Chapitre 9

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Jaemin était encore au lit. Le soleil était levé depuis déjà quelques heures, mais ni lui, ni son garde n'étaient debout. Jeno gardait ses yeux fermés, se reposant tranquillement dans son lit, Jaemin lui, restait assit, à observer son arc, comme envoûté.

- Maudit hein... souffla-t-il.

Il se leva, prenant l'arc en main. Il prit une flèche et tira la corde. Le bruit fit ouvrir les yeux à Jeno, il se demandait ce que le prince pouvait bien faire.

- Bizarre...

- Qu'est-ce qui est bizarre ?

Jaemin sursauta, il n'avait même pas remarqué le garde.

- Hum... Je sais pas. Mais j'ai l'impression qu'il est vraiment maudit, que c'était pas un argument de vente.

- Vraiment ?

Jeno se leva; il venu à côté du prince, attrapant l'arc. Il le regarda, tira même la corde avec la flèche, mais rien. Pour lui, ce n'était qu'un arc normal et joli.

- A mon avis, tu réfléchis pour rien, Jaemin.

- Je réfléchis pas pour rien. Je suis juste perturbé par ce qui est arrivé à la frontière. Quand j'ai tiré la corde, c'est comme si mon angoisse avant triplé de volume.

- Presque une semaine est passée depuis, ne me dis pas que tu y penses depuis tout ce temps.

Jaemin restait silencieux, il regardait l'arc que le garde lui avait rendu. Il finit par soupirer, il attrapa ses vêtements qui avaient été lavés par l'établissement et partit à la douche, saluant Jeno d'un joli sourire.

Cependant, les pensées du prince ne faisaient que se bousculer dans sa tête. Qui de Jeno ou le vendeur avait raison à propos de cet arc? Il ne savait. L'arme avait semblé bloquer tout mouvement, créant dans ses entrailles une angoisse profonde d'échouer. Elle semblait utiliser les peurs pour mener à l'échec.
Il la chassa de ses pensées, fermant l'eau froide qui coulait sur sa peau. Il finit de se préparer, retournant à la chambre vide pour s'armer de ses affaires. Descendant les marches de l'auberge à toute vitesse, il retrouva Jeno entrain de payer la dame de l'accueil.
Il s'approcha de lui plus lentement, remerciant à son tour le personnel et sortit. Ils devaient déjà reprendre leur route jusqu'à Geru. Ils auraient aimé rester plus longtemps mais les vacances n'étaient pas particulièrement permises, surtout aussi proche de la frontière.

Il retournèrent à l'écurie du otchernien récupérer le cheval du désert pour quitter la ville après avoir avalé un bon repas. Le soleil tapait fort, il était bien quatorze heures et les rayons lumineux transperçaient leur peau couverte par le tissus blanc. Presque personne n'était dehors, la ville semblait endormie; seuls les jeunes otcherniens s'amusaient à l'extérieur, à l'écart de la surveillance de leurs parents.

𝚋𝚘𝚍𝚢𝚐𝚞𝚊𝚛𝚍 • 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍Où les histoires vivent. Découvrez maintenant