My Disney Academia

le Beau et la Bête (pt 2)

Pdv Kirishima

Je rentre dans ma maison, essoufflé.
Je m'assois sur le sofa, et reprends ma respiration.
C'est dingue, pourquoi Neito voudrait m'épouser ? Et pourquoi Mineta était avec lui ? C'EST QUOI CE MONDE DE FOUS ??!!!
Je suis à deux doigts de pleurer, j'en ai marre, je veux rentrer chez moi !
-Ça va, fils ?
Ah... c'est Fat Gum... Il a du m'entendre rentrer.
Je prends une grande inspiration pour me calmer.
-O-Oui, ça va. Ne vous-euh, ne t'inquiètes pas !
-Si tu le dis... Bon, j'y vais, moi ! Tu sauras bien te débrouiller seul ?
-Hein ? Tu vas où ?
Il me dévisage, l'air de dire "est-ce qu'il va bien ?".
-Mais... À la foire des inventeurs, bien sûr ! On en parle depuis des mois ! Je vais exposer ma machine à couper le bois !
J'étais censé le savoir ? Oups, la boulette... J'essaie de rattraper le coup.
-Ah, ouais, ça ! Ah ah ! J'avais oublié ! Ah ah ah !
Il me regarde d'un air perplexe avant d'éclater de rire.
-Bon, j'ajoute, bah bonne chance ! Au revoir alors...
-Oui, au revoir ! Merci !
Il me fait un signe de main, puis marche jusqu'à la porte et s'en va.
J'entends un hénissement de cheval, des bruits de sabots, et puis le calme revient.
Bon... Qu'est ce que je fais, en attendant ?

Pdv Bakugo

Je suis assis dans un fauteuil, au coin du feu.
Je ne sais pas pourquoi je suis là, mais une chose est sûr : JE N'AURAIS JAMAIS DU ÉCOUTER CE SALE NERD !!!!
À cause de lui je suis là, seul, dans une immonde apparence !

Quelle horreur quand je me suis réveillé ici, dans ce chateau moche et froid, et que j'ai vu mon reflet dans un miroir !
J'avais désormais grandis d'au moins un mètre, des poils me recouvraient tout le corp, et j'avais des crocs acérés.

-C'est quoi ce bordel ?!, j'avais tout de suite crier.
Ensuite, j'avais entendu une voix.
-Ah, maître, vous êtes réveillé !
Je m'étais retourné, mais n'avait vu personne.
-Vous avez bien dormi ? Vous voulez un thé ?, avait demandé une autre voix.
Je regarda au sol. Et découvrit...
-LE SCOTCH ? LES YEUX NOIR ?! OREILLES DE BOUDDHA ?!!
-Hé, c'est pas nos noms, ça !, s'empressa de répondre un chandelier rose à cornes.
-Ouais ! ajoutèrent une pendule noire rafistolée avec du papier collant et une théière aux motifs de notes de musique violettes.
Je soupira.
-Ok, vous êtes QUI, alors ?!
-Moi c'est Lumina, voici Sero-Ben et Mrs Jirovar !
Bon, ok, c'était chelou. Mais surtout, ça me rappelait une histoire assez connue...

Jouer la comédie, c'était le seul moyen de me sortir de là. C'était la conclusion que j'avais tirée.

Je suis donc là, assis dans un fauteuil.
Quand soudain, Jirovar entre dans la pièce. Elle est hors d'haleine.
-Monsieur ! J'ai entendu quelqu'un frapper à la porte en bas !
Mh ? Qui ça peut bien être ?
-C'EST PEUT-ÊTRE LA FILLE DE LA LÉGENDE !, s'écrient en cœur Lumina et Sero Ben.
-RAAH, ARRÊTEZ AVEC ÇA, BORDEL! VOUS ARRÊTEZ PAS DE M'EN PARLER DEPUIS CE MATIN, MAIS J'AI TOUJOURS PAS COMPRIS DE QUI VOUS PARLIEZ !!!
Les 3 se lancent un regard étonné.
-Mais... de la fille qui va nous libérer de ce maléfice, voyons !
Ah, donc c'est pour ça que dès qu'il y a un courant d'air ils croient qu'un miracle va se produire.
Enfin bon, je doute qu'une quelconque fillette vienne jusqu'ici.
-On va voir !, dirent Lumina et Sero Ben.
Je soupire et lève les yeux au ciel.
-Tch, faites ce que vous voulez !

Quelques minutes plus tard, ne les voyant pas revenir, je décide de descendre voir ce qu'il se passe.

-BON, IL SE PASSE QUOI, LES DÉBI-...
Je m'arrête de parler. Assis à ma table, j'aperçois un homme. Il est en train de mangez du pain et un reste de rôti qui est sur la table vernie.
NON MAIS HO, FAUT PAS SE GÊNER !
Il me regarde, surpris. Comme je suis dans l'ombre, il ne me voit pas complètement.
Je m'approche de lui, en montrant les crocs.
-SORTEZ TOUT DE SUITE D'ICI !
Puis, je réfléchis et ajoute
-NON, TOUT COMPTE FAIT JE VAIS PLUTÔT VOUS GARDEZ PRISONNIER ICI !!!
L'homme crie, et tente de s'échapper, mais je suis plus rapide et lui attrape le bras.
-Je... je... je..., bégaie-t-il. Je suis désolé ! Je me suis perdu, et il pleut dehors ! C'était ouvert, alors je me suis permi de...
-ET BIEN TU N'AURAI PAS DU !!!
Je ne le lâche pas, et me dirige vers les cachots.

Pdv Kirishima

C'est la nuit, et Fat Gum (mon père) n'est parti que depuis quelques heures seulement.
Je m'apprête à aller me coucher, alors que j'entends un hénissement de cheval apeuré.
Il est déjà rentré ?!

Je sors dans le jardin.
Et je vois son cheval, terrifié. Et surtout... seul. Pas une trace de Fat Gum.
-Qu'est-ce que... Où est-il ?!
Bien évidemment, le cheval ne me répond pas (normal).

Je rentre à l'intérieur, prends vite une cape, et ressors.
-Mène moi à lui !, je dis à l'attention de la monture.
Je monte sur sa selle, fais claquer les rennes, et il pars en galopant vers les bois.

Ça fait une heure que je suis parti à sa recherche, et toujours aucune trace de Fat Gum. En plus, il pleut averse.
Mais où peut-il bien être ? Que lui est-il arrivé ?

Après encore une heure, nous nous sommes enfoncés dans une forêt obscure.

Puis, nous voilà maintenant arrivés devant un grand portail, entrouvert.
-Bon..., je dis.
Je descend du cheval, et passe la barrière.
Je marche sur un chemin de terre sinueux, qui mène à un immense manoir.
Là aussi, la porte est ouverte.

J'entre. L'endroit est sinistre, avec des toiles d'araignées, des courants d'air et des petits chandeliers comme seule source de lumière.

Allons, Eijiro, il en faut plus pour te faire peur !, je me dis pour me donner du courage. En réalité, je tremble comme une feuille.
-Il y a quelqu'un ?, dit une voix lointaine.
Fat Gum !
Je suis le son de sa voix, et déambule dans des centaines de couloirs.

Finalement, j'arrive dans une petite pièce sombre et froide. On dirait un cachot.
-F-Papa ?, je crie.
-Kiribelle... ?, demande Fat Gum avec une voix tremblante.
Je cours et m'accroupis devant une grille sur une porte.
Il semble soulagé de me voir.
-Je vais te sortir de là !, je dis.
Je commence à chercher une clé ou un truc dans le genre pour ouvrir la porte.
-Non... laisse moi... ou il va t'emprisonner aussi !
Je m'arrête.
-Quoi ? Qui ça, "il" ?
J'entends une respiration et un grognement derrière moi.
Je me retourne lentement, et l'aperçoit...

La Bête !