Partie 5

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J avais fini par m endormir a cause de la fatigue...
je fût réveillé par Bakary qui hurlait mon nom.
Je me réveilla tant bien que mal et alla le rejoindre au salon.

- tu veux quoi ? Disais-je en entrant dans le salon

La rancoeur que j éprouvais actuellement pour lui ne me permettais pas d avoir ne serait ce qu un minimum de respect à son égard

Il fit apparaître un air d étonnement avant de me répondre (..)

- je veux quoi? Disa-t-il les sourcils froissés

- oui bakary, tu m appelle pourquoi? Pour que je te fasse à manger ou que je vienne nettoyer ? Ou encore mieux, que je vienne laver tes sous-vêtements ? Dans tous les cas c est tout ce que tu sais me demander. Et c est normal parce que je suis ton esclave et je ne suis là que pour te servir c est sa non ? N'importe quoi oui . Répliquais-je d une voix coléreuse.

- c est à moi que tu parle comme sa ? Hurla-t-il en se mettant face à moi

- tu vas me frapper c est ça ? Frappe moi je t attend vus qu il ne manque que sa pour conclure l affaire. Tu penses que parce que depuis mon arrivée je ne fais que t obéir sans rien dire que tu peux tout te permettre? Écoute moi très bien Bakary Diallo , moi Mariam Sow je ne vais jamais être soumise aux mauvais comportements d un homme et encore moins un homme qui se permet d amener sa maîtresse dans son foyer et lui foutre une grossesse tranquillement sans culpabilité.

Il froissa ses sourcils de plus belle.

-Ah tu es étonné? Tu pensais que je n étais pas au courant de ton petit jeu avec Fatou? Tu me croyais bête à ce point? Ah Bakary...honte à toi! Honte à toi! Lui disais-je mais cette fois ci en pleurant

Il resta figé les yeux grandement ouvert d étonnement sans rien dire .

Je me retourna avec l intention de m en allé lorsque je senti une main attraper mon bras et me tirer en arrière. Là, je n eu qu une seule seconde pour comprendre que Bakary était ivre et qu il m en voulais pour les mots que je venais de lui crachés au visage.
Il me tira de toutes ses forces et me jeta au sol comme une vieille serviette. Je profita de son ivresses, courut jusqu'à ma chambre et ferma la porte à double tour...
Il hurlait sans arrêt mon nom tout en se rapprochant de ma chambre...Mon rythme cardiaque s accélérait de plus en plus que les pas se rapprochaient.

Il fallait que je sorte de cette maison. Je ne pouvais pas passer le reste de la nuit avec un homme ivre qui me veux du mal , cela serait synonyme de suicide.
J avais peur qu il n arrive à défoncer la porte car s'il arrivait à le faire, alors il aurait l occasion de faire de moi ce qu il voudra car je n avais rien pour ma défense.

Je devais être plus intelligente que lui et trouver un moyen de m en fuir, mais comment? Là était le vrai problème. Comment pourrais-je sortir de là sans que Bakary ne me fasse de mal? Cette question me torturait car je n y trouvais pas de réponse.
Bakary se trouvait juste derrière la porte et une seule erreur de ma part pourrait m être fatale.
Après une minute de réflexion je décida de tenter le coup et d y aller, qu'il soit derrière la porte ou non !
Je commença à mettre quelques vêtements trouvés au hasard dans un sachet plastique et m arma d un petit vase trouvé au chevet du lit.
Je souffla un dernier coup, serra fortement le vase dans ma main, ouvris la porte brutalement avec rapidité et essaya de m en fuir...
sauf qu il réussit à m attraper par la taille et me tirer de son côté. Je me débattais en espérant qu il me lâche mais rien, il me serrait de plus en plus fort et je commençais à en souffrir.
J étais toujours là, entrain de me débattre tout en criant de détresse lorsque, d un coup, je sentis des mains glisser au tour de mon cou et une violente pression a ce niveau........Ce n était pas Bakary, car lui, il me tenait déjà par la taille. Alors qui pouvait être cette personne? Savoir cela était le dernier de mes soucis. Tout ce que je voulais c était qu on me lâche....alors je n eu d autre choix que de me servir du vase que je tenais toujours en main. J était comprise entre les deux personnes donc je ne savais pas exactement qui le vase pourrait touché, mais, de toutes mes forces je souleva le vase et le lança par derrière...
Soudain, "BOUM" un bruit sournois attira mon attention et un jet de sang arrosa mes jambes... Là, je sentis un léger relâchement au niveau de ma taille et de mon cou... ils m avaient enfin lâché. Pensais je soulagée. Je voulut directement m en allez mais il fallait que je sache qui était cette deuxième personne qui me tenait par le cou. De ce fait, Je me retourna subitement et ....quelle catastrophe!
Bakary était allongé par terre couvert de sang de la tête au pied... il continuait toujours à saigné et faisait une grave hémorragie... et Fatou??? J en était sûr, cette sorcière, elle était agenouillée devant lui entrain de pleurer en le secouant.
J étais terriblement effrayé, j avais peur qu il ne meurt de cette hémorragie que j avais causé car je risquerais la prison si cela arrivait.
Des larmes s échappèrent de mes yeux par peine pour lui, je voulut l aider mais je ne pouvais plus rester là, car si Fatou parvenait à joindre la police alors je serais la cause de ma propre misère.

Prise de panique, je saisis d un seul coup le sachet que j avais préparé et sorti de la maison en courant plus vite qu un léopard.
Je courais tellement vite que je n avais pas remarquer que j était déjà loin de la maison et aussi que j était  au milieu de nul part.
Là, j étais assez loin et je pouvais commencer à marcher normalement. Par contre, je marchais avec la crainte sous la peau, avais peur d être attaqué par des vagabonds ou même d être aperçu par des policiers car non seulement il se faisait tard mais aussi je n avais ni carte d identité ni téléphone et pour couronner le tout : j avais des taches de sang un peu partout sur le corps. J étais en danger!
Je marchais avec des pas hésitants et sans savoir où aller. Tout ceux à quoi je pensais était de m éloigné le plus possible de la maison. Cela dit, je marchais sans réfléchir à ma destination, car il y en avait pas!....
Puis je réalisa que je n avais nul part où passer la nuit, je commença à réellement m inquiéter:
Où est ce que j allais passé la nuit ? Je n ai ni argent ni téléphone, comment vais-je faire ? Je ne connais personne ici à Bamako à part Bakary et retourner chez lui serait comme me jeter à l eau.
Je réfléchissais toujours pour trouver une solution lorsque je me souvenus de ma soeur Koro. Elle m avais donné le numéro d une de ses amis qui résidait aussi en ville. Ce numéro, je l avais toujours soigneusement attaché au bout d un de mes pagnes... Là, je me suis mis à prier pour que ce pagne en question soit parmi les vêtements que j avais emporté. Je pria une dernière fois avant d ouvrir tout doucement le
Sachet; j y jeta un coup d œil et alhamdulillah le pagne y était. Quel soulagement! Pensais-je avant de regarder les quatre bouts du pagne. Je regarda encore et encore mais malheureusement rien n y était. A ce moment,  je perdue tout espoir, mon cœur était en mille morceau...
Depuis mon arrivée dans cette ville je ne fais que souffrir et là je me retrouve dans la rue! Qu ai-je fais au bon Dieu pour mériter un tel sort?
Je n en pouvais plus de souffrir autant! Je ne mérite pas vraiment tout ce qui m arrive.
Ça en était de trop! Je me suis laissé aller...J ai commencé à pleurer et à crier de désespoir dans la rue. Les gens me regardaient et me prenaient sûrement pour une folle, mais moi je m en foutais tout ce que je voulais en ce moment c était un lit pour dormir car j était fatigué mentalement et physiquement.
J avais eu ma dose de choque émotionnelle et cela faisait maintenant des heures que je marchais dans le vide.
Avec ce froid qu il faisait dehors, je sentais mon corps me lâcher petit à petit, les images se multipliaient par deux et mes jambes n arrivait plus à m obéir... puis soudain, plus rien .............................................................................................................................
Trou noir!






À suivre...

DESTIN D UNE MALIENNE.Where stories live. Discover now