Chapitre 10

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Je suis allongée dans mon lit le sommeil ne daigne pas me prendre, mon esprit est trop préoccupé par ton absence. Mes yeux semblent s'assécher tant mes larmes ont coulées et coulent encore inlassablement pour toi. Nous sommes dimanche me semble t'il et tu es parti hier pourtant le manque est si grand que j'ai l'impression que cela fait des mois.

Depuis ton départ nous n'avons cesser de nous envoyer des messages, c'est là le peu de réconfort que j'ai pu trouver. Parfois j'essaie de t'envoyer des mots plus doux que d'autres pour que quelque part tu comprennes ce que je ressens mais il m'est impossible de savoir ce que tu penses vraiment. Tu me donne tantôt de l'espoir tantôt du désespoir, je ne peux même pas voir ton doux regard. Qu'ils étaient beaux tes yeux plonger dans les miens.

C'est la reprise et je n'ai su écarter mon esprit de toi. Maintenant que je suis rentrée je vais enfin pouvoir courir vers la douche, faire couler l'eau bouillante sur ma peau et résonner quelques musiques pendant que je laisse aller ces larmes que toute la journée j'ai dû garder. Je ne cesse de cacher mes émotions et mes sentiments. Ce n'est pas seulement fatiguant, c'est usant. J'ai toujours été seule à porter cet horrible poids mais quand j'étais dans ces bras je me sentais enfin délivrée, apaisée et bercée par la tendresse que j'éprouve pour lui, mon tendre Cooper.

Les temps redeviennent dur sans lui. Il faut pourtant que je m'y fasse. Nous le savions tout deux nous nous reverrons dans plusieurs mois surement si ce n'est des années. Comment vais-je faire jusque-là ? C'est trop long et cela fait bien longtemps que je n'en peux plus, je ne tiens qu'a un fil et là je sais que je vais devoir continuer à tenir seule, en espérant te revoir ? C'est impossible... Je n'y arriverais pas et si j'y arrive nous reverrons nous un jour ? je l'espère mais nul ne peut en être sûr. Je me sens si vide, si lourde, tout est redevenu comme avant ; atrocement fade, gris, sans saveur et triste et je n'attends que toi une lueur qui brille dans le malheur et qui réchauffe mon cœur.

CooperOù les histoires vivent. Découvrez maintenant