Chapitre 14 :

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Jack avait pris place sur le siège passager, et Ellie était derrière moi. Jack semblait perplexe. Il doit sûrement se demander dans quelle affaire il s'est jeté.

Arrivés à l'hôtel, je leur ai proposés de rester dans la voiture afin d'aller chercher mes affaires. Malgré la proposition d'aide de Jack, je refusais gentillement par pure politesse. J'entrais dans le bâtiment, empruntant le chemin de notre chambre, et une fois à l'interieur, rassembla mes affaires dans mon sac à dos. Je pris les clefs de la chambre, et je me rappellais d'un petit détails pourtant très important. Comment allais-je payer mon séjour ? Bon, il y a quand même un point positif : je n'aurai pas à payer la place d'Ellie. J'avait à peine quelques dollars dans ma poche.

Je pris un pas assuré vers l'acceuil, et rendit les clefs sans un mot, et me dépêcha d'ouvrir la porte. Lorsque je fermais celle-ci, la voix de la femme se fit entendre :

-Monsieur ? Monsieur ! Et l'argent ?! MONSIEUR ! JE VAIS APPELER LA POLICE !

C'est à ce moment que j'ai su que nous étions fichu si nous ne nous partions pas d'ici au plus vite.

Je commençais à courir, et j'ai vu l'hôtesse, le combiné à la main, me fixant méchamment. Elle semblait débiter des paroles à grande vitesse.

J'ouvrais la portière rapidement, et mis les clefs dans le contact. Jack me demandais ce qu'il se passait. Je n'ai pas pu lui répondre, mais il n'a pas chercher à comprendre. J'appuyais sur la pédale, en espérant que la femme n'ai pas eue l'intelligence de prendre en note ma plaque d'immatriculation.

Nous n'entendions que le bruit du moteur. Personne n'osait parler. J'évitais de justesse une voiture, qui me klaxonna au passage. Quelques kilomètres plus tard, nous atterissions dans une route droite, qui continuait à perte de vue. Autour de cette longue trainée de goudron, il n'y avait rien, sauf quelques buissons qui poussait malgré le manque d'eau, sur un sol recouvert de terre et de poussière rouge qui semblait s'étendre sur plusieurs kilomètres.

Nous devions certainement être sur une route au fin fond d'une sorte de désert.

L'écran affichant l'essence qu'il me restait clignotait, m'indiquant alors que je ne pourrait faire plus qu'un dernier kilomètre avant de devoir faire le plein.

Une minute plus tard, ma voiture s'arrêta. Je lâchais un jurons, avant d'expliquer la situation à Jack et Ellie.

-Pourquoi tu ne nous a pas dit plus tôt ?!

-J'aurai jamais dû venir, j'étais sûr que quelque chose se produirais, se plaignait Jack

Pendant qu'ils continuaient à me faire des remarques et à se plaindre tandis que nous nous éloignions de la voiture, j'entendais un bruit au loin.

-Chhhut ! Dis-je en essayant de les faire taire

-Mais quel culot il a celui là ! Il nous plante en plein milieu du désert, et il ose nous dire de nous taire ! Répliquait Ellie.

Soudain, elle décida de ne plus rien dire en me voyant ainsi que Jack aux aguets.

Le bruit se rapprochait.

-Vite ! Derrière ce buisson ! Criait Jack en me poussant violemment.

Le bruit des sirènes de voitures de polices s'affinaient, et devenaient de plus en plus proches. Elles s'arrêtaient à la vue de ma voiture.

Des hommes en uniforme de police sortirent pour l'examiner.

-Le moteur est encore chaud. Ils ne sont pas très loin. Fouillez le secteur. Dit alors un officier un peu enrobé, nous n'allons pas nous mentir, d'une voix grave.

J'ai alors compris que si nous restions ici à ne rien faire, ils allaient très sûrement nous retrouver. Il fallait trouvez une solution au plus vite.

Au delàOù les histoires vivent. Découvrez maintenant