MAIS C'EST UNE FILLE... TOME 4 (HAIKYU)

Grande voix

Je suis resté dans le hall plusieurs minutes avec les terminales d'Aoba Johsai, nous discutions ensemble du match.

Matsukawa – Alors, la p'tite de Karasuno, prête pour ton deuxième match de cet après-midi ? Dit-il en me tendant un jus d'orange qu'il était allé me chercher.

C'est vrai, j'ai encore un match cet après-midi. En principe, lors de ce tournoi, les équipes ne jouent qu'un match par jour. Seulement, le troisième tour et les quarts de finale ont lieu au cours de la troisième journée de compétition.

Moi – Nous n'y sommes pas encore... Mais j'avoue que je n'ai pas encore vécue ça, deux matchs le même jour...

Hanamaki – Ca risque de tirer sur les muscles.

Oikawa – Ahhh, Karasuno va connaître ce qu'est le volley, maintenant...

Moi – Rappelle-moi un truc... Qui t'a battu pour les qualifications ?

Il fronça les sourcils et se mit à regarder ailleurs, j'ai touché un point sensible...

Iwaizumi – Fais attention.

Moi – Hum ?

Iwaizumi – Deux matchs intenses, ça ne fait pas vraiment que du bien. Tu peux te faire bêtement mal, une déchirure musculaire... Ou tu peux attraper une forte fièvre. Déjà que la grippe traine ce mois-ci, si en plus tu attrapes de la fièvre en jouant...

Matsukawa – Mais ta petite numéro 13 est forte, elle ne va pas se laisser faire.

Je me mis à sourire, mais ce sourire fut de courte durée en découvrant le visage tendu d'Iwaizumi qui fixait Matsukawa.

Moi – Il y a un problème ?

Oikawa – J'aurais dû prendre des cotons-tiges en plus...

Iwaizumi – Trashikawa... Grogna-t-il.

Moi – Vous allez être là pour le match de cet après-midi ?

Iwaizumi – Oh, non...

Moi – Oh...

Iwaizumi – C'était vraiment un aller-retour pour voir le match...

Hanamaki – Et te voir aussi, pour certains. Lança-t-il avec des sous-entendus.

[ELLIPSE]

Les garçons devaient partir. Hanamaki et Matsukawa étaient les premiers à me dire au revoir, s'en est suivi d'Iwaizumi –

Iwaizumi – Bon courage pour cet aprèm !

Moi – Tu m'encourageras depuis ton écran.

Il se mit à sourire.

Iwaizumi – Oui, évidemment...

Moi – Et ne m'appelle pas 40 fois... Dis-je moqueuse.

Iwaizumi – Ca va ! Dit-il en me faisant une brève accolade.

Oikawa – Allez, pousse-toi Iwa ! Dit-il en dégageant Iwaizumi.

Hanamaki et Matsukawa s'étaient rapproché pour éviter une énième bagarre entre les deux autres garçons.

Oikawa – Mon père m'a téléphoné. Il m'a parlé de toi.