Soulmate.

5| culpabilisation.

Pdv externe :

"Itadori". Il pouvait sentir les yeux de son camarade de classe à côté de lui, cherchant calmement, "Est-ce qu'il s'est passé quelque chose lors de l'examen d'aujourd'hui?"

"Oh, Fushiguro!" Sa main s'arrêta sur la poignée de sa porte. Expirant doucement, se redressant, Yuuji sourit, "Je vais bien, ne t'inquiète pas."

Les yeux noirs de son camarade de classe fixent ses yeux de miel aux yeux écarquillés. Comme toujours, Fushiguro est observateur. Fushiguro plissa légèrement les yeux, et Yuuji pencha la tête avec le même sourire sur son visage, "Y a-t-il quelque chose sur mon visage?" il fronça les sourcils, touchant son propre visage avec confusion.

Fushiguro secoua la tête, et avec un haussement d'épaules, ouvrit sa propre porte, "Repose-toi, tu sembles en avoir besoin." Et avant de fermer sa porte, Fushiguro regarda à nouveau les yeux de miel de Yuuji, et dit calmement, "Je serai réveillé jusqu'à dix heures."

"Oui merci." Les épaules de Yuuji s'affaissent, mais son sourire s'élargit, "Bonne nuit, Fushiguro!"

"Je ne devrais pas te dire ça, mais ..." Un soupir, "Gojo Satoru est ton âme sœur, Itadori-kun. C'est lui qui a demandé tous ces contrôles. Écriture partagée, blessure partagée, goûts partagés ... Les marques d'âme sœur sont toujours des malédictions après tout, elles pourraient être dangereuses. "

La porte se referma en un clic. Alors que le silence familier de la chambre de son propre dortoir l'engloutissait, un léger sanglot résonna. Il regarda des gouttelettes d'eau se former sur le sol, juste devant ses pieds. Ses dents claquaient et ses poings étaient étrangement engourdis, malgré la force avec laquelle il les serrait.

Accroupi devant sa porte, Itadori Yuuji enfouit son visage derrière ses mains, un effort futile pour étouffer ses propres cris.

"... Shoko-sensei, est-ce que cela a quelque chose à voir avec ..." - "comment Gojo-sensei m'ignore? semble terriblement désinvolte, stupidement exigeant". Gojo-sensei est occupé, pourquoi doit-il faire attention à Yuuji? Il n'a plus encadré personnellement le rosé, et bien sûr, il y a toujours quelqu'un qui a besoin du sorcier le plus fort quelque part. Yuuji ferma la bouche, le regret lui prit déjà la gorge avec la question inachevée. Mais si ce que dit Shoko-sensei est juste, que Gojo-sensei est son âme sœur , alors n'a-t-il pas son mot à dire à ce sujet? A quoi pense-t-il? C'est égoïste de sa part. C'est Gojo-sensei, l'homme le plus fort du monde. Et qui est Yuuji pour exiger quelque chose comme ça?

"Tu dois lui demander toi-même pour ça."

Qui est Yuuji pour comparer?

Ce n'est personne, un élève faible. Quelqu'un qui n'a même pas de technique de malédiction et qui a seulement la chance d'être en vie après avoir essayé de sauver quelqu'un. Yuuji ne devrait pas être en vie, en fait, il devrait être exécuté, et ce n'est que grâce à Gojo-sensei, il serra douloureusement ses bras, qu'il est en vie. Ce n'est que grâce à Gojo-sensei qu'il a une chance de réaliser le dernier souhait de son grand-père.

Gojo-sensei a tant fait pour lui, et Yuuji n'est personne, n'a rien fait , donc bien sûr Gojo-sensei ne veut pas être avec lui.

Il est le plus fort, il est beau, il peut tout faire, a sauvé d'innombrables personnes et qui est Yuuji pour comparer? Que fait-il ici? Il ne sait pas quoi faire, ralentit et n'a pas pu sauver une seule personne. Qu'importe que Yuuji soit l'âme sœur de Gojo-sensei? Bien sûr, il l'évite, car Yuuji est faible. Il devrait y avoir quelqu'un de meilleur que lui là-bas. Quelqu'un d'aussi fort, quelqu'un dont Gojo-sensei pourrait être fier de devenir son âme sœur. Et ce n'est pas Yuuji.

