18-SOUILLER

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POV : Ester

J'ouvris péniblement les yeux, m'adaptant à la lumière. Le lieu m'était inconnu, on pouvait ressentir l'humidité de la pièce, la seule lumière, orangé, qui était dans la pièce venait de grandes ampoules.
Ma tête me faisait mal, comme si j'avais pris un coup sur la tête. Je levai les mains pour toucher mon front, c'est ainsi que je remarquai que mes deux mains étaient liées par une épaisse chaîne, je regardai mes mains, du sang s'y trouvait.

J'avais dû être assommé puis emmener ici. J'observa la pièce, lugubre était le premier adjectif qui me venais. Une sorte de sous-sol avec une seule porte, je me releva péniblement, m'avançant vers la porte.

Un rire presque diabolique se fît entendre derrière moi.

« Où pense tu aller comme ça ? »

Je me tourna, un homme, grand, très grand il s'approcha de moi m'agrippant le bras.
C'est alors que je senti sa force, mon cerveau me le criai, je n'avais aucune chance.

Une haute table se trouvait près de la porte.
Il m'y amena, me poussant violemment.
J'atterris le ventre sur la table.
Mes pieds touchant à peine le sol malgré que je sois plutôt grande.
Sur le mur, face à moi, se trouvait une chaîne incruster dans le mur.
Alors que je me débattais, il m'accrocha les poignets à cette chaîne.

Je ne pouvais pu m'enfuir, ni changer de position.

Ces intentions étaient clair.
Je l'avais compris à la position qu'il m'avait forcé à avoir.

Il allait me violer.

J'étais seul,
loin de mes amis et mon père.
J'avais peur, faim, froid,
et dans ce sous-sol miteux,
cette homme,
cette brute,
allait me violer.

Alors je ferma les yeux, abandonnant tout espoir.
Aaron m'apparut à l'esprit, j'espérais secrètement le voir arriver.
Tandis qu'à ce moment l'homme derrière moi avait relevé ma robe et arraché mon sous vêtement, m'exposant a lui.


La porte s'ouvrit dans un vacarme qui sonna comme un espoir, alors dans un ultime effort je tourna la tête en me débattant.
Mais devant cette porte, ce n'était pas Aaron.
Ni Noah ou même Matt,
ce n'était qu'un homme qui venait encourager mon agresseur,
je ferma les yeux,
décourager,
je resta immobile,
mon regard était livide,
puis,
je ressenti une fort douleur,

Ça y'est il m'avait souillé.

C'est ainsi que mon calvaire commença.

POV : Aaron

Il est 16h30, cela fait donc au moins 7 heures qu'elle est avec des connards, on a vite compris que c'était les spake qui avaient fait ce coup, la maison de Matt est sur un territoire allié et ils nous ont appris avoir vu des spake traîner dans les environs, avec les gars on prépare le sauvetage, là ils sont allés trop loin.

Je regarde mes gars, Liam, Harry, Zack Krista et même Perrie me regarde déterminés attendant les derniers ordres. Matt est là. Il ne participera pas mais je lui ai dit de rester avec nous. Je m'adresse une dernière fois à eux, avant qu'on démarre le plan.

« Et je vous rappelle, pas de quartiers, si vous en avez l'occasion n'hésitez pas, tirer. » Ma peur pour Ester c'était transformer en colère. Une colère si grande.

j'allais la récupérer et je ferrai souffrir tous ceux qui ont oser ne serai-ce que la toucher.

POV : Ester

Connaissez-vous la douleur que provoque un fouet lacéré, la plupart d'entre vous répondront non, ce n'est désormais pu mon cas comme le témoigne mon dos mutilé. A deux reprises j'avais perdu connaissance et les deux fois il avait attendu que je reprenne connaissance et avait recommencer.

« Je vais t'apprendre un moyen de torture amusant. » Dis l'homme.

Je ne pouvais pas parler je sanglotais à bout de force, le tissu qui passait dans ma bouche, entre mes dents et faisant le tour de ma tête m'empêchait de parler, mais pas de crier d'effroi. J'avais mal partout, cela faisait, des jours, j'en avait l'impression, et il n'avait pas arrêter. J'avais mal à la tête, entre mes jambes, j'avais mal au dos, et désormais à la main et l'avant-bras.

« Sait tu ce qu'ils se passe si sur ta plaie ouverte. » Continua mon bourreau.

Il appuya dessus, j'étouffa un cri de souffrance.

« Je déverse du sel? cela fait disons... mal » Termina t'il.

Je tentai de me défaire mais l'énorme clou enfoncé dans ma main et la table m'empêchai de bouger, j'observais la coupure le long de mon avant-bras. Je perdais beaucoup de sang, peut-être allais-je mourir, peut-être mon calvaire sera-t-il fini, je l'espérais.

Une énorme douleur s'empara de moi et je perdis connaissance.

Ma nouvelle vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant