-XIII-
Faites attention !
Chan venait de crier. Notre plan était près et en action. Nous étions caché dans les arbres et mon vertige n'était pas très d'accord. Changbin me tenait pour que je tombe pas vu que je faisais que de trembler. J'essayais de garder mon calme mais j'étais rapidement à bout de souffle.
On entendit un sifflement et de la lumière dans le ciel. Ils étaient vraiment venu ? Je me tenais près à sauter de l'arbre pour attaquer l'ennemi, malgré que je n'ai aucune connaissance en combat.
Soudainement, je sentis une flèche dans ma jambe, en me tournant, j'en vis aussi une dans la jambe de Changbin. Mes yeux se fermèrent rapidement et je dus dormir, sûrement beaucoup d'heures vu qu'il y avait de la lumière quand je me réveillais.
Ils nous avaient tendu un piège à notre propre piège ? Il y avait une sorte de sac à patate sur ma tête, me laissant que très peu voir. Mes mains étaient attachés par des cordes similaires à celles qu'on avait utilisé. Je ne bougeais pas, entendais aucun son, sentais aucune odeur. Ils m'avaient enlevé mais je n'étais peut-être pas le seul ?
J'entendis une porte s'ouvrit, elle était très lourde et une fois ouverte, j'entendis le chant des oiseaux et des cigales. Je ne les avais toujours pas entendu à l'école. J'étais donc loin d'ici. Ça m'effrayais terriblement mais cette pensée fut lointaine quand j'entendis des bruits de pas, de plusieurs personnes, jusqu'à moi.
"- Je vois.. C'est donc cette vermine qui a pourrit les plan de Megan ? Je suis sacrément déçu, j'aurai voulut un plus gros morceau.. Bref, ça suffit enlevez lui le sac."
Le sac s'enleva et je vis le lieux dans lequel j'étais. C'était une église délabrée avec des draps assis sur les bancs religieux, comme moi. Il semblait y avoir des humains en dessous. En face, il y avait une statue de la Vierge Marie avec Jésus dans ses bras. Sur les murs à côté d'elle, il y avait écrit "Les démons sont aussi une création de dieux, libérons-les."
Ça prenait plus de sens. C'était pour cela qu'ils nous voulaient du mal. On tuait les monstres qu'ils idolent. Que fait la religion chrétienne dans cette histoire ? L'homme qui avait parlé plus tôt se mit devant moi et s'adossa au banc.
"- Je peux savoir ton nom, mon petit ?"
"- À quoi ça peut vous servir ?"
Il sourit.
"- Il semblerai que tu puisses te transformer en démon. Ce serai un réel plaisir de pouvoir y assister."
Il se lécha les lèvres.
"- C'est bien malheureux que la prêtresse a demandé de vous garder ici, sinon je me serais fait un plaisir de commencer les festivités. Les lieux saints ne doivent pas être souillé, petit chou."
Cette fois le doute ne pouvait pas être laissé dans ses paroles. Tout en disant ces choses, il regardait intensément mes cuisses. J'étais hautement en danger près de lui mais heureusement, ces murs me protégeaient.
"- Hermann, prenez soin de lui pendant mon absence. La prêtresse arrivera demain matin dès le lever du soleil. Là, ton sort sera décidé."
Hermann, la personne qui m'avait sûrement attrapé vint se poser près de moi. Une fois que ce type étrange était partis, je dis :
"- Qui êtes-vous ?"
"- Les évangélistes."
Oh non.. J'y croyais pas mes oreilles. Ils etiaent loin d'en être !
"- Pourquoi m'avoir kidnappé ?"
"- Nous éliminons toutes personnes pouvant nuire à la suprématie des démons."
Il me disait tout si facilement ? Je pouvais lui soustraire toutes les informations que je voulais.
"- Qui est la prêtresse ?"
"- Celle qui nous emmènera à notre réincarnation."
Je regardais de partout autour de moi. Rien de tranchant, dommage.
"- Et ce type ?"
Il souffla et répondit :
"- Gladius, un des serviteurs de la prêtresse. Je suis désolé de vous l'apprendre mais vous êtes ce qu'il préfère.."
"- Préfère ?"
"- C'est un sadique. Il aime voir la douleur chez ses victimes. Il adore les jeunes, surtout ceux semblant le plus pure possible. Priez pour qu'il soit doux."
Je soufflai. Je ne voulais pas savoir quelle souffrance ses victimes avaient endurés. Je serai sûrement le prochain alors je devrais rester sur les gardes.
Quelques heures plus tard, il revint. Il avait un pot et une cuillère à la main. Il vint s'accroupir devant moi, souriant si jovialement.
"- Mon petit chou, tu ne t'es pas ennuyé ?"
Je ne répondis pas.
"- Tiens !"
Il tendit la cuillère vers moi. Je ne bougeais pas et fermai ma bouche. Je n'avalerai rien lui provenant.
"- Mon bébé est capricieux ? Papa pourrai très bien de punir mon chéri !"
J'avais la nausée. Il me donnait envie de vomir. Comment pouvait-il parler comme cela ? Il posa sa main sur ma cuisse, particulièrement haut, ses doigts très près de mon entre jambe.
"- Ne sois pas si tendu ! Papa est toujours très gentil avec ses petits !"
Je voulais lui mettre un pain dans la gueule, quitte à devoir me faire mal. Seulement, Hermann arriva et après une discution d'oreille à oreille, ils partirent tous les deux. Je ne revis que Hermann quelques heures plus tard.
Le soleil peinait à se coucher. J'avais froid, faim, soit et j'étais terrifié. Je me demandais si mes amis, l'école ou quelqu'un de saint allait me retrouver avant le matin. J'avais aussi peur qu'il profite de la nuit pour passer à l'acte. Je ne voulais pas savoir ce qu'il faisait et encore moins le subir.
Seulement, pendant que je commençais à m'endormir, j'entendis des hurlements de loups. Mon instinc me dis que ce n'était pas anodin, ça devait être eux, je rêvais de les voir arriver.
Hermann, qui s'était assoupi près de la porte, ne bougea pas. Peu de temps après, des coups de feux furent tirés, nous faisant tous les deux sursauter. Hermann se dirigea vers la porte et je me levai.
"- Attendez !"
Il se retourna et je courus de toutes mes forces vers lui, avant de me jeter par terre, les pieds en avant. Il tomba tête la premier au sol, le sonnant. Je me débrouillais pour prendre sa lame et de trancher la corde. Ce ne fut pas facile mais je réussis avant qu'il reprenne ses esprits.
Je ne voulais pas le tuer, alors je me trancha le doigt avant de lancer le couteau à travers les vitraux. Je sortis dehors et je vis des dizaines de personnes se tirer dessus tout en évitant les flammes de la grange enflammé.
Au loin, éclairé par la lune, un énorme loup se dressa.