La dame de cœur [Hisoka x OC (Lecteur)]

9-⭐️𝐿𝑒𝑠 𝑒𝑛𝑐ℎ𝑒̀𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑌𝑜𝑟𝑘𝑠ℎ𝑖𝑛 𝐶𝑖𝑡𝑦💧

Bonorebof : Que fait-on Boss ?
Kuroro : Rien, Feitan et les autres sont tout à fait capable de gérer ça tout seul.
Hisoka : J'ai faillit oublier, j'ai un rendez vous important avec quelqu'un, je dois y aller.
Kuroro : D'accord vas-y mais reviens avant demain dix-huit heure. Tu prépares un mauvais tour j'imagine.
Hisoka : Oui évidemment.

Hisoka m'adressa un regard puis il s'en alla. Je savais qu'il avait rendez vous avec Kurapika. Mais je ne savais pas où. Je restai avec les autres.

Kuroro : Sais-tu où il est allé ?
Moi : Non.
Kuroro : Akuma ne me ment pas.
Moi : Je ne te mens pas Kuroro.
Kuroro : Tu sais que je t'aime petite sœur. Mais ici c'est moi qui donne les ordres et on m'obéit.

Je lui répondis avec toute l'arrogance qui était la mienne.

Moi : Je sais.

Mon frère savait quand je lui mentais. Mais je ne pouvais pas lui dire qu'Hisoka était en train de révéler nos intentions à Kurapika. Je ne voulais pas risquer que notre secret soit découvert.

Moi : Je te rappelle que je ne fais pas vraiment partie de la brigade. Alors tu n'as pas d'ordres à me donner.
Kuroro : En revanche je suis ton frère, ce qui me laisse une certaine autorité sur toi.
Moi : T'es ennuyeux à mourir tu sais. Bon tu ne m'en veux pas mais je vais aller m'allonger.

Je retournai m'installer sur le rebord de la fenêtre. Je fermai les yeux. J'avais arrêté de compter les heures que nous avions passé à attendre. Ce bâtiment était délabré et poussiéreux, l'air y était nauséabond ce qui me rendait encore plus irritable que d'habitude. Et nous nous ennuyions à mourir ! Hisoka mettait une éternité à revenir. Je décidai de lui téléphoner, il décrocha immédiatement.

Moi : Tu l'as vu alors ?
Hisoka : Oui.
Moi : Tu rentres ?
Hisoka : Oui bientôt.
Moi : D'accord, à plus tard.

Je raccrochai et me relevai pour parler à mon frère.

Moi : Kuroro ?
Kuroro : Hum ?

Il leva la tête vers moi.

Moi : Te souviens-tu du clan Kuruta ?
Kuroro : Très bien c'était il y a cinq ans.
Moi : Pourquoi ?
Kuroro : Pourquoi quoi ?
Moi : Pourquoi les avoir massacrés ?
Kuroro : Pour voler leurs yeux écarlates.
Moi : Tu te rappelles le jour où on a quitté la ville de l'étoile filante. Tu m'avais promis de ne pas tuer. Tu m'avais promis de rester des voleurs et pas des meurtriers.
Kuroro : Les choses ont changées.

Le groupe qui était dehors rentra sans Uvôguine. Ils expliquèrent à Kuroro ce qu'il s'était passé et comment Uvô avait été enlevé par un garçon à la chaîne.

Kuroro : Si Uvô n'est pas revenu avant le coucher du soleil on devra changer nos plans.
Sharnalk : Où est Hisoka ?
Kuroro : Sorti.
Machi : Il est pas possible.

Je lançai un regard approbateur à Machi.

Kuroro : Machi, Nobunaga allez retrouver le garçon à la chaîne. Les autres, on va en ville.
Moi : Je viens.
Kuroro : Si tu veux.

Nous allâmes en ville chercher des informations sur Neon Nostrad, la fille du chef du clan Nostrad. Nous étions arrêtés dans le même hôtel que Neon. Nous étions dans une chambre. Kuroro se changea et mit un costume deux pièces. Je l'observais en train d'arranger ses vêtements.

Moi : Ça te va mieux que ce vieux manteau.

Il me lança un regard noir tout en attachant son bandeau sur son front pour cacher son tatouage.
Pakunoda et Phinks avaient rejoins Nobunaga et Machi. Tous les autres retournèrent au repère. Je restai seule avec mon frère. Nobunaga téléphona à Kuroro.

Nobunaga : Boss on a capturé deux garçons qui nous suivaient. Ils connaissent peut-être le garçon à la chaîne.
Moi : Nobunaga comment sont-ils ?
Nobunaga : Un est blond et l'autre brun.
Moi : Gon et Kirua...
Kuroro : Tu les connais ?
Moi : Ouais
Nobunaga : Je vous rappelle si on a des nouvelles.

Kuroro se tourna vers moi.

Kuroro : Change toi.
Moi : Oui.

Je pris ma robe et allai dans la salle de bain. J'appelai Hisoka discrètement. Il ne décrocha pas immédiatement. Il avait rejoint le repère, il avait donc déjà vu Gon et Kirua.

Hisoka : Je dois répondre.

Il s'éloigna du groupe.

Moi : Hisoka, ils ont Gon et Kirua.
Hisoka : Je sais, ils sont juste là.
Moi : Empêche-les de les tuer.
Hisoka: Pour l'instant ils les interrogent sur le garçon à la chaîne.
Moi : Les garçons savent-ils que c'est Kurapika ?
Hisoka : Non, ils l'ignorent.
Moi : Alors ils ne leur feront pas de mal. Appelle-moi si les plans changent.

Nobunaga retenait Gon et Kirua en attendant le retour de mon frère. Les autres étaient partis deux par deux pour chercher les membres du clan Nostrad, dont ils avaient eu vent que le type çà la chaine faisait partit.

Je me changeai et ressortis. Je portais une robe noire près du corps et des escarpins à semelles rouges. Mes cheveux étaient lâchés, ils retombaient sur mes épaules. Nous montâmes dans la voiture pour nous rendre aux enchères. Kuroro avait comme projet de voler le pouvoir de Neon Nostrad. Grâce à cela il pourrait étendre son emprise sur le monde et commettre encore plus de méfaits.
En chemin nous croisâmes une jeune fille qui marchait au bord de la route. C'était elle, Neon. Kuroro qui conduisait s'arrêta pour le prendre en stop. Elle se rendait aussi aux enchères. Nous nous arrêtâmes dans un café de l'immeuble où se tenaient les enchères pour discuter un peu. Kuroro lui faisait la discussion, moi je ne disais rien. Je me contentais d'observer et d'écouter.

Kuroro : Il parait que tu as des dons de voyance.
Neon : Oui.
Kuroro : Accepterais-tu de me faire une prédiction ?
Neon : Si vous voulez.

Elle lui fit une prédiction écrite qu'elle lui tendit une foi terminée.

Kuroro : Alors.

Il lisait la prédiction dans sa tête.

     « Une page du précieux journal sera
      perdue. Les lunes restantes célèbreront
      ses funérailles avec panache. En grande
      tenue de deuil l'orchestre jouera sa
      mélodie emportant Novembre vers les
      auteurs dans la quiétude et le répit. Les
      Chrysanthèmes en fanant perdront
      feuilles et pétales sous le regard des
      yeux écarlates teintés de sang mais ta
      suprématie restera totale bien qu'il ne
      te reste que la moitié de tes membres,
      le rideau s'ouvre sur un plaisant
      intermède. Pourquoi ne pas trouver de
      nouveaux compagnons. Si tu vas à leur
      rencontre choisi l'Est, tu y trouveras
      certainement quelqu'un qui t'attend. »

Une larme roula sur la joue de mon frère. Il ne l'essuya même pas.

Kuroro : Oui, elle est exacte.

Je le regardais, intriguée, mon ennuyeux de frère pleurait ! Il essuya ses joues rapidement et se leva, il rompit l'instant d'émotion.

Kuroro : On y va les enchères vont commencer, Akuma.

Nous nous levâmes et nous dirigeâmes vers la salle des enchères, Neon nous suivit. Tout en avançant Kuroro discutait avec la jeune. Neon était à la gauche de mon frère tandis que j'étais à sa droite. Je marchais en silence, comme toujours je ne disais rien.

Kuroro : Un de mes amis vient de mourir et je compte bien accomplir ses dernières volontés. Et je ferais tout ce qu'il n'a pas pu faire.
Neon : De quoi vous parlez ?

Je levai les yeux vers mon frère, il fixait le bout du couloir. Il leva un peu la main et serra le poing. Il donna un coup rapide et discret en plein dans le ventre de l'adolescente. Les seules fois où il frappait quelqu'un de cette façon était pour lui voler son pouvoir. C'est ce qu'il venait de faire.

Kuroro : Je parle d'un massacre.