Un fragment d'espoir

Chapitre 3

Harry emboîta donc le pas de la directrice. Lorsqu'il aperçu la gargouille il sourit et se tourna vers son professeur.

Harry – Curieux choix de mot de passe Madame.

McGonagal – Comment savez vous...

Harry ne répondit pas, il se contenta simplement de s'approcha et lui dit naturellement

Harry – Voldemort

La directrice semblait décontenancée, rapidement elle reprit ses esprits et regarda Harry d'un air qui attendait des explications.

Harry – Vous m'avez dit que ma magie était facilement lisible, la votre aussi.

McG – Je vous ai dit reconnaissable Potter

Harry – Ah oui ? Oh j'ai du confondre...

La directrice sourit, elle n'avait jamais vu son élève aussi facétieux. La fin de la guerre lui avait visiblement fait du bien.

Harry suivit donc le professeur McGonagal dans son bureau et s'installa sur la chaise présente dans la pièce laissant à la vieille femme le confortable fauteuil directorial.

McGonagal – J'ai tellement de choses à vous dire Potter je ne sais par où commencer...

Harry – Commencez par ce qui vous tracasse le plus professeur comme ça les sujets délicats seront passés

McGo – Vous avez raison... Vous n'êtes pas sans savoir que 5 mangemorts sont encore en fuite

Harry – C'est vraiment

McGo – Bon. Ne soyez pas imprudent, j'estime que vous en avez suffisamment fait, laissez aux aurors le soin de s'en occuper

Harry – J'avoue que pour cette année de toute manière, je comptais bien essayer de faire une scolarité un peu calme.

McGo – ça changera en effet. Restez prudent tout de même, je vous rappelle que vous êtes celui qui a vaincu Voldemort. Si une personne risque d'être la cible de leur colère c'est bien vous.

H – J'en suis conscient... Mais honnêtement, je leur souhaite bien du courage pour m'approcher à moins de 10 km sans que j'en sois au courant.

McG – Vous avez pris certaines mesures de protection ?

H – Oui, autour de moi et de mes amis, je souhaite bonne chance à quiconque voulant ne serait ce que nous tirer les cheveux.

McG – Ils sont au courant ?

H – Certainement pas. Nous sommes gryffondor, leur égo serait blessé, si jamais ça arrive ils auront l'impression d'esquiver les sorts particulièrement facilement alors qu'en fait ils ne peuvent simplement pas les toucher.

McG – sourit Je vois que vous avez finalement décidé d'écouter ce que le choixpeau vous a dit il y a maintenant 7 ans .

H – On peut dire ça, j'aurais eu tort de renier cette partie de moi, surtout quand elle est aussi utile.

McG – J'ai l'impression qu'on ne va pas s'ennuyer cette année. D'ailleurs, vous allez bientôt rencontrer le professeur Galors, il a récupéré le poste de Professeur en défense contre les forces du mal. Il est vraiment bien, je compte sur vous pour être irréprochable, surtout si vous poursuivez la même voie professionnelle qu'avant la guerre !

H – Auror ? Oui toujours ! Je pense que les cours devraient bien se passer.

McG – Parlons maintenant de cet uniforme, on peut dire que vous l'avez bien arrangé.

H - haussa les épaules Si ça dérange, je peux récupérer les anciens mais je trouve celui là plus joli !

McG – Oh non au contraire, gardez le, ça m'a beaucoup amusée de voir la facilité qu'ont les autres élèves à être déconcentrés lorsque vous êtes à proximité.

Harry esquissa un sourire, sa directrice semblait avoir rajeunit, la fin de la guerre avait transformé son visage inquiet et tiré en une expression toujours aussi sévère mais tellement plus chaleureuse.

La discussion entre nos deux protagoniste dura encore de longues dizaines de minutes, elle lui demandait entre autre où Harry était passé et ce qu'il avait fait. Comme avec ses amis, Harry resta le plus évasif possible sous le regard rieur du portrait de Dumbledore. Lorsque le discussion se tarit, McGonagal congédia Harry avec un sourire bienveillant.

McG – Au fait, vous n'avez pas perdu votre titre de capitaine, veuillez nous réunir une équipe performante. Je ne veux pas que la coupe change de bureau.

Harry sourit et acquiesça puis quitta le bureau le pas léger.

Dumbledore – Et bien Minerva.... Je crois qu'il va vous en faire voir de toutes les couleurs.

Minerva – Je le crains aussi Albus. Ce garçon... il n'avait pas besoin de revenir, j'ai l'impression qu'il a plus appris en quatre mois que nous tous réunis pendant toutes nos vies, qui sont soyons francs plutôt longues.