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"- Concentre-toi.."

Cela faisait alors trois semaines que mes entraînements avaient commencé. Ce n'était pas facile, Minho était un professeur drôlement tyrannique. Il voulait que je revienne aussi fort que lui sauf que je n'y arrivais pas.

Au bout de deux semaines, Minho m'attendait, assis sur des boîtes. Il se pinçait les arêtes du nez en fronçant les sourcils. Ne voulant lui faire peur ou le déranger je me mis devant lui. Il ouvrit soudainement les yeux.

"- Bon.. Je vais devoir utiliser une technique qui va pas te plaire,  mais il faut que tu t'entraines avec ta transformation sinon tu risques de faire des dégâts. Les prochaines attaques seront sûrement plus meurtrières et compliqué pour nous tous, alors il nous faut absolument ta puissance."

Je commençais à me sentir inutile, depuis quelque temps, mais je ne pris pas mal ce qu'il venait de me dire. Je ne suis pas inutile, je peux me battre, mais ne pas savoir l'utiliser serai mettre une épine dans le pied de tout le monde.

"- Excuse-moi."

Je fus surpris de son ton froid puis il m'attrapa par le col et me lança contre les caisses. Je tombais sur les fesses, tandis que mon dos me faisait mal.

"- Tu fais quoi ?"

Il ne me répondit pas et attrapa mon cou avec sa main droite. Il commença à serrer en me regardant dans les yeux. Je ne comprenais pas pourquoi il faisait cela. Ses yeux, je n'arrivais pas à savoir ce qu'ils voulaient dire. Ils étaient sombres et terrifiants.

Mon coeur battait extrêmement fort et sa main serrait de plus en plus. Je posai ma main sur son poignet et ses yeux s'illuminèrent d'une teinte dorée. Pris de peur, je fermai les yeux et je ne sentais plus sa main. Je les réouvris et il était plus loin, accroupi, le visage entre ses mains. Il ne disait rien, ne faisait aucun bruit.

Je me relevai et m'approchai de lui. Dès qu'il me sentit, il leva la tête.

"- Excuse-moi, j'ai perdu le contrôle."

Je souris et voulut le toucher, mais ma peau au contact de son corps créa des étincelles. Il se leva d'un coup et prit mes mains dans les siennes, créant une lumière électrique.

"- C'est le moment !"

Il descendit ma main à son crochet et me fendit un bout de peau. En reprenant ma main, une soudaine envie de sang me pris de tout mon corps. Je léchai ce sang et je sentis mon corps prendre du poids et de la taille. Mon sang était en ébullition, mes sens à vifs et le tonnère créait une danse autour de mon pelage.

Je sentais l'odeur rassurante de Minho et il courut se mettre en face de moi pour que je le vois bien.

"- Ok.. Promène-toi, essaye d'utiliser l'électricité et montre à quel point tu es féroce !"

Je me mis a marché en direction des murs puis je fis vibrer l'air, provoquant des éclairs autour de moi et me rendant électrique. Là, je voulus tester l'électricité statique. Avec un bon élan, je m'élançai sur le mur et je marchai contre celui-ci sans aucun problème. J'entendis Minho rigoler, alors je redescendis en prenant la forme d'une boule électrique. Seulement, je sortis de ma transformation.

Minho me prit dans ses bras et me secoua. Je posai mes mains sur son torse parce que j'allais vomir s'il continuait.

"- Comment c'était ? Tu te sens à l'aise ? Tu as le total contrôle de tes pensés ?"

Je rigolai et m'éloignai de lui.

"- C'était cool et oui je suis totalement conscient. Beaucoup plus que la dernière fois, sûrement parce que je me suis transformé à cause du danger ? Par contre, me secoue plus comme ça juste après sinon je te vomis dessus"

Il rigola et me prit dans ses bras une seconde fois avant de me lâcher et de partir.

"- Maintenant on va s'entraîner pour le reste donc bouge-toi pour ta rune !"

"- Oui !"

Je rentrai dans le dortoir tandis que je le voyais partir vers l'établissement. Il devait avoir des entraînements avec les autres. Je m'imaginais les rejoindre jusqu'à arriver à ma chambre. Je pris mes affaires et j'allai jusqu'aux douches où je me lavai tout en pensant à tout ce qui venait de passé. Malgré que ma première transformation m'avait terrifié à cause du comportement animal, j'avais réussi à nouveau le faire. Ma puissance semble si importante, rejoindre un des trois équipes ne semble pas impossible.

Je me savonnais, tranquillement, quand j'entendis quelqu'un entrer. Bizarre, je suis souvent seul à celle-ci vu que tout le monde fait ses devoirs. Je tendais mon oreille pour savoir qui ça pouvait être jusqu'à ce que j'entende quelque chose tomber par terre. Ce bruit, ça ne pouvait qu'être Felix.

Je finis de me laver et sortis. À ma plus grande surprise, je vis Felix, sa chemise ouverte en caleçon en panique. Je rigolai et il sursauta.

"- Sungie ? Qu'est-ce-que tu fais là ? Je.. Je.. J'ai encore perdu mon bracelet !"

Je rigolai et tenus la serviette qui été entouré à mes hanches. Je partis vite me changer puis je courus le rejoindre pour l'aider. Au bout de dix minutes, je lui dis d'aller se laver et que je le chercherai pendant.

Je fis le tour, sous les bancs, dans les cabines vides, rien. Je commençais à croire que quelqu'un l'avait volé ou qu'il l'avait fait traverser des mondes inconnus jusqu'à ce que je regarde sous le casier devant les affaires de Felix.

Je le pris et le regardai. Il était en métal avec des gravures et des lettres qui m'étaient inconnus. J'attendis que Felix sorte pour lui rendre jusqu'à ce que je l'entende crier. Malgré sa voix, son cri était particulièrement aigu, je n'aurai jamais pensé entendre ça venant de lui.

Je m'approchai de sa cabine et il en sortit en courant, sa serviette autour de la taille. Il n'avait même pas prit la peine d'éteindre l'eau, ce que je fis, lui demandant ce qu'il y avait.

"- Un insecte ! J'ai vu un insecte !"

Je soufflai, prit le mille patte dans mes mains puis courus vers lui qui se mit à nouveau à crier. Je le poursuivis jusqu'à ce qu'il tombe sur les fesses. Heureusement, la vue à bien fais ces choses et aucune bavure, il était entièrement caché. Quelqu'un entra et il rougit me demandant de faire partir l'insecte.

Je le fis sortir par la fenêtre qui était juste au-dessus avant de partir en courant, rejoindre ma chambre. Peu de temps après il me rejoignit et on se mit à faire semblant de se battre. Finalement, on s'arrêta et on discuta jusqu'à l'heure du repas, après avoir mangé avec toute la clique, on partit se coucher, chacun chez soi.



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