29 -⭐𝐿'ℎ𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑝𝑒́𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒💧

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Nous rentrâmes à l'hôtel, Hisoka marchait près de moi, je tenais sa main. Il était passé à côté de la mort alors je n'allais pas le lâcher de si tôt. Nous entrâmes dans la chambre plongée dans le noir, j'appuyai sur l'interrupteur et j'attirai directement Hisoka dans la salle de bain. Il fallait qu'il lave le sang qui s'était répandu sur lui. Je fis l'eau de la douche. Hisoka était encore près de la porte de la salle de bain, il m'observait. Je m'approchai de lui. Il retira ses chaussures et commença à détacher son pantalon.

Moi : Laisse-moi faire.

Je détachai la fermeture de son pantalon et l'aidai à se déshabiller. Je fis de même et fis tomber tous mes vêtements sur le sol. Nous entrâmes ensuite dans la douche, nous nous plaçâmes tous les deux sous l'eau chaude. Je passais ma main sur son torse pour enlever le sang, il me regardait faire.

Moi : Tu es en vie...
Hisoka : Bien sûr.

Il passa ses mains sur mes hanches, je m'avançai et déposai un baiser entre ses pectoraux. Je descendis pour en déposer d'autres sur ses abdominaux bien taillés. J'embrassais chaque parcelle intacte de son corps, certainement dans le but d'apaiser un peu ses douleurs, même si ses blessures ne devaient pas vraiment le faire souffrir. Il était trop coriace pour souffrir de la douleur. Je me relevai quand j'eus embrassé l'entièreté de ses abdominaux et passai mes bras autour de son cou, je l'attirai contre moi tout en caressant ses cheveux. Il soupira tendrement puis releva la tête. Ses lèvres rencontrèrent les miennes, sa langue passa sur ma lèvre inférieur avec une lenteur extrême. Il prit mon visage dans ses mains et me tira un peu plus vers lui. Ses lèvres se pressaient sur les miennes, lesquelles répondaient à ses baisers. Ses mains restèrent sur mes joues, de ses pouces il caressait mes pommettes. Je m'écartai finalement, un peu essoufflée.

Moi : Tu devrais aller t'allonger Hisoka.
Hisoka : Oui mais tu viens avec moi.
Moi : Bien sûr.

Nous sortîmes de la douche, Hisoka enroula une serviette autour de sa taille, j'allai m'habiller, j'enfilai une culotte et un simple t-shirt.

Hisoka : Tu es magnifique.

Je lui souris et lui fis signe de me rejoindre. Il enfila un caleçon et s'allongea avec moi. Les cicatrices sur son torse étaient légèrement rouges, je passai mes doigts dessus.

Moi : Tu n'es pas en colère que j'ai interrompu votre combat ?
Hisoka : Non. Je crois que l'intérêt que je te porte est supérieur à mon envie de tuer ton frère.

Il entremêla ses doigts aux miens et me ramena contre lui.

Hisoka : Bonne nuit.
Moi : Bonne nuit Hisoka.

Nous nous endormîmes quasiment instantanément, trop épuisés par notre journée riche en rebondissements. 

Au milieu de la nuit je fus réveillée par un bruit, j'ouvris lentement les yeux et me relevai, le lit était froid et vide, Hisoka n'était plus allongé avec moi. Je le cherchai du regard. Il était debout devant la fenêtre, sa silhouette se découpait dans la pénombre de la chambre.

Moi : Hisoka ?
Hisoka : Chhh.

Je continuai en chuchotant.

Moi : Que-ce passe t-il ?
Hisoka : Viens voir.

Je me levai et m'avançai discrètement vers lui. Il semblait observer quelque chose par la fenêtre. Je ma plaçai à ses côtés face à l'immense vitre. Dehors, dans la rue, un homme nous observait.

Hisoka : Habille-toi, on s'en va.
Moi : Oui.

Je m'habillai et je rangeai toutes mes affaires dans mon sac à dos. Je lançai ses vêtements à Hisoka, il s'habilla tout en gardant un œil sur l'extérieur. Nous quittâmes l'hôtel par la porte arrière. Je ne comprenais pas vraiment la réaction d'Hisoka, il venait de fuir devant un opposant, ça ne lui ressemblait pas du tout. Il marchait rapidement dans la ruelle sombre. J'étais juste derrière lui.

Moi : Hisoka que ce passe t-il ?

Il ne me répondit pas et continua d'avancer en me tirant par le bras.

Moi : Arrête Hisoka, tu me fais mal.

Je traînais le pas derrière lui, j'avais mal aux jambes et j'étais frigorifiée. Je me dégageai de son emprise et m'arrêtai eu milieu de la ruelle sombre.

Moi : Stop maintenant, dis-moi ce qu'il se passe !
Hisoka : Nous n'avons pas de temps à perdre, Akuma avance !
Moi : Non ! Tu m'expliques tout ou je reste ici.

Hisoka serra les dents pour se calmer un peu. Il se tourna vers moi en se décidant à m'expliquer.

Hisoka : Cet homme s'appelle Kamaya. Il travaille pour un mafieux de Yorkshin City.
Moi : Pourquoi tu le fuis ? Tu es fort, tu pourrais l'éliminer maintenant.
Hisoka : C'est un hunter professionnel et je ne suis pas en état de me battre. C'est probablement toi qu'il veut.
Moi : Moi ?
Hisoka : Oui alors maintenant avance.
Moi : Je veux TOUT savoir Hisoka !
Hisoka : Ils ont du te voir pendant l'attaque des enchères. Il te veut pour sa collection.
Moi : Sa collection ?
Hisoka : Celle de son patron. Il collectionne les utilisatrices de Nen, uniquement des femmes. Il fait du trafic de femmes. Il les choisis selon des critères très précis, leur beauté, leur Nen, leur aura. Au delà ce ça son identité reste un mystère.
Moi : Comment ferait t-il pour me maintenir prisonnière ? Mon aura peut faire fondre n'importe quelle matière.
Hisoka : Il est de la manipulation, il peut te forcer à lui obéir.
Moi : Continuons d'avancer alors.

Nous reprîmes notre route. Hisoka me tirait toujours par le bras, me forçant à suivre son rythme effréné.

Moi : Où va t-on ?
Hisoka : Loin d'ici.
Moi : Et si on va retrouver la brigade ?
Hisoka : Ils ne pourront pas te protéger. Cet homme est plus monstrueux que moi.
Moi : J'ai une idée Hisoka !
Hisoka : Dis-moi.
Moi : Sharnalk peut m'aider. S'il me plante une de ses antennes il serait impossible pour Kamaya de me manipuler. On ne peut pas manipuler quelqu'un qui est déjà manipulé.
Hisoka : Ça peut marcher le temps que l'on s'occupe de lui.

Nous prîmes la route du hangar sans tergiverser plus, nous fîmes toute la route en courant. Nous arrivâmes essoufflés, Hisoka poussa la porte et me fit entrer en première. Je m'avançai vers la brigade.

Moi : On a besoin de votre aide.

Nous expliquâmes la situation à tout le monde.

Kuroro : Je connais ce Kamaya, il est redoutable.
Sharnalk : Donc la seule solution c'est que je te manipule.
Moi : Oui.
Hisoka : Mais uniquement s'il arrive à s'approcher d'elle.
Sharnalk : D'accord, j'accepte.
Kuroro : Sharnalk, tu restes près d'elle et tu ne la quittes pas d'une semelle.

Il hocha la tête donnant un réponse positive.

Moi : Et s'il arrive qu'est-ce qu'on fait ?
Hisoka : Sharnalk te plantera son antenne pour te manipuler avant lui et nous, nous nous chargerons de le tuer, tous ensemble.
Kuroro : La brigade au complet s'en chargera.

Nous commençâmes la longue attente qui nous guettait. Le temps qui nous séparait d'une éventuelle attaque de Kamaya était long. Il se passa plusieurs interminables minutes, je restais près de Sharnalk.

Moi : Il faut que je sorte un instant.
Kuroro : Pourquoi ?
Moi : Euh, problèmes de filles.
Kuroro : Vas-y. Sharnalk tu l'accompagnes.
Hisoka : Je préférerai y aller à sa place.
Moi : T'inquiète Hisoka.
Sharnalk : Je fermerai les yeux.

Nous sortîmes dehors dans la nuit. Sharnalk m'accompagna un peu à l'écart des regards indiscrets. Je m'avançai derrière le hangar où nous étions cachés.

Moi : Je change ma serviette et j'arrive, j'en ai pour deux minutes.

J'allai me cacher pour pouvoir changer ma serviette hygiénique tranquillement. Je le fis rapidement et remontai mon pantalon. Je me dirigeai vers Sharnalk pour le rejoindre, mais je reçus un violent coup sur la tête. Je n'eus pas le temps de comprendre ce qu'il se passait, je m'effondrai au sol, inconsciente.

La dame de cœur [Hisoka x OC (Lecteur)]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant