Chapitre 9

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Le majordome soupira.

Majordome : "J'espère que vous ne couperez pas la parole aux membres de cette famille au moins."

Mélian n'écoutait pas un seul mot de ce qu'il disait.

Tout ce qu'il fit, c'est fixer avec insistance la personne dont il n'aurait jamais cru revoir.

"Quelle surprise"

"Est-ce que vous m'écoutez ? Cela va être compliqué si vous n'en faites pas de même aux nobles que vous allez servir." s'exclama l'homme en costume

Mélian : "O- oui..."

Majordome : "Un peu de sérieux, je vous en prie !"

Majordome : "Je vais vous laisser... Faites connaissance et surtout ne faites pas de bétises."

La personne à l'air strict partit tout en marmonant "les jeunes d'aujourd'hui..."




Les deux  rivals restèrent en face à face pour quelques bonnes minutes.

"Parle"

"Tu ne sais pas prendre les devants? Comme pour notre combat" lança Aariz avec un sourire moqueur.

"Tu appelle ça un combat alors que tu t'es fait défoncer?" vociféra Mélian avec un ton provocateur.

Aariz : "En même temps qui attaquerait son adversaire pour lui provoquer une blessure."

Mélian : "C'est le jeu."

Aariz : "On n'est pas dans une bataille où il faut risquer sa vie. Tu es sensé gagner pas détruire ton concurrent."

Mélian : "Tout type d'attaque était permis. Tu es juste un mauvais perdant"

Aariz : "Tu m'as laissé une cicatrice!"

Mélian : "Je te rappelle que tu m'en a laissé une et que tu voulais me buter"

Aariz : "Je n'ai jamais voulu te tuer et puis contrôle ton langage."

Mélian : "Qui attaquerait son ennemie à la gorge?"

Aariz : "Ecoute, je suis intelligent contrairement à toi. Je n'allais pas te tuer juste t'immobiliser. Je ne viens pas de la famille Scio pour rien, je connais très bien l'anatomie humaine."

Le noble leva les yeux au ciel.

Aariz : "Puis... Qui t'a permis de me tutoyer !"

Mélian : "..."



"Tu as dit que tu connaissais bien l'anatomie humaine... C'est donc comme ça que tu as été prit."

"Qu'est ce que tu raconte... Ah je- NON"


"Il n'y a que les gagnants qui sont sélectionnés. À ma gouverne, tu n'en es pas un" s'exclama le mercenaire.

Aariz irrité s'expliqua "Ce n'était pas prévu certes mais un des sélectionnés a été blessé récemment et est dans l'incapacité de combattre et comme j'ai fait bonne figure... Ils m'ont prit. C'est bon, satisfait?"

Mélian dévisagea son partenaire.

Mélian : "Je me contenterai de ça"

Aariz : "Tu es vraiment arrogant."

Mélian : "Vu ma personne, c'est compréhensible... Avec toutes mes qualités, j'en perds la tête."

Aariz lâcha un regard confus

Aariz : "Effectivement, tu l'as bien perdu."

Mélian : Hé! Je ne te permets pas"

Aariz : "Dire que c'est avec toi que je vais travailler et partager ma chambre..."

Mélian : "Quiconque serait heureux d'être avec m- Comment ça on partage les chambres?"

Aariz : "Tu t'attendais à quoi ?"

Mélian tomba dans un désespoir et bouda dans la bibliothéque pendant de longues minutes tandis que son riv- partenaire essaya de le faire revenir dans la réalité







Ambrose était dans ses quartiers... Elle sorta un papier délicatement de sa poche et le lisa.

Au fur-et-à-mesure, qu'elle le découvrait son sourire éclatait.

"Elle paraît beaucoup plus chaleureuse dans ses lettres" s'exprima Ambrose avec excitation

"Je suis contente de pouvoir me faire une amie" murmura t-elle


Elle sortit de sa chambre puis heurta quelqu'un. 



Oui, elle heurte beaucoup de personnes.


Elle releva sa tête, ce qui était étonnant car elle était très grande donc...

C'était un jeune homme avec des cheveux roux et des yeux gris.

Il ne semblait pas venir d'ici.

Elle ne l'avait jamais vu...


"Trois jours à être avec toi et j'en ai déjà marre"

"Pense à moi, tu fais du bruit la nuit et tu ne veux jamais faire de blagues avec moi"

"Qui voudrait mettre des poules dans les chambres des autres apprentis chevaliers?!"

Ambrose était confuse.

Elle n'avait jamais vu ces visages mais en voir des nouveaux était plutôt rafraichissant.

"Hmmh Mélian, qui viens-tu d'heurter?"

the smell of this flowerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant