Un homme.

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Eijiro x Katsuki
Léger lemon
Eijiro Seme
Katsuki Uke

On nous dis de nous souvenir de l'idée et non de l'homme,
Parce qu'un homme peut échouer,
Il peux être arrêté,
Il peut être exécuté et tomber dans l'oubli,
Alors qu'après quarte cents ans, une idée peut encore changer le monde.
Je connais d'expérience le pouvoir des idées,
J'ai vus des hommes tuer en leur noms,
Et mourir en les défendant...

4 novembre

Entre quatres murs trop étroit, plusieurs personnes échangent, debout autour d'une table, éclairé a la lueur d'un feu de cheminée et de quelques bougies. Il n'y a pas de fenêtre dans cette pièce en sous-sol, pas de meubles non plus, ou d'objets superflu. Les hommes chuchotent, comme s'ils avaient peur d'être entendu. Leur visage, creuser par la faim et marqué par les horreurs qu'ils on vus, sont tous animé d'une détermination sans faille. Leurs yeux se posent sur celui a la tête des opérations, un blond cendré qui vis sous ce gouvernement depuis trop longtemps déjà. Tout le monde se tait quant il parle, on l'écoute, on l'admire, on le suit. Il est celui qui a raviver la flamme de l'espoir qui c'était peu a peu taris, au fil des années, dans le coeur de ses congénères. Il est aussi celui qui mènera les opérations demain, au crépuscule.

Une seule personne détonne dans cette scène aux accents révolutionnaire. C'est un garçon aux cheveux noirs, par le passé il aimait se les teindre en rouge, mais dans la situation actuelle il préfère ne pas se faire remarquer et rentrer dans le moule. Rien de lâche ou de pathétique a ça, juste une peur viscéral de mettre en danger ceux qu'il aime. Qui pourrait le lui reprocher ? Il est a l'écart du groupe, posé contre un mur, chacun de ses muscles tendu et crispé. Il n'écoute pas ce que les autres disent, ne regarde pas les plans exposé et de toute manière lui ne veux pas être mêler à tout ça. Il se contente de regarder le blond, son blond.

Lentement la réunion tardive se finit et peu a peu sa salle de vide. Le dernier intrus partis il ne reste plus que les deux amants. Ils se regardent en silence, bercé par le feu de cheminée, dans la douce intimité qui ne se crée que quant ils sont seul. Le blond contourne la table avant de s'approcher de l'autre garçon. Il glisse sa main dans la sienne dans l'espoir de lui faire décroisé les bras, inutilement.

Le Noireau baisse la tête et se concentre de toute ses force pour ne pas laisser s'échapper de larmes. Presque sans espoir, connaissant déjà le résultat de sa vaine tentative, il entrouvre les lèvres pour laisser passer sa voix chevrotante.

- N'y va pas.

- Eiji...

- Non, écoute moi Katsuki. Tu peux rester ici éternellement, avec moi. Alors n'y va pas, je t'en prie. Ils vont vous attraper et tu va te faire tuer.

Le blond relève le menton de l'homme qu'il aime. Dans une douce caresse il efface la larme solitaire qui traçait un sillon sur sa joue. Il s'attarde un instant sur la cicatrice qui la traverse avant de prendre son visage en coupe.

- Je t'aime Eiji, tu le sait, mais je ne peux pas.

Un sourire triste se dessine sur son visage. Il savait d'avance que ses mots ne retiendrais pas le coeur de celui qu'il aime. Il est trop carbonisé, trop marqué par les traumatismes qu'il a subis pour accepter de juste les oublier et vivre sa vie.

- Je suis vraiment désolé pour moi.

- Pourquoi ?

MHA recueil de One Shot, commande ouverte.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant