Cooper

Chapitre 11

Quelques semaines se sont écouler. Malgré ce sentiment de tristesse qui persiste je me sens un peu mieux. Mais le soir mes crises sont toujours plus violente. Je tourne dans tout les sens dans mes draps, je pleure et j'ai peur de tout ce qui m'entoure. D'un coup je me sens oppressée par l'univers lui-même, l'air me manque, mon cœur bat plus vite et tu n'es pas là pour me consoler, me faire assoir sur le sol froid et me faire respirez doucement en te regardant. J'ai pourtant essayé de mettre un terme a ce chaos dans ma tête mais rien n'y fait. Et lors de ces soirées au ambiances mélancoliques et morbides, je m'assois, encore une fois, sur ce sol froid, j'attend quelques secondes et je respire. Un, deux, trois, quatre, cinq... Puis j'expire cinq, quatre, deux. Mince j'ai loupé le trois cela doit être du a ma frustration. Je soupire et je recommence. Au début cela fonctionnait à merveilles mais très vite, cela me rappeler quand tu étais là et en moi n'étais alors que mélange d'émotions frustration, peine, colère. Ce moment d'horreur prenait alors plus d'ampleur et le malheur continuait.

Dans quelques semaines ce sera les vacances mais malgré cette nouvelle plutôt appréciable mes crises ont continué jusqu'en cours. A cause d'elles j'ai dû louper plus de trois heures de cours en une semaines et parfois deux heures en un seul jour. C'est épuisant parce que je dois rester en dehors de la classe sur la coursive sur un banc sans possibilité de rentrer chez moi. Ma mère poserait des questions et c'est ce que je dois absolument éviter. Elle refuse catégoriquement que je voie une psychologue alors comment pourrais t'elle comprendre mais problèmes ? Quand et comment pourra t'elle comprendre qu'elle fait partie des problèmes que je possède et que je refuse moi aussi quelque chose, c'est-à-dire me confier a elle une personne si peu ouverte d'esprit a la base de ma vie brisée. Je veux me confier à Cooper... C'est tout ce que je demande.