Un boss un peu...

Cauchemars

PDV Erza :

Nous sommes dans l'avion, Jellal est en train de lire un magazine sur l'évolution de la technologie et moi...bha...je somnole à moitié 😅.

Fin PDV Erza

PDV Jellal :

Je lisais tranquillement mon magazine, quand je sentis...quelque chose de lourd tomber sur mon épaule. C'était la tête d'Erza, elle s'était endormie...Je la regardais dormir et plus je le faisais plus j'avais l'impression de tout connaître d'elle, ce qui est bien sûr totalement faux...Endormi, Erza avait l'air calme et plus douce, quelques-unes de ses mèches lui retombaient sur ses yeux soigneusement clos. Avec douceur, je leva ma main et lui rangea ses mèches derrière son oreille sans qu'elle se réveille. C'est bizzare, pourquoi est-ce que je me sens comme  ça ? Pourquoi j'ai envi que personne ne la vois ? Pourquoi j'ai envi qu'elle m'appartienne ? Pourquoi je me sens vulnérable quand elle est à mes côtés ?... Arf ! À quoi je pense sérieux 🤦‍♂️ ? Je regarde Erza qui dort toujours aussi paisiblement et je vis qu'elle avait la chair de poule. Je me levais mon bra sur laquelle Erza était endormie (parce que l'autre bras était trop loin du bouton et ne pouvait pas l'atteindre en restant assi) et désactiva le climatiseur. Entre temps je sentis qu'Erza avait bougé aussi, sa tête est désormais sur mon torse et sa main droite était également sur mon torse. De peur de la réveillé, je refermais mon étreinte sur elle. Je lui fis un petit baiser sur le haut de sa tête et à mon tour je posais ma tête sur la sienne et trouvais le sommeil dans ces douces pensées.

Fin PDV Jellal

PDV Erza :

Je me voyais, petite et toute frêle, dans une pièce sombre, un homme avec un carrure importante se tenait devant moi et tenait dans sa main un objet, on aurait dit une longue corde mais c'était en fait un fouet. L'homme s'avance vers moi, lève son arme et l'abat sur moi, à plusieurs reprises. Je suppliais l'homme d'arrêter mais au lieu d'arrêter, il s'avança vers moi, lâcha son fouet et se jeta sur moi. Il commença d'abord par me faire des baisers dans le cou, je me défendis mais il m'assena une grosse gifle. Je pleurais et me débattais sans succès.
Quand soudain un autre homme entra dans la pièce et frappa l'homme qui était sur moi. L'homme qui était venu à mon secours avait une touffe de cheveux bleu, je le reconnus immédiatement, c'était Jellal. Les deux hommes commencèrent à ce battre mais mon sauveur était le gagnant. Quand il s'approcha de moi pour me tendre sa main, je vis une silhouette enragée derrière lui qui allait le frapper avec je ne sais quoi, je cria : "Nooooooon !!!" et me réveilla en sursaut.

Fin PDV Erza

PDV Jellal :

Je me reveillis à cause de certains gémissements, c'était Erza. Elle avait l'air de faire un cauchemar mais je n'arrivais pas à la réveiller quand soudain Erza se réveilla en sursaut :

Erza : Nonnnn !
Moi : Erza ! Erza ! Tout va bien, tout va bien. Calmez-vous !

Mais Erza n'arrivait pas à se calmer et ne m'écoutait pas non plus

Erza : Pars ! Pars, sinon...sinon il va...te tuer !
Moi : Mais de quoi parlez vous Erza ? Personne ne va me tuer
Erza : Il...il va...il va vous tuer !
Moi : Erza, écoutez-moi ! Erza, écoute-moi !!! Merde...

Elle ne m'écoute pas du tout, elle est effrayé, qu'est ce que je dois faire ?...💡
Je plaqua Erza au fond de son siège, mis ma main gauche sur le rebord du hublot, l'autre sur sa hanche et l'embrassais. Erza d'abord surprise ne fit rien pendant quelques instants, se calma un peu puis je sentis qu'elle posa ses mains sur mon torse et essaya de me repousser à plusieurs reprises mais je ne céda pas au contraire je me rapprochais encore plus d'elle jusqu'à ce qu'elle se calme. Je la sentis se détendre et au moment de me séparer d'elle, je m'en sentis incapable et pendant une demie seconde je l'embrassais pour de vrai. Je me détacha d'elle et regarda son visage. Il était baigné de larmes, la peur n'avait pas totalement disparu mais pour la faire descendre, je lui ouvrit mes bras et sans aucunes hésitations Erza vint s'y loger. Elle me serrait fort, ses mains tremblantes toujours sur mon torse se repliaient sur mon tee-shirt noir. Je sentis son souffle s'apaiser au fur et à mesure que je la tenais dans mes bras. J'essayais de la réconforter du mieux que je pouvais mais j'ignorais si ça la rassurait vraiment. On resta comme ça pendant un long moment quand Erza décida qu'il était temps de se reprendre et leva la tête. Son visage était redevenu calme mais je savais que dans sa tête ce n'était pas le cas :