Prologue

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Il est légèrement plus grand que moi. Deux magnifiques yeux brun foncé, dans lesquels j'ai souvent plongé mes yeux et dans lesquels je pourrais me noyer sans fin ornent son visage fin, une figure attachante et réconfortante dont les lèvres fines et roses attiraient mes lèvres près des siennes mais sans jamais les effleurer. Je ne sais comment j'ai réussi à résister à mon irrépressible envie de poser mes lèvres sur les siennes, d'explorer sa bouche avec ma langue, de caresser son visage et de déranger ses beaux cheveux noirs de mes doigts fin et froid. Tentation extrême, que de lui dire ce que je ressens, ce que nos étreintes me procurent comme sensations addictive, intense et fortes.

Comment expliquer la difficulté que j'ai à me l'imaginer partir, rentrer chez lui, loin de moi ne plus pouvoir l'étreindre, sentir nos respirations et nos pouls puissants et saccadés s'accorder et sentir ses bras autours de moi me serrer encore et encore contre son corps bien bâti et chaud.

Quels termes puis-je employer pour exprimer la douleur que je ressens maintenant qu'il est parti ? Je ne le sais point. Souvent les mots me manquent et je n'ai pas la force d'écrire ou de dire ce que je ressens. Qu'y puis-je ? Cela aussi je ne le sais pas. Mais je sais que si j'avais eu la force et le courage de dire ce que je pense, avec un peu de chance nous serions ensemble. Je ne sais comment notre relation se passerait mais j'aurais au moins une preuve que l'affection que je lui porte est réciproque. Ou peut-être qu'elle ne l'est pas ?

CooperOù les histoires vivent. Découvrez maintenant