L'empire de tes larmes [fanfiction Harry Potter] [Complete]

L'orphelin

L'orphelin

Quand Lilliane reprit ses esprits, elle se trouva allongée sur un lit dans une pièce toute blanche. Elle tentait de reprendre ses esprits quand une femme arriva près d'elle comme une furie.

« Miss Evans ! Grâce à Merlin, vous voilà de nouveau réveillée. Vous avez perdu connaissance pendant que je faisais l'examen quel est votre dernier souvenir ?

- Mon dernier... souvenir ? Le professeur. Comment s'appelait-il ? Lobart ou quelque chose comme ça ?

- Lockhart. En effet. Vous vous êtes sentie mal pendant son cours et vous êtes venue.

- Je ne l'aime pas.

- Miss Evans, on ne vous demande pas d'aimer ou de ne pas aimer vos professeurs. Vous leur devez simplement du respect. Vos propres sentiments n'ont pas un grand rôle à jouer là. »

Lilliane se tut. L'infirmière fronça alors les sourcils et rappela son carnet. Elle se tourna vers l'enfant et commença à lui poser une série de questions.

- Qui sont tes parents ?

- Mark Evans est mon père.

- Ta mère ?

- Mais bon, ce n'est pas mon vrai père. Même si je lui ressemble. Et papa ne sera jamais avec une femme. La seule personne qui manque à la maison, c'est Severus. J'aurais jamais de maman. Mais bon, c'est pas grave, quand on a déjà un papa...

- Hein ? Mais... ce ne sont pas tes parents ? Et Severus comme dans Severus Rogue ?

- Et puis, moi ça allait, il pouvait m'emmener, mais une femme, ce serait dangereux pour elle d'aller dans tous ses pays où papa va aider la loi.

L'infirmière resta silencieuse un moment. Elle s'assit sur la chaise près du lit et prit une voix douce.

- Voudrais-tu bien me raconter un peu plus tout ça... Depuis quand ton père t'a adopté ? Est-ce que tu te souviens de ta vie d'avant ?

- J'avais sept ans. Enfin, je crois. Je ne me souviens pas de ce qui était avant. Je me souviens de ce qu'il m'a raconté. J'étais dans la rue dans un pays lointain. Je ressemblais à sa mère et à sa nièce. Il m'a observée, m'a vu me battre comme un chiffonnier, pour une ordure quelconque. Il s'est approché de moi et a commencé à me parler dans la langue du pays. Il parait que je l'ai envoyé promener. Puis, je ne sais pas comment, il a décidé de me faire passer pour sa fille et de me ramener en Angleterre. Il a découvert après plusieurs jours que je parlais anglais.

Lilliane se tut tandis que son ventre émettait une faible protestation. Soudainement, Lilliane regarda l'infirmière avec des soupçons terribles. Cela ne lui ressemblait pas du tout de déballer sa vie de cette manière.

L'infirmière le sentit et posa sa main de façon tranquillisante sur l'épaule de l'enfant. D'une voix calme, elle expliqua.

« Il s'agit d'une potion calmante. On en donne aux enfants quand ils sont confrontés à des situations traumatisantes. Je t'en ai injecté pendant que tu étais inconsciente, car tu as... hum... eu une sorte de cauchemar. C'était pour combattre le stress que cela aurait inévitablement apporté. La potion calmante a comme propriété...

- De détacher celui qui en boit de ses émotions, d'annihiler les barrières émotionnelles le temps qu'il est dans le corps de la personne. Vous m'avez réellement droguée ?

- C'est un terme un peu fort. »

L'infirmière savait qu'elle jouait un jeu dangereux, mais elle avait besoin de ces informations pour son dossier.