L'amour des Sens Tome 2 (Terminée)

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Trois ans... Il m'a fallut trois ans pour accepter de revenir en Californie.

Peu de temps après mon retour à Cambridge, après avoir enfin quitter mon lit, j'ai été surprise d'avoir besoin de m'inffliger une nouvelle douleur mental. En feuilletant les une des journaux Américain, le mariage de Julian et Chelsea faisait les gros titres des magazines économique. C'était l'événement financier le plus attendu mais pour moi c'était le coup de poignard de trop. Puis la naissance de leur enfant, qui a attisé bien des rumeurs. Son fils, Noah, avait même eu le droit à deux pages entières. Tous les traits de ce nourrisson m'ont rappelé la douceur du visage de son père.

J'ai mené à bien mes études, j'ai vécu trois années avec Beth à mes côtes, dissimulait mes relations avec certain membre de la famille Parker. Miley, Juliet et Banner ont accepté de garder ce lien pour eux. Jacob quand à lui, a été accepté à Stanford. Les choses ont changés pour beaucoup d'entre eux. Pourtant je suis restée figé dans la mienne. Il n'y a rien que je puisse faire qui n'effacera l'espoir. Ce sentiment est traite et a rendu mes rapports avec Robin compliquaient. Il lui a fallut des mois pour qu'il atteigne cette partie de moi que j'avais écrasé de toute mes forces. Et quand cette douleur a refait surface, je redoutais de le faire souffrir.
J'ai simulé une renaissance auprès de lui,  cachant volontairement que je ne ressentais plus rien. Ni pour lui, ni pour personne. Il a accepté pendant des mois, que les lèvres qu'il embrassait ne le désirait pas. Il a accepté que ses mains touchent un corps qui le suppliait d'arrêter. Il accepté d'aimer un fantôme et je ne pouvais plus. Je ne voulais plus le priver d'un bonheur qui lui était destiné. Je n'étais pas celle qui le rendrait heureux parce que je ne l'étais pas.

Au bout de quelques mois, nous nous sommes séparés. Il lui a fallut beaucoup de temps pour accepter que notre relation n'était qu'une simple amitié et que je ne désirais rien de plus. Il continue à me dire qu'il m'aime alors que je le pousse dans les bras d'autres femmes. J'aurai pu espérer être jalouse la première fois qu'il m'a présenté l'une de ses conquêtes mais rien... Aucun sentiment.

Mon métier est bien l'un des seul moment où je suis tellement occupé à trouver des solutions, pour les entreprises avec lesquelles je travaille, que je n'ai pas à agir sur mes propres problèmes.
Être Responsable de Marketing Freelance me permet de m'organiser efficacement sans la contrainte d'appartenir à un seul employeur. C'est bien la seul partie de ma vie où j'ai un contrôle totale sur ce que je fais. Je n'appartiens à personne! Je gagne très bien ma vie, j'ai des amis extraordinaire ... Une famille atypique puisque chacun d'eux à une place à part dans mon cœur pourtant je ne suis pas heureuse.

Quand à Beth, elle a malheureusement arrêté ses études à la fin de sa première année à Cambridge. Toujours convaincue qu'elle n'avait pas assez de temps pour profiter de la vie. Elle enchaînait ces soirées d' ivresse, des emplois qui n'étaient pas à sa hauteur et puis le hommes... Elle ne s'attachait pas et passait de bras en bras en clamant qu'elle n'avait jamais assez de temps pour tous les découvrir. Elle refusait toujours de s'attacher... Elle me répète sans cesse que je suis la seul personne qui lui manquera quand elle me regardera parmi les anges. C'est une facette de sa personnalité qui est impossible de modifier. J'ai fini par admettre que je devais l'accepter avec toute cet exubérance et ses convictions.
Et puis vivre avec elle, s'était mon moyen de sortir de mon lit.

Après trois ans de douleur physique et mentale, on a pris la décision de me ramener en Californie. Ce choix ne m'appartenait pas. Elle était une évidence lorsque Juliet m'a annoncé son mariage avec Banner. Je ne savais pas à l'époque, où j'ai découvert leur relation que ça les mèneraient à une vie de couple, une maison, un chien et un mariage. Je suis heureuse pour eux, les photos de leur quotidien me parviennent régulièrement. Une façon pour eux, de continuer à m'avoir dans leur vie.