Gojo x reader (JJK)

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Commande de 

Ceci est un Gojo x reader

Vous avez environ 25 ans dans cet os et êtes la cousine de Nobara.

Sortie entre filles.

Ma cousine m'avait demandé de la rejoindre à Shibuya. Je ne la voyais pas très souvent car elle habitait à la campagne. Désormais, elle m'a dit qu'elle avait emménagé en banlieue de Tokyo pour le lycée. Moi-même habitant dans cette grande ville depuis maintenant plusieurs années et y travaillant, je connaissais plutôt bien. Nous avions donc convenu d'un rendez-vous pour visiter et faire du shopping. J'avais hâte de la revoir, nous avions beau avoir une dizaine d'années d'écart, nous nous étions toujours très bien entendues. Arrivée devant un stand de crêpes, je m'adossais contre un mur. J'étais un peu en avance, elle ne devrait pas tarder à arriver. Alors que je consultais mes réseaux sociaux, j'entendis quelqu'un crier mon nom. Je me retournai et vis une tête blonde vénitienne marcher d'un pas décidé vers moi. Je la saluai de la main en commençant à avancer. Arrivée à sa hauteur, je commençai à parler :

-Salut ! Comment tu vas ?

La lycéenne me répondit d'un air espiègle :

-Bien et toi ? Tu es toujours célibataire, même dans une aussi grande ville ?

Je fronçais les sourcils en me retenant de rire. Elle était sûrement aussi seule que moi au vu de son caractère de cochon.

-Je me porte très bien ma chère Nobara. Et je vis très bien mon célibat, rien ne sert de chercher un petit-ami, je laisse le destin faire. Et toi, je suppose que tu n'as même pas daigné accorder un regard aux garçons de ta classe.

La rousse répliqua, marmonnant presque le début de sa phrase avant de reprendre un ton normal :

-Parfois, il faut donner un coup de pouce au destin. Les garçons ne m'intéressent absolument pas, de plus, ceux de ma classe sont lourds.

Je fis abstraction du début de sa phrase, pour lancer avec amusement :

-Oh, une ou deux filles alors ?

Ses joues rosirent alors qu'elle tapa avec un peu trop de force sur mon épaule. Mon sourire moqueur se transforma en une grimace de douleur en ressentant la force qu'elle avait mise dans son coup. Une vraie brute cette fille. La lycéenne ne relança pas la discussion ayant repéré un magasin de vêtements proposant des articles colorés. Je ne m'étais même pas rendue compte que nous avions commencé à marcher. C'était tellement naturel pour moi de parler en marchant que je n'y prêtai même plus attention. J'entrai dans la boutique à la suite de ma cousine, ayant repéré des hauts intéressants au travers de la vitrine. Après de longs essayages, nous achetâmes nos coups de cœurs à notre taille, puis allâmes dans un autre magasin. Le même schéma se répéta encore deux ou trois fois. N'ayant plus beaucoup de place dans mes mains et portant mes sacs comme Julia Roberts dans Pretty Woman, je proposai à la rousse tout autant chargée que moi de se poser quelque part pour manger quelque chose. Il était aux alentours de dix-sept heures et j'avais un peu faim. Elle accepta avec plaisir. Je l'emmenai alors dans une pâtisserie servant des gâteaux français. Nous bavâmes plusieurs minutes avant de choisir enfin ce que nous allions goûter. Nous commandâmes aussi un thé noir qui s'accordait très bien avec nos choix d'après la serveuse. Je lui faisais confiance. Après avoir payé, j'allai rejoindre Nobara à la table où elle s'était assise après avoir sélectionné son gâteau afin de gagner du temps. C'était une assez grande table, sur laquelle six personnes tiendraient aisément. En regardant autour de nous, je me rendis compte qu'il n'y avait pas tant de table pour deux personnes disponibles. Je m'assis donc à côté d'elle, plaçant son fraisier diplomate en face d'elle. Je m'assis ensuite à mon tour, afin de commencer à manger, mon ventre gargouillant et ma gourmandise grandissant devant les pâtisseries appétissantes. Alors que je prenais une troisième bouchée de mon paris brest, discutant de tout et de rien avec la rousse, je me rendis compte qu'elle ne m'écoutait soudainement plus, regardant au travers de la vitre du lieu. Mon regard suivit le sien, pour tomber sur trois hommes qui s'apprêtaient à rentrer dans la boutique. L'un avait des cheveux noirs en pointes, semblant en bataille, les mains dans les poches et le visage blasé, contrastant avec l'expression joviale du second. Celui-ci avait des cheveux roses, rasés sur les côtés. Il avait une capuche rouge et riait suite à une parole qu'il venait d'adresser au brun aux yeux bleus. Le dernier avait le visage caché par l'encadrure de la porte qu'il était en train de pousser, mais je pouvais constater qu'il était nettement plus grand que les deux autres. Remarquant que Nobara avait recommencé à manger, je retournai à ma pâtisserie. J'entendis quelques éclats de voix alors que je m'efforçais de ne pas regarder dans la direction d'où ils provenaient pour ne pas passer pour une personne étrange qui dévisage les gens. Les voix et les pas se mirent à se rapprocher au bout d'une ou deux minutes, et je ne pu que relever les yeux et tourner ma tête en leur direction. Ce faisant, je me retrouvai face au plus grand. Il avait des cheveux blancs retombant sur son front, ses yeux étaient cachés par des lunettes de soleils ovales, il avait un petit sourire en coin lui donnant un air malicieux et tenait sa veste sur son bras. Il venait sûrement de la retirer, au vu de la chaleur qu'il faisait en intérieur. Cela révélait sa chemise blanche, coincée dans un pantalon à pinces gris. Il était très beau, il fallait se l'avouer. Alors que je remontais au niveau de son visage, je me rendis compte qu'il me regardait aussi et me mis à rougir. Sortant de ma bulle j'entendis le garçon aux cheveux roses s'adresser à Nobara et me tournai vers eux.

Recueil d'OS x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant