SPLEEN2

72 5 1
                                    

Il y a d'unique dans ta façon de sourire
Aveuglé dans ce que je vois
Hier encore sous les ombres maudits mon cœur en souffrait
Je me perds dans mes rêves une fois que
Je retrouve mes cauchemars
Il faut le voir pour le croire
Je l'ai cru et je le verrai
Bientôt la fin du cirque
Bientôt j'arrête d'être amnésique
Car dans ma tête l'oubli gagne du terrain
L'être voulu disparaît , toutes les fleurs fanent
La neutralité nourri le bourreau
En manque de tes mensonges
Pour tromper les vérités dans mes songes
De l'amour omniprésent partout
Ma raison somnole dans le coma
L'œil du cœur , on aime ce qu'on voit
Si j'allais bien , ma plume s'éteindrait
Mes pensées sont des mines d'ors
D'où jaillissent des écrits ornés
Parfois au goût rosés ,
Souvent au goût aigres ,
Tantôt criardes , atténuant
Ainsi les plaies du passé et nettoyant
Les larmes du ciel
Voyons voir qui saura cueillir les roses sans leurs épines
Mes joues sèchent mes larmes
Pris d'un vent d'hiver j'ai la chair de poule
Celle qui fait sangloter mon âme
Celle qui fait vaciller mon ampoule
Celle qui m'effraie comme le bonheur
Je suis qu'un être qui a besoin de luire
Sans brûler mais je brûle de l'intérieur
Comme une image de guerre où tout peut nuire
Âme hypersensible les maux se ressentent
Un mensonge poli , un visage brisé
Une peur momentanée souvent indomptable
Je te présente mon cœur greffé de fiel
Qui disparaît à cause de la foi du ciel
Je te présente ma confiance qui pâme
À cause de la désolation sur ma paume
L'habit rend aveugle ce que l'on voit

DESTINÉEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant