Chapitre III

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Secteur 0, camps rebelle 2087

Athénée Roswell.

Une terrible douleur me traverse le corps, je ressens le besoin de respirer, comme si mes poumons avaient été privé d'oxygène trop longtemps. Lorsque l'inspiration rentre à l'intérieur de mon corps, je me rend compte qu'un tuyau me barre la trachée. La panique s'empare de moi, mon rythme cardiaque s'accélère dangereusement faisant alerter toutes les machines auxquelles je suis reliée.

C'est quoi encore ce bordel, un nouveau stratagème de Kold pour me pousser à bout.

Un homme d'une trentaine d'année, fit alors irruption dans la pièce accompagné d'une fille un peu plus vieille que moi à vu d'oeil, tout deux s'avance vers moi très vite. Une crise d'angoisse commence à pointer le bout de son nez, devant ma défiance à respirer correctement avec ce fichu tube dans ma trachée, l'homme se précipite vers moi.

- Bonjour, je m'appelle Thomas Harryson, je suis médecin et chercheur pour le camp rebelle. Je vais retirer le tube d'intubation qui bloque ta trachée, ça va être désagréable et douloureux soit prête. Me prévient-il.

Alors que son assistante saisi ma tête pour la basculer vers l'arrière, le médecin retire le tuyau de ma trachée, cette opération douloureuse me tire quelques larmes, pourtant je reste silencieuse, j'ai connu bien pire. En moins d'une trentaine de seconde, ma trachée est libérée, je peux enfin respirer correctement. Ignorant les deux personnes à mes côtés, je fais un état des lieux visuel de mon corps. Celui-ci se porte très mal, je porte plusieurs bandages, un plâtre à la jambe droite, et une attelle au poignet droit. De plus, je suis toujours reliée à des dizaines de machines qui font un bruit bourdonnant dans mes oreilles.

Comment je suis arrivée ici, attendez... , il a dit qu'on était chez les rebelles. Ça explique pas pourquoi on a essayé de m'étouffer avec des putains de tuyaux. En tout cas, ils m'ont aidé je crois, en tout cas pour l'instant, ils ont pas cherché à me faire du mal.

Je me redresse en gémissant, j'ai super mal au thorax, la fille s'approche de moi mais quand elle aperçoit mon regard menaçant, elle recule de plusieurs pas. Le médecin l'a renvoi pour que l'on parle. Il recule lui aussi de quelques pas pour finalement s'installer sur une chaise plus loin.

Il commence par m'expliquer comment j'ai été trouvé par le général John, dans quel état je suis, qu'ici je risque rien et ensuite, quand il voit que je suis plus en confiance que tout à l'heure, il s'approche petit à petit et m'explique à quelles machines je suis reliée et à quoi elles servent, je sais maintenant qu'une analyse mes battements cardiaques, une autre me maintient hydratée, ou alors celle qui est derrière moi prend ma température corporelle.

D'ailleurs, celle-ci chute d'un coup passant de 37°C à 13°C en un instant, avant de remonter brusquement dépassant d'abord les 100°C, j'ai terriblement mal au crane et j'ai la sensation que mes yeux sont brillants mais asséchés. Sachant que la situation se gâte, je conseille au médecin de quitter la pièce,sentant la panique monter et les machines s'affoler, il finit par sortir à contre coeur. Pour l'instant, je pense que je peux lui faire un minimum confiance. Je ne souhaite pas le blesser il y encore beaucoup de questions qui me taraude l'esprit, de plus me blesser moi même est déjà assez dure à supporter mentalement.

Mes veines se colorent en un bleu fluorescent semblable à celui des éclairs déchirants le ciel lors des soirées orageuses d'été. Mais ce phénomène semble moindre face au changement soudain de ma température qui ne cesse d'augmenter. désormais incapable de distinguer convenablement les formes qui m'entoure à cause des vagues de chaleur qui s'emparent de mon corps je suis dans l'obligation d'attendre comme toujours que cela ce calme et je sais dors et déjà ce qui m'attend, au bout d'un certain temps mon corps va arrêter de ce protéger contre cet excédant de pouvoir et je vais en souffrir.

CHAOSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant