Chapitre 38: journée mouvementée

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(Nda : ce chapitre contient un lemon dans la deuxième moitié du chapitre. Il sera long à arriver donc je ne peux pas le délimiter précisément. Excusez-moi. Donc si à un moment vous sentez que ça commence à devenir trop pour vous, passez-le. Je délimiterai la fin par contre, en gras, souligné et italique comme ici. Bonne lecture !)

Pdv Eijiro:
Je suis vraiment heureux que tout soit revenu dans l'ordre. Katsuki et moi sommes de nouveau ensemble et je ne pouvais pas souhaiter mieux. Cela fait trois semaines d'ailleurs, et rien de mauvais ne s'est passé entre nous. J'ai l'impression qu'on sera enfin tranquille, pour de bon.

Je souris en pensant à cela.

Tout se passe bien, enfin ! Même l'état de Katsuki est mieux. Maintenant il ne part plus du principe que je pourrais trouver mieux que lui, il part du principe que jamais il ne laissera quelqu'un prendre sa place. C'est moins stressant et plus apaisant comme vision des choses. Il a enfin arrêté de ne pas se sentir à la hauteur. Ça me fait grandement plaisir.

J'observe mes amis s'amuser à notre table. Ce genre de midi m'avait manqué. Maintenant on est vraiment tous ensemble, la bakusquad au complet.

Je sors vite de ma rêverie en sentant une main caresser ma cuisse. Je sursaute, étant surpris de cet attouchement, et me retourne vers celui à qui appartient cette main baladeuse. Il place l'autre dans mes cheveux avant de venir sceller nos lèvres ensemble. Mes joues prennent instantanément une teinte rose virant au rouge.

Depuis quand il ose faire ça avec tout le monde autour ?? Et sa main, qu'est-ce qu'il fait avec sa main... Les caresses plus le baiser sont trop pour moi. Je ressens comme des papillons dans mon ventre, c'est bizarre, pas désagréable mais quand même bizarre. J'ai chaud aussi, mon corps brûle.
...
J'aime bien.

Je continue donc cet échange et laisse sa langue accéder à ma bouche pour approfondir notre baiser. Alors je ne sais pas pourquoi il m'a embrassé comme ça sans aucune raison mais j'ai bien l'intention d'en profiter au maximum. Je place mes mains sur ses épaules et agrippe sa veste pour me stabiliser et lui aussi par la même occasion.

Cela fait un moment mais je sens sa main placée au niveau de la cuisse bouger pour arriver à mon entrejambe. J'ai sursauté et me suis cogné contre la table.

– Aïe ! Bordel........

Je me tiens le genou comme si ça allait faire partir la douleur puis je continue de souffrir en silence. Ça fait mal ! Tout ça parce qu'il a bougé sa main là, c'est chiant. Il a tout gâché.

– Qu'est-ce qu'il se passe mec ??

Bah c'est pas évident ? Genre on va me faire croire qu'ils ont rien vu ?? Sérieusement ?? Pourtant c'était tout sauf discret mais bon. Je réponds finalement à Sero par un mensonge pas crédible parce que je n'ai pas d'autres d'idées me venant à l'esprit

– Quoi ? Oh rien haha. Excuse-moi, j'ai juste eu un frisson.

Mon habituel sourire gêné s'est formé sur mon visage tandis que je me frotte la nuque d'une main. Je suis mal à l'aise, très, mal à l'aise. Et puis... d'où il me touche comme ça l'autre ?? C'est pas un endroit pour ce genre chose !

– Un frisson, ça ? Fais pas genre !

Il pouvait pas gobé mon mensonge sans réfléchir ? Je soupire intérieurement et insiste comme je le peux.

Notre Histoire (Kiribaku)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant