Partie 28.....
J’étais limite dans ses bras, j’allais tomber dans les vappes et finir par faire une crise cardiaque. C’était incroyable ça ! Je sentais la chaleur montée en moi, je transpirais ya zeeh, j’étais paralysée, je voulais ni bouger ni le regarder. Tout ça à cause de lui ma parole.
Je tirai la balle, c’était raté de ouf mais vas-y au moins j’avais fait un effort. Il rigola et partit récupérer le ballon. Il se mit en face de moi.
BADRO : t’as des mains en carton ou c’est comment ?
MOI : pfff pourtant je t’avais dit d’avance, je suis pas une sportive moi.
BADRO : ouais s’dommageY’a eu un bug, on se regardait droit dans les yeux. Je m’étais dit s’bon, faut je me réveille là, c’était sûrement un rêve , c’était surréelle. En plus, j’en avais marre de ce jeu là, il disparait et juste après il fait des come-backs comme si rien n’était. Sah, comment faire pour l’oublier ? J’étais incapable devant lui, sans pouvoir.
MAHMOUD : Soraya bagra ton phontél, ça sonne
MOI : j’arriveJe bouge voir mon tél, c’était un numéro inconnu, j’ai eu peur, c’était sûrement Nabil ça. C’est lui il me saoule depuis vla le temps. Je regardai le téléphone, puis Mahmoud, Mahmoud, puis le tél.
MAHMOUD : réponds bolosse wesh
MOI : ah ?
MAHMOUD : quoi ? S’qui ? C’est l’autre dep ?Il m’arracha le téléphone, heureusement l’appelle a été rejeté et malheureusement la personne a rappelé. Mahmoud décrocha.
MAHMOUD : ouais ?
Je regarde Badro qui était toujours entrain de jouer avec son ballon..
MAHMOUD : c’est ta mère, toi t’es qui ?
J’étais en panique, Badro s’arrêta et commença à s’intéresser à la conversation. J’avais les larmes aux yeux wallah, je voulais pas être ficha.
MAHMOUD : d’où tu l’appelle toi ? (….) t’es un comique gros (…) mais laisse là zebi t’as pas compris ? Oula je te dis, viens me chercher dis leur Mahmoud, ça me dérange pas moi (….) mais nique ta mère, ta grand-mère, ta tante et toutes les kehbas de ta mifa. T’as cru j’étais une tapette du bled comme toi ou c’est comment ?
Ça avait durée vla les minutes, Mahmoud rien qu’il insultait. Et plus vulgaire que lui? Tu meurs. J’avais le seum, je regardais mes baskets, j’osais pas lever le regard. Mon cœur battait la chamade, je voulais même pas voir le visage de Badro.
Après qu’il ait décroché, il me jeta le téléphone. Il était grave vénère.
MAHMOUD : il m’a chauffé ce connard, demain tu me le montres ! Les yeux de ma reuss il est finit.
SLIMANE : s’qui ça ? L’autre gros de Soraya là ?
MAHMOUD : …ben oui..zebi d’où tu te poses avec un dep comme la-ssui ?J’avais trop honte de Badro. Ils m’ont mit l’affiche c’est deux hatailles.
BADRO : je taille wam ! A tard plus sahbi
Il les tshéka sans me calculer. A ma hauteur il me lança un putain de regard teh scarface , je voyais ma mort dans ses yeux, c’était fort.
Je pris mon sac et je précipitais vers lui. Il marchait rapidement, moi limite je courrais pour le choper. Je le tirai de toute ma force par le bras.MOI : Badro ?
Il se retourna, me lança un regard killeur et détacha violemment son bras de ma main.
BADRO : qu’est ce tu me veux toi ?
MOI : il t’arrive quoi wesh ? Pourquoi t’es parti comme ça ?Il rigolait mais nerveusement.
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Entre les blocs de ciments , l'amour ne choisit pas ses couleurs
General FictionAttention !! ce n'est pas moi qui ecrit cette chronique , moi j'enregistre toute les chroniques que j'aime et les partage avec vous Thug love histoire VRAIE