Fantôme du passé

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J'étais assis à mon bureau alors que l'inspecteur Serizawa quittait la pièce. Je faisais pianoter le bout de mes doigts sur mon bureau en bois ancien. Mon regard se perdis dans le vide à mesure que je pensais aux conséquences de mes actes. 
Mais trêves de pertes de temps, je devais passer à l'acte et ne pas céder à la panique. Je me levais alors avant de composer le numéro de mon majordhome. 

- Oscar, prépare mes bagages pour le chalet. 
- Madame est de retour Monsieur ?           
- Madame est de retour. 

Je raccrochais alors avant d'enfiler ma veste et de me diriger vers la sortie. 
Je vois clairement que vous êtes perdu. Laissez-moi me présenter. 
Je suis Reiji Himekawa, l'oncle de l'héroïne de cette histoire.

Alors que je me dirigeais vers la sortie du batiment de ma compagnie, j'entendis une voix familière me crier dessus. 

- Reiji ! 

Je levais les yeux et vis alors Sanae courir dans ma direction, elle était en pyjama et ses cheveux étaient en batailles. Ses grands yeux marron étaient ampli de larmes et ses joues étaient rouges. 
J'écarquillais les yeux de stupeur et l'attrapais par les épaules. Je dois avoué que j'ai eu un petit pincement au coeur en la voyant dans cet état. Je me sentais presque coupable. 

- Sanae, que se passe-t-il ? 
- Je crois que tu as raison ! 
- A propos de quoi ? 
- Je crois que la personne qui a écrit le message anonyme est dangereuse, dit-elle alors que je la voyais se mettre à trembler. 
- Qu'est-ce qui te fait dire ça voyons... 
- Il y a eut un meurtre dans mon immeuble. Mon voisin a été égorgé chez lui.     
- C'est horrible... 
- Est-ce que tu as des nouvelle de ton détective ? 

J'eu un léger soubressaut au fond de moi. Je retirais mes mains de ses épaules et secouais la tête. 

- Toujours pas. Mais ne t'en fais pas je te contacterai dès qu'il reviendra à moi. 

Je la vis baisser les yeux de désception. 

- Où est ton mari ? Tu ne devrais pas rester seule. Et avec qui est-ce que tu as laissé ton fils ? 
- Kaname et Aoi sont rester à la maison avec Hiro. Et Yuhei est au travail, il ne me répond pas...
- Je vois... Suis-moi je vais te déposer chez toi. 

Elle sembla déçu de ma proposition, c'est alors que je lui demandais. 

- Il y a un problème ? 
- À vraie dire... Je voulais m'éloigner de cette scène pour la journée... Ça te dérangerais si je passais voir ma soeur un moment ?
- Bien sûr...

Elle pencha la tête sur le côté l'air confuse. Je secouais la tête comme pour effacer ce que je venais de dire.

- Je veux dire bien sûr que tu peux.

Son visage s'illumina à la seconde et elle prit ma main dans les siennes.

- Merci infiniment Reiji ! Je retire vraiment tout ce que j'ai pu dire à ton sujet, tu n'as rien d'un cadavre ambulant ou d'un constipé des fesses.

Je levais un sourcil d'incompréhension en la fixant.

- Merci... Je suppose...?

Elle lâcha ma main et ricana.

- Héhé, mais je t'en prie voyons.

Pour être honnête, la venue de Sanae à mon domicile allait compromettre tout mes plan de la journée c'est pourquoi j'eus un éclair de génie.
J'envoyais des messages à mon majordome en lui indiquant de venir me chercher à un lieu précis. Je poussais alors un profond soupir qui attira l'attention de Sanae.

- Qu'est-ce qu'il y a ?, me demanda-t-elle avec un air inquiet.
- L'un de mes associer souhaite me voir d'urgence...

Je me mis à fouiller mes poches pour en sortir un trousseau de clefs pour les lui tendre.

- Vas-y la première et fait comme chez toi. Je vais prendre un taxi, tu n'as qu'a y aller avec mon chauffeur.

Alors qu'elle était retombé dans la tristesse son visage s'illumina de nouveau. Elle prit les clefs et s'inclina plusieurs fois en ne cessant de me remercier.

- Merci ! Merci mille fois Reiji ! Je te souhaite d'être encore plus riche que tu ne l'ai déjà !

Je restais confus face à ses drôles de prières et opinais du chef, dans l'espoir qu'elle s'en aille au plus vite.

- Bon j'y vais alors, dit-elle avec un large sourire, encore merci Reiji.
- Je t'en prie, dis-je en sentant mon coeur s'emballer. C'est plus fort que moi, elle ressemble tellement à Sumire à l'époque où nous nous somme rencontré.

Alors qu'elle s'en allait, je ne perdis pas plus de temps en appelant au plus vite un taxi.
Il ne lui fallut qu'une dizaine de minutes avant d'arriver devant la compagnie.
Je montais pour prendre place à l'arrière en lui indiquant ma destination.

- À l'hôpital Matsuzawa.
- L'hôpital psychiatrique ? Qu'est-ce qu'un homme aussi élégant que vous va y faire ?
- On vous paie pour conduire, pas pour faire la conversation.
- Pfeuh... Les riches tous aussi désagréable les uns que les autres...

Je fais mine de l'ignorer et je composais le numéro de mon majordome afin de savoir où il se trouvait. Il ne lui fallut pas moins de deux tonalité pour me répondre.

- Oscar, où es-tu ?
- Je suis dans le parking de l'hôpital Monsieur.
- Parfait, personne ne t'as suivi ?
- J'ai pris ma voiture personnelle Monsieur, qui voudrait me suivre ?

Je sourais en coin alors que le taxi arrive à destination.

- Parfait, je serais avec Madame dans quelques minutes. Prépare bien sa place.

Après avoir laisser tout de même un pourboire au chauffeur, celui-ci se gare près de l'entrée.
Je quittais le véhicule sans le saluer, et me dirige vers les portes coulissantes.
Une fois à l'intérieur je cherchais du regard, le jeune Kenzo un interne qui servait mes intérêt au sein de cet hôpital.  
L'attente ne fut pas longue puisqu'il fut le premier à me retrouver.

- Monsieur Hinekawa quel plaisir, dit-il en me tendant la main. Je serrais cette dernière en glissant un rouleau de billets. Il comprit immédiatement sans que je n'ai rien à dire et me fit signe de le suivre.
Il s'empara d'un fauteuil roulant vide au passage avant de me guider dans les long couloir bruyant de malade mentaux en tout genre de l'hôpital.
Au fin fond des couloirs lorsque l'on croit avoir atteints les locaux des travailleurs, se trouve une autre porte. Une porte quasi secrète et particulièrement isolée.
Il gara le fauteuil à côté de cette dernière, et glissa la clé dans le verrou avant de faire trois tours pour l'ouvrir. Il me fit signe alors afin de m'inviter à pousser la poignée. Ce que je fis.

Une fois la porte ouverte je la vis assise au bord de son lit faisant face à sa fenêtre silencieusement. Ses longs cheveux brun étaient attachés et elle portait une blouse blanche froissé. Elle ne tourna même pas son visage en m'entendant entrer.

Je pouvais voir les cicatrice sur ses mains ainsi que la trace qui faisait le tour de son coup. C'est alors que je l'appelais doucement.

- Sumire ?

Elle tourna doucement sa tête vers moi me laissant voir sa mine affaibli. Ses beau yeux noisettes étaient contournés de cernes, et ses joues étaient creuses. Son teint blafard avait perdu de sa beauté et de son éclat. Malgré tout, je la trouvais toujours aussi belle et je ne pu m'empêcher de sourire en la voyant.

- Ma chérie, je suis venu te chercher tu n'as plus besoin de te cacher ici...

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 24, 2021 ⏰

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