After all this time - Tome 1

9. Rupture

Nous sommes le 7 mai 1998, une semaine après la grande bataille de Poudlard.

Toute la famille Weasley est au Terrier avec Hermione et Harry qui avaient été accueillis à bras ouverts sachant qu'ils ne savaient tous les deux où aller.

Il était 7h00, tout le monde était déjà réveillé mais personne osait se lever. On entendait juste le bruit de Mme Weasley dans la cuisine.

Depuis la bataille, Molly Weasley essayait de mieux qu'elle pouvait pour s'occuper l'esprit et de ne pas penser à la mort de son fils : Fred Weasley.

Harry et Ron était allongé dans leur lit dans la chambre de ce dernier.

- Ron, t'es réveillé ? Demanda Le Brun.

- Ouais.

- Je voudrais te dire un truc. Ça fait deux jours que je veux te le dire...

Ron se redressa de même que Harry. Ils se positionnèrent assis sur leur lit face à face.

- Si c'est à propos de votre dispute avec Ginny la dernière fois...

- Non. C'est au sujet de notre avenir. Je ne vais pas retourner à Poudlard cette année.

- T'inquiète, moi non plus. Et je ne vais pas faire ma lettre pour la formation d'Auror.

- Pourquoi ?

- Je vais aider George à la boutique. Depuis.... tu sais quoi... il ne va pas bien et il aura besoin de moi pour gérer ces boutiques alors... pas de formation cette année.

- Ça ne me surprend pas beaucoup. Je trouve ça bien de voir que ton frère peut compter sur toi.

- Et toi alors ?

- En faite le fait que tu me dises que tu vas aider ton frère me simplifie un peu la tâche. Je ne voulais pas te laisser seul...

- Comment ça ?

- J'ai envoyé une lettre pour faire une formation d'Auror. Mais... au Macusa.

- Quoi ? Au Macusa ? Pourquoi pas au ministère de la magie ?

- Je ne me sens pas à ma place ici. Il faut que je partes. Je ne veux pas être celui qui vit ici parce qu'il ne sait pas où aller. Je veux tout recommencer.

- Donc tu vas partir ?

- Oui. J'attend leur réponse et j'y vais.

- Et si ils te disent non ?

- J'irai au Square Grimmaurd le temps de trouver quelque chose.

- Je sais que je ne peux pas te retenir. Je dois t'avouer que je te comprend un peu.

- Merci de comprendre.

- Ginny est au courant ?

- Non. Personne à part toi est au courant. J'attend la lettre. Et en parlant de Gin' ça c'est arrangé, je suis content.

- Plus pour longtemps.

- Je sais. J'ai peur de sa réaction.

- Tu m'étonnes ! Utilises les bons mots...

- Je vais essayer... Bon, on ferais mieux de descendre.

- Je te suis.

La journée se passa par la suite assez bien pour des personnes au deuil. Mais ceci fut de courte durée car le lendemain vers le début de l'après midi, un hibou toqua à la fenêtre de la cuisine.