Chapitre 9

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Les valises de la princesse étaient bien plus lourdes qu'elle ne le pensait surtout pour une compétition où l'on pouvait  partir à tout moment. Les longs couloirs à rallonge l'épuisait. Les autres servantes étaient déjà bien loin devant elle. Maïssa, se lamentait intérieurement. Elle était ravie de ne pas avoir croisé les yeux du prince pendant son discours de bienvenu, il ne l'avait pas remarqué et elle s'en sentait soulagée. Mais Arya le lui avait dit, il ne se souviendrait pas d'elle. Il ne ferait pas attention à elle. La chambre d'Arya se trouvait à l'étage. Elle entreprit de monter les valises une par une. Mais les bagages étaient souvent bien trop lourds, elle devait faire des pauses à rallonges beaucoup trop souvent. Aucun des gardes, présents à chaque porte ne l'aidait. Ils lui jetaient des regards amusés à plusieurs reprise, mais jamais ils ne bougeaient ni ne proposaient leur aide.

Après une autre de ses multiples pauses, elle entreprit de monter ces quelques marches qui lui restait. Mais elle faillit chuter en arrière. N'échappant pas à la chute, elle tomba en avant à quatre pattes sur les marches. Quelle indignation. Ses joues prirent une teinte rosée, pendant qu'elle se relevait. Heureusement qu'aucun de ses gardes ne se permettraient de parler. Cela la rassurait intérieurement de ne pas être moquer de vive voix.

- On ne tient pas sur ces pieds ?

Elle se retourna si rapidement, au bas de l'escalier un homme qu'elle crut reconnaitre. Elle rougit d'embarrassement.

- Je vais vous aider.

A ces mots il récupéra les valises laissaient aux bas de l'escalier. Il les monta sans difficultés et une fois déposé en haut. Il redescendit et alla récupérer ceux au pieds de Maïssa.

- Je...Merci.

Maïssa se hâta de monter les marches de cet escalier.

- Comment puis-je vous remercier, sir ?

- Vous ne vous souvenez donc guère de moi ?

Maïssa l'observa, ses traits fins, ses cheveux bruns et ses yeux reflétant une malice certaine. L'inconnu étrange. Celui qui ne la laissait guère tranquille.

- Vous ? Que faites-vous là ?

- C'est également un plaisir de vous revoir.

- Non je... vous êtes l'homme de l'autre soir ? Qui êtes-vous ?

- C'est bien moi, peu importe mon nom.

- Vous n'êtes pas un servant alors pourquoi m'aidez-vous ?

- Vous êtes fine observatrice. Quand je vois une demoiselle qui a besoin d'aide je ne réfléchis guère.

Maïssa haussa les sourcils, ces phrases qu'elles lisaient chaque soir et qu'elle espérait un jour entendre, aujourd'hui, sonnait faux et l'exaspérait. Ils avaient perdu tous leur charme.

- Où se trouve la chambre ?

Avant qu'elle n'est pu riposter, il lui prit la carte sur lequel était notée le numéro de la salle.

- Très bien, la meilleure chambre ! Suivez-moi !

Il porta les valises et se dirigea vers la salle. Et comme Maïssa ne bougeai guère il lui cria

- Vous venez ?

Alors elle se hâta de le suivre

- Alors cette danse avec le prince ? Je suis désolé pour vous qu'il ne vous ai pas choisis.

- Vous n'avez pas à être désolé pour cela.

- Croyez-moi c'est bien mieux de l'avoir loin de vous.

Le Prince AidenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant