《 Barbershop 》 | namjin (fini)

Chapitre 53

Héhé voici le chapitre!
Je sais que j'ai mis beaucoup de temps comme d'habitude mais j'avais mes partiels puis la période stressante en attente des résultats puis les rattrapages alors c'était simplement impossible de me concentrer sur l'écriture!^^'

Maintenant que je suis libérée de tout ça (toujours en attente de mes notes cependant) je vais pouvoir écrire la suite plus rapidement alors plus d'attente à rallonge!

M'enfin j'espère que le chapitre vous plaira!!!

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Vendredi 22 Avril, 21h38, Philadelphie.

Seokjin et Hoseok venaient de rentrer à l'hôtel après leur repas au restaurant. Le grand brun était encore tout retourné. Il avait du mal à assimiler toutes les choses qui venait de se passer. De base, il pensait juste rencontrer le manager de Hoseok mais cela n'était qu'un mensonge monté de toute pièce par le jeune homme qui se prenait pour un bourreau des cœurs à organiser des rendez-vous foireux entre un ancien prostitué et son proxénète. C'était probablement l'idée la plus merdique de sa vie.

Mais étonnement -bien que très difficile à digérer-, cela ne s'était pas si mal passé.

Bien évidemment, Seokjin était un peu -beaucoup- secoué, mais pas au point qu'il l'aurait pensé. Il avait plusieurs fois imaginé revoir Namjoon d'une façon ou d'une autre et à chaque fois ses scénarios étaient catastrophiques. Mais étrangement, la réalité fût moins grave que prévu. Ils avaient même réussi à communiquer normalement pour une fois.

Bien évidemment qu'il avait eu peur de rejoindre Namjoon au milieu de la nuit après son service ; mais Hoseok avait réussi à convaincre le jeu homme d'aller voir son ancien patron.

Le débat fût très long avant que Seokjin n'accepte. La condition était qu'ils restent en appel pendant que le "rendez-vous" avait lieu. Alors tout le temps que les deux hommes avaient discuté, l'autre portait en quelque sorte la chandelle.

À part au moment où Namjoon avait commencé à se confier à Seokjin. Ce-dernier avait jugé bon de mettre fin à l'appel à ce moment-ci, parce qu'il savait que son ancien patron était assez pudique par rapport à ses sentiments. Il avait du mal à en parler d'habitude. Alors il ne voulait pas se sentir coupable de trahir la confiance qu'il semblait avoir en lui.

D'ailleurs le jeune homme n'arrivait toujours pas à croire que Namjoon, le briguant, le gros dur, était amoureux de lui. C'était étrange. Il pensait être ni plus ni moins qu'un sac à foutre à ses yeux. Mais apparemment ce n'était pas vraiment le cas. Il trouvait la situation vraiment étrange. Seokjin n'arrivait pas vraiment à revenir à lui-même, comme s'il était spectateur de tout cela, que sa conscience avait quitté son corps dès l'instant où leurs regards s'étaient croisés dans la lumière jaunâtre du petit restaurant.

Alors même à présent qu'ils s'étaient retrouvés chez Namjoon à trois heures du matin, il n'arrivait pas à comprendre la situation. Ce n'était pas désagréable comme sensation, simplement il avait l'impression de ne pas avoir les pieds sur terre.

Ce qui rendait la chose encore plus étrange, c'était de voir son ancien patron dans un cadre aussi modeste. L'image qu'il gardait toujours de lui jusqu'à présent était celle d'un homme plein aux as accompagné d'une maison trente fois trop grande pour une seule personne et un entourage identique. Alors quand il avait franchi le seuil de la porte pour tomber sur un appartement de deux pièces avec une entrée à peine assez grande pour ranger ses chaussures, c'était comme un mythe qui s'écroulait. Et ce sentiment se renouvelait à chaque pas dans le logement, le papier peint accroché au mur était quasiment absent tant il avait été arraché, nous pouvions voir le placo abîmé derrière le revêtement. Le sol était en bois brut et avait des trous à droite à gauche, il y avait probablement des termites. Seokjin en frissonnait, même son appartement qu'il qualifiait d'invivable était loin d'être comme cela.