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𝐏𝐑𝐀𝐆𝐌𝐀


𝘉𝘰𝘯𝘶𝘴 𝘩𝘶𝘪𝘵 : 𝘵𝘶 𝘷𝘰𝘪𝘴, 𝘪𝘭 𝘺 𝘢 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘱𝘭𝘢𝘤𝘦 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘵𝘳𝘰𝘪𝘴.



KEN SAMARAS2028 - Nice

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KEN SAMARAS
2028 - Nice


Yuna - Non mon ange. Je tourne la tête vers la porte de notre bureau avec Yuna. Laisse papa travailler, c'est important. Tu pourras lui faire un câlin après.

Loé - Ok maman... on peut faire gâteau chocolat ? J'entends ma femme rire et je souris, je suis certaine qu'elle vient de dire oui.

Je me remets à fond dans mon dossier pour le label, car même si nous sommes sur Nice maintenant, rien à changer, je dois tout gérer même à distance et les problèmes de label sont toujours et autant présent. Pourquoi changer les bonnes habitudes hein ? Je souffle et je passe une main sur mon front, habituellement Yuna m'aide mais aujourd'hui, les enfants sont avec nous à la maison, c'est le week-end et ce dossier est tellement urgent que je peux même pas me dire de le laisser de côté et de profiter pleinement de notre samedi ensemble.

Je baisse les yeux en sentant une petite main se poser sur mon bras, je regarde Alïs qui a réussi à se faufiler dans le bureau sans que Yuna ne la voit.

Ken - Qu'est-ce que tu fais là mon ange ? Elle tend ses petits bras vers moi.

Alïs - Voulait faire câlin à toi papou. Je me penche vers elle en mettant mes bras autour de son petit dos.

Je me relève avec elle et je la mets sur mes genoux, je tourne la tête et c'est ma deuxième fille qui nous rejoins à quatre pattes et en gazouillant jusqu'à nous. Elle s'approche de nous et je la récupère pour la prendre aussi sur mes genoux, Alïs et Gaïa se calent contre mon torse et ça y est, je ne peux plus bouger. Je me laisse un peu retomber en arrière, mon dos contre le dossier de ma chaise de bureau, j'embrasse le haut de leurs crânes.

Tant pis pour le boulot, je crois bien que j'ai plus intéressant actuellement dans mes bras. Depuis que je suis papa, j'avoue que j'ai clairement fait passer mon rôle avant mon boulot, le rap a toujours une énorme place dans ma vie mais on va dire que le rôle de papa a autant pris de place que ma passion. Quand ça va pas, quand ça avance pas ou que ça se passe mal à propos du rap, je sais que j'ai juste à laisser ça de côté, sortir du bureau et retrouver mes enfants et ma femme pour un peu mettre tout ça de côté. À l'époque je n'avais pas ça et je réalise juste que c'est ce qu'il me manquait pour avoir un parfait équilibre.

Yuna - Alïs ? Gaïa ? Oh mon Dieu, elles sont où encore c- Je me tourne avec mon siège, ma femme se stoppe et nous regarde, elle croise ses bras contre sa poitrine et je baisse les yeux vers nos filles qui sont déjà à moitié endormies toutes les deux.

Ken - Elles sont là. Yuna expire doucement et Loé arrive dans les jambes de ma brune.

Yuna - Je suis désolée Ken, elles étaient en train de jouer dans le salon, j'ai tourné la tête cinq secondes.

Ken - Nan ça tombe bien, j'en avais besoin. Loé s'approche de nous.

Je décale un peu Gaïa vers sa sœur et Loé se faire une petite place juste derrière sa sœur, j'embrasse le haut du crâne de mon fils et Yuna s'approche de nous. Je la regarde et elle se penche vers nos enfants, elle sourit doucement et embrasse leurs joues, elle relève les yeux vers moi.

Yuna - Tu es bloqué là, ça y est. Je pouffe de rire et elle embrasse mes lèvres. Tu vois, il y a assez de place pour trois enfants dans tes bras.

Ken - Ouais mais y'en a plus pour toi.

Yuna - Je crois qu'ils en ont plus besoin que moi. Elle me fait un clin d'œil en souriant. Tu veux pas aller dans le salon pour être plus à l'aise ?

Ken - J'crois que là, ça va être compliqué pour bouger.

Yuna - Loé, tu descends des bras de papa ? C'est juste pour aller dans le canapé, d'accord ? Notre fils hoche la tête et ma femme l'aide à le faire descendre. Je vais prendre Alïs.

Yuna attrape notre fille et je garde dans mes bras, notre petite dernière. Je me relève avec elle et je suis ma femme et notre fils jusqu'à notre salon. Gaïa a tout juste six mois et on va dire que ce bébé est le bébé le plus calme que je n'ai jamais vu, c'est un amour contrairement à Loé et Alïs en ce moment qui sont de vrais monstres mais je crois que c'est juste leur caractère qui commence à s'affirmer et leur entrée à l'école n'a rien arranger. Je me remets dans le canapé, Gaïa contre mon torse, Alïs et Loé dans mes bras, je regarde mes trois têtes brunes et je crois que j'ai pas meilleure place que actuellement.

Yuna se penche juste à côté de moi, elle embrasse ma joue et mets ses bras autour de mon cou. Je la regarde et elle embrasse plusieurs fois mes lèvres.

Yuna - Un super papa. Je pouffe de rire et je secoue la tête. Ne dis pas non, c'est vrai. Tu fais tout pour eux, pour nous malgré ton boulot qui nous prend énormément de temps et de place. Tu es un super papa Ken, nos enfants ont de la chance de t'avoir.

Ken - Arrête.

Yuna - Non Ken, j'ai envie que tu l'entendes. Tu mérites tout ce qu'il t'arrive dans le professionnel ou le perso. J'embrasse sa tempe. Tu nous mérites et on te mérite tous les quatre.

Ken - Si j'doutais encore de pourquoi je t'ai épousé, je crois que là, c'est plus le cas. Elle sourit et embrasse mon front.

Yuna - Je suis fière de toi. Elle pose sa tête contre la mienne et elle reste là.

J'ai longtemps pensé que je ne méritais pas cette vie, avec eux car avec tout le mal que j'ai pu faire autour de moi, pendant des années, c'était peut-être la chose la plus juste, finir seul comme un con sans plus personne. Mais Yuna est arrivé sur mon chemin, chaque jour elle me rassure et me rappelle combien je suis chanceux d'avoir tout ce que j'ai aujourd'hui. Si aujourd'hui je suis ce Ken Samaras c'est uniquement grâce à Yuna et vraiment personne d'autres.



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