vers moi en essayant de me séduire. Il y a quelques mois, j'aurais été définitivement excité.

Mais je ne l'étais pas en ce moment et c'est très très très mal.

"C'est le meilleur moment pour avoir un deuxième enfant, tu ne crois pas ? " Elle a déposé quelques baisers dans mon cou. J'ai laissé échapper un gémissement, ce qui lui a fait croire que j'étais excité. En fait, je faisais un effort pour ressentir les frissons que je devais avoir à chaque rapport sexuel avec ma femme. Je vous jure que j'essayais de m'exciter en grognant et en lui massant les fesses et que je n'y arrivais pas en vain car tout était déréglé en moi.