Chapitre 16

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Elle poignarda l'homme masqué à la poitrine puis celui-ci tenta de l'étrangler mais elle n'arriva pas à s'en détacher. Mélian se précipita sur l'homme et lui causa une blessure dans le dos avec la dague de son défunt adversaire. L'ennemi poussa un cri puis tomba contre le mur, ce qui laissa une tâche immonde.


Mélian s'apprêta à l'éliminer mais Ambrose prit les devants en le décapitant. L'individu masqué en voyant l'arme s'approcher de son visage commença à paniquer et supplia de le laisser en vie.

"J-j'ai des rêves et une famille ! S'il vous plaît. Je n- JE NE VEUX PAS M-

C'est sur ces derniers mots que l'homme quitta la terre. L'apprenti chevalier regarda Ambrose. Il ne pensait pas que le jeune maître était capable de tuer.


Il patrouilla rapidement mais surement dans les quartiers du successeur. Puis il partit prévenir d'autres chevaliers au sujet de la situation. L'adolescent laissa Ambrose seule.


Elle observa le corps sans vie, effleura les mains du cadavre et essuya le sang sur son visage.

"Une famille tu avais dit... J'en suis désolée."




Elle avait envie de pleurer mais n'était pas autoriser à le faire.


Quelques minutes plus tard les chevaliers et gardes arrivèrent sur place et déplaçèrent les corps.


Aariz, Mélian et Ambrose furent convoqués à plusieurs endroits pour faire un rapport et témoigner.


Toutes ces procédures avaient prit la journée. Très vite, la nuit arriva.

Ambrose n'arriva pas à dormir, elle repassait la scène sans cesse. Les cris, la peur, le désespoir, le regard ainsi que le visage de l'individu. Elle s'en souvenait bien.


Elle essaya de s'apaiser mais comment pouvait t-elle le faire quand elle avait tué quelqu'un, un être vivant qui avait sûrement des rêves et des êtres chers qui lui tenait à coeur.



Elle s'endorma en pleurant, cela n'était pas arrivé depuis qu'elle était petite.


Elle se réveilla, mangea, s'entraîna, courtisa, parla mais ne pleura pas. Elle avait les yeux gonflés à cause de la culpabilité et de la tristesse qu'elle ressentait.



Tout les jours était pareil mais aujourd'hui, elle avait tué.



Puis le ciel s'assombrissa. Les nuages se rassemblèrent et le soleil se coucha pour laisser place à la lune.



Ambrose descenda et metta sa capuche pour aller dans les jardins. Il faisait sombre et seul la lune pouvait éclairer son chemin. 

Elle aurait préféré rester dans l'ombre et n'être qu'un personnage secondaire et insouciant.

Elle alla sur la colline et se coucha sous le grand chêne.


Elle fut ensuite réveillé quelques heures après par Lune.

"Fait-il encore nuit" se demandait Ambrose.

Effectivement c'était le cas.



Lune s'inquièta et demanda à sa correspondante ce qui n'allait pas.

Ambrose n'eut même pas le temps de parler et commença à pleurer.

Lune était juste là, à côté en attendant patiemment son amie et en l'écoutant.









TW : ABUS, VIOLENCE FAMILIALE




Ambrose : "J-je pensais que tuer quelqu'un n'était qu'une simple tâche... Et qu'avec tout les coups que mes p- parents m'ont donner que ça allait m'endurcir..."

Elle regarda ses mains puis les metta devant son visage et cria de douleur.


Ambrose : "Toutes ces heures à pleurer en espérant que ça s'arrête. Tout ces moments où j'ai attendu d'être sauver. Personne n'est venue et personne ne le fera."

Lune posa sa tête contre Ambrose et ne fit que l'écouter.


Ambrose : "J'ai jamais voulu naître dans cette famille et à m'entraîner des jours jusqu'au sang juste pour le "bien" de notre famille. Mère m'avait dit que je devais le faire... Mais m- moi..."


Elle se remetta à pleurer puis s'endorma. Lune ne tenta même pas de regarder son visage, elle ne faisait que veiller sur elle tout en espèrant qu'elle ne fasse pas de cauchemards...




Ambrose voulait voler mais n'a jamais su le faire... On ne lui avais jamais apprit.

the smell of this flowerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant