Away from me (arrêté)

Chapitre 3

Ma première journée au saint de mon nouveau lycée se termina. Je rentre à la maison avec mon père qui par chance, était venue me chercher avec même quelques minutes d'avance. Je savais pourtant que ce ne serai pas toujours ça, la prochaine fois je serai contrainte de prendre le bus, c'était le premier jour, voilà pourquoi il avais gentiment accepter de me servir de taxi.

- Comment s'est passer ta première journée ? Me demanda-t-il en fixant son intention sur la route.

- Bien, je me suis fais ma première amie, répondis-je en souriant fièrement.

Mon père me félicite puis quelque minutes plus tard nous arrivons à domicile. Lorsque l'on fut rentrer dans notre demeure, je partis directement m'enfermer dans ma chambre. Je jette avec très peu de délicatesse, mon sac à dos dans un coin de ma chambre puis m'assois en tailleur sur mon lit, attrapant mon ordinateur que j’ouvris et alluma, posé devant moi. Je pianote quelques minutes sur celui-ci, découvrant l'accueil de cette journée sur Facebook. J'avais déjà quelques demandes d'ami sur mon compte, plusieurs personnes que j'avais vaguement aperçue dans ma classe, mais l'une de ses demande retint mon intention, il s'agissait de la blonde avec qui j'avais parler, je ne l'avais pourtant pas recroisé mais elle était encore l'une de mes principales questions. Sans aucune hésitation, j'accepte toute les demandes. Par surprise, je me retrouve à fouiller dans les nombreux ami de la blonde, dans l'espoir de trouver Thomas, j'avais beau chercher, je ne trouvais aucun signe de lui. Ils n'étaient donc pas amis sur ce réseau social ? Ça m'étonna, après tous, ils avaient l'air de se connaître, et malgré le fais qu'ils se disputaient, ils me paraissait plutôt proche.

Je finis par abandonner mes recherches. Je ferme mon ordinateur et senti mon téléphone vibrer sous ma cuisses. Je l'attrape et un sourire vint se former sur mon visage en voyant un adorable « salut » venant d’Émilie. On avais échangé nos numéros à la fin de notre dernier cours, nous avions passer notre journée à parler et à trouver maintes et maintes point commun, plus étonnants les uns que les autres. C'était la première fois qu'une fille me correspondait autant, et je pouvait deviner en voyant son comportement, que c'était aussi son cas.

Salut, tu vas bien ?

Nous avons finalement passé la plupart de la soirée à discuter, jusqu'à ce qu'elle doive aller dîner. J'ai pu en apprendre beaucoup plus sur elle grâce aux nombreux textoq que nous venions de nous envoyer, elle vivait à la sortie de la ville, en compagnie de ses deux parents et de son agaçant petit frère de 10 nommé Jeff. Je lui ai bien sûr fais part de mon étonnement face à son prénom, j'avais la sensation que son nom était plus accordé à un homme de 50 ans plutôt qu'à un petit garçon de 10 ans, ce qui bien sûr la fit rire.

Je dîne, comme chaque soir, devant la télévision alors que mon père est enfermé dans son bureau, pièce dont je n'ai en aucun cas droit d'accéder, mon père et ses secrets, j'ai finis par m'y habituer. Depuis qu'il est séparé de ma mère, il s'est éloigner de moi, j'en étais plutôt déçue car au contraire, j'espérai que cette aventure nous rapprocheraient, mais j'ai encore été trop naïve.

J'ai fini par me coucher très tôt et m'endormir sur les coups de vingt deux heures. Le lendemain, mon réveil peu agréable, ma sortie de mes rêves. Je me suis levée et me suis préparée en moins d'une heure, comme je le disais la veille, j'ai dû prendre le bus, mon père n'aillant même pas pris la peine de se réveiller. Je suis arrivée au lycée avec un quart d'heure d'avance, je saurai pour la prochaine fois que je devrais mieux prendre le deuxième transport. Lorsque je suis arrivée au lycée, il était quasiment vide, ce n'est pas étonnant, qui serai assez stupide pour aller au lycée avec autant d'avance ? Thomas, lui il était assez stupide pour le faire.

Il était assis sur un murée dehors, sa cigarette poser sur son oreille le rendait encore plus sexy, je me mord la lèvre inférieur rien qu'en pensant cela. Son attitude lui donnait parfaitement le rôle du bad boy. Il avais un genoux plié, l'autre jambe étendue, ses écouteurs étaient enfoncés dans ses oreilles et ses mains étaient cachées dans les poches de son jean noir. Je suis restée bloquée quelques minutes à l'observer, avant de finalement me décider pour aller le voir, même si je pourrais parier qu'il m'enverrait balader. Je me suis approché de lui, restant debout à côté de lui, tous de même éloigner de quelque pas.