Il y avait une fine cicatrice coupée en papier sur la main de Yuuji, la dernière semaine de leur entraînement. Et il se souvint du plâtre rose Hello Kitty que Gojo-sensei avait sur son doigt; le même index droit où se trouvait le papier découpé par Yuuji, disant d'un air penaud qu'il avait malmené la paperasse. Maintenant que Yuuji sait que c'est une blessure partagée , combien de fois Gojo-sensei a-t-il souffert à cause de Yuuji? Un gémissement étouffé résonne, même dans ses propres oreilles cela semble pathétique. Combien de cicatrices a-t-il parce que Yuuji a été inutile ? Ses épaules tremblaient dans une respiration tremblante. Est-ce pour cela qu'il n'est nulle part à proximité juste après l'événement de bonne volonté?

C'est l'étape logique pour Gojo-sensei d'éviter Yuuji. Bien sûr, il ne peut conduire Yuuji nulle part. Soulmate n'a pas d'importance.

Et encore...

... Pourquoi?

... pourquoi ça fait si mal?

Pourquoi ne pouvait-il pas arrêter de pleurer?

Pourquoi chaque respiration qu'il prenait se transformait-elle en de nouvelles larmes coulant sur son visage? Yuuji sait qu'il n'en vaut pas la peine, pas pour Gojo-sensei. Il sait pourquoi Gojo-sensei a évité - il l'a carrément ignoré, maintenant. Il comprend. Malgré toutes ses écritures à l'homme tous les jours « était-il jamais ennuyé par cela, Yuuji a-t-il déjà dérangé Gojo-sensei par ceux-là? », Malgré l'attente et la connaissance, espérant tout ce temps, que son âme sœur l'aimait depuis sa naissance.

Mais... était-ce réel? Cette histoire, ces mots... il n'y a aucune preuve, et Yuuji les a crus instantanément, sans raison autre qu'une merveille enfantine, une chimère. Était-ce réel ou s'était-il fait croire que c'était réel?

...Gojo-sensei l'a-t-il aimé depuis sa naissance?

Non, bien sûr que non. Pourquoi Gojo-sensei l'aimerait-il tout simplement ? Il se recroquevilla un peu plus dû à un frisson. Cela ne s'est pas produit et ne se produirait jamais. C'est impossible.

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"Grand-père", pensa Yuuji, essuyant ses larmes qui ne voulaient pas s'arrêter, frissonnant sous le poids de la douleur qui faisait mal à tout son corps, la faible lumière du soleil couchant illuminait son uniforme humide et ses doigts engourdis, "grand-père, tu as raison. C'est peut-être ta mémoire défectueuse après tout."

On frappe à sa porte derrière lui, ce qui réveille Yuuji.

Il ne se souvenait pas s'être endormi, mais sa chambre est sombre, un soupçon de lumière composée du dortoir filtrant vers sa fenêtre ouverte. Yuuji se sent épuisé et paresseux, et se souvient immédiatement pourquoi il s'est endormi sur le sol. Cela lui donna envie de pleurer, encore, mais ses larmes devaient couler sur son visage raide.

"Yuuji?" La voix de Gojo-sensei. Yuuji se figea. "J'entre, d'accord ?" Ce n'était pas une question. Yuuji se déplaça lentement vers le mur, se penchant en arrière contre le béton froid derrière et se recroquevilla plus loin en voyant l'éclair des pieds devant lui. La porte n'était même pas ouverte.

Il y a alors le doux bruissement du tissu, une douce expiration de quelqu'un assis devant lui. Un reniflement. Yuuji ne bougea pas, fixant résolument l'obscurité alors qu'il avait enfoui sa tête derrière ses mains et ses genoux. Attendre. Souhaitant que Gojo-sensei soit parti au moment où les yeux de Yuuji sont prêts à pleurer à nouveau. Souhaitant ne pas voir le visage en pleurs de Yuuji. Souhaitant qu'il ne soit pas ici en premier lieu.

"On m'a dit que je n'avais pas besoin d'une âme sœur."

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Et voici la fin du chapitre 5, oui je suis cruelle de vous arrêter ici :)
Il m'a prit quelques temps à traduire car certaines expressions sont différentes mais je pense avoir réussi à lui donner le même sentiment haha
Prenez soin de vous <3