Chapitre 4

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Ambrose a toujours eu du mal à dormir... Le sommeil était une épreuve pour elle. 

Depuis toute petite, elle a toujours fait des cauchemars, qui n'étaient pas forcément effrayant pour les autres mais pour elle ça l'était. Des rêves qui impliquaient ses parents...

Ambrose a finalement comprit la valeur de son temps et se rendit compte que la nuit était le seul moment où elle pouvait être elle-même. Ces moments où la lune était présente, elle les savourait. Ces moments propices permettaient de mettre fin à son supplice ne serait-ce que pour un instant.

Elle se metta contre  son balcon et regarda la lune avec insistance tout en chantant une mélodie

"L'oiseau monte pour plonger da...


11 ans plus tôt

"pour plonger dans l'eau. Il coula puis respira et s'envola. Des flammes jaillissaient de ses ailes puis-

"Mais nanny, comment l'oiseau a pu respirer. Ce n'est qu'un oiseau !"

"Ne le résume pas qu'à un oiseau, il est plus que ça et est capable de bien plus avec de la volonté. Chacun d'entre nous peut se surpasser p-

Des pas de plus en plus rapide s'approchent.

"ERIKA, AMBROSE DOIT ALLER A SON ENTRAÎNEMENT"

Erika : "Oui madame, je m'en excuse. Je voulais juste lui chanter une hist-

Ambrose : "Nanny... Je ne veux pas aller à mon entrainement."

Ambrose commença à pleurer.

La mère d'Ambrose, Jane commença à s'énerver et cria "AMBROSE TU AS 6 ANS ARRÊTE DE TE COMPORTER COMME UN BAMBIM"

Jane s'approcha de plus en plus d'Ambrose et attrapa son bras et tira.

Ambrose cria et pleura de plus en plus fort.

Erika : Madame, vous lui faites mal"

Jane : "C'est mon fils, je le connais mieux que vous"

Ambrose "M- maman tu me fais mal"

Les voix paraissent de plus en plus inaudibles pour au final laisser place à un bourdonnement désagréable.


Retour au présent :

Ambrose poussa un gémissement.

"Aarg, encore une migraine"

Elle essuya la sueur qui coulait sur son front.



Lune plia le peu de vêtement qu'elle posséda. En fouillant dans ses affaires, elle trouva un vieux pendentif, c'était le seul indice qui lui permettait de retrouver son père. Cliché non?

Soûlée, elle le jeta au coin de la pièce. "Cet ordure ne mérite pas que je gaspille ne serait-ce qu'un peu de mon temps à penser à lui"

Elle repensa à sa mère... Elle lui manquait terriblement.

Sa mère était parfaite dans tout les sens du terme. Lune ne croyait pas à la perfection mais si on devait donner un exemple, elle la citerait sans hésiter.

Sa mère était une personne généreuse, toujours prête à aider les autres même si cela pouvait la blesser. C'est d'ailleurs ce qui lui a coûté la vie... 

Lune se sentait coupable d'exister, elle se pensait coupable de la mort de sa défunte mère. Elle pensait que si elle n'aurait jamais vu le jour, peut-être que sa mère serait toujours là à rigoler et danser joyeusement. Oui, elle adorait danser. Elle faisait penser à un oiseau qui volait dans les cieux. L'espace tout entier semblait lui appartenir... Elle semblait maître de son destin.

Elle se nommait Jasmine. C'était une  jeune femme dynamique. Elle était forte dans tout les sens du terme et savait rendre n'importe quelle situation amusante.

Elle avait le don d'insuffler de la joie tout autour d'elle. Même ses employeurs l'aimaient bien mais tout s'est effondré depuis la rencontre de cet homme... 

Lune se pinça fort.

Lune : "Je ne dois pas penser à lui, ne serait-ce qu'un instant"

"Le jardin... ça me changera les idées" pensa t-elle




"Il fait sombre... Je suis bête, j'aurais dû ramener un objet pour éclairer ma vue" chuchota Ambrose.

Des branches se craquèrent

Ambrose : "Qui est-là ?"

Qui irait dans les jardins à cette heure-ci avec un temps pareil. C'est ce que pensait Ambrose.

Elle leva les yeux au ciel puis s'approcha des craquements...





the smell of this flowerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant