Chapitre 41: mélange d'émotions explosif

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Pdv Katsuki:
Qui aurait cru que je puisse en arriver là un jour ? À me prélasser dans une piscine, qui n'est pas la mienne mais rien à foutre, avec la personne que j'aime depuis déjà presque une dizaine d'années. Quand j'y repense, je me rappelle combien de fois j'ai failli tout gâcher, trop de fois en fait. Mais on s'en fout. Je ne vais plus rien foutre en l'air. Je sais déjà que je veux passer le reste de ma vie avec lui.

Cette pensée m'a brutalement rappelé une conversation que j'ai eu avec Kaminari il y a quelques jours de cela. D'ailleurs, en parlant de Kaminari, faudra que je lui demande combien de temps ça lui a pris de faire sa piscine parce que je suis certain que Eijiro en voudra une aussi.

Enfin bref, il m'a dit de le faire à ma façon, que j'étais pas comme tout le monde et que je devais pas me forcer à faire quoique ce soit de "romantique" si j'en n'avais pas envie. Et j'en n'ai pas forcément envie donc je ferai comme je le souhaite. Ça serait pas vraiment moi sinon.

Enfin bref, il ne faut pas trop réfléchir dans la vie, je vais juste profiter de l'instant présent pour ce qui est de maintenant, le reste on verra plus tard. Carpe diem.

Je prends une grande inspiration et expire lentement pour me détendre. Je suis assis sur une marche de la piscine, pour avoir la tête hors de l'eau, appuyé contre le bord avec Eijiro devant moi. Il est tranquillement allongé sur moi mais a l'air de s'ennuyer un peu.

Qu'est-ce qu'il m'a pris de sortir avec un mec qui n'arrive pas à rester en place deux minutes alors que moi c'est tout le contraire ?

Quoiqu'il en soit, je continue de faire comme si je n'avais toujours pas remarqué son envie d'aller nager et resserre l'étreinte que j'ai sur son torse. C'est comme une peluche ou un oreiller. En plus j'aime bien le savoir près de moi. Ça ne m'étonnerait même pas qu'il manque de se noyer en faisant des conneries dans l'eau. Là au moins il reste en vie.

J'étais tranquille pendant plusieurs minutes jusqu'à ce qu'il commence à bouger pour se retourner vers moi.

– Qu'est-ce que tu fous ?

– Je veux te faire un câlin parce que là il y a que toi qui profite.

– Tu vas te faire mal abruti.

– N'importe quoi.

Je l'observe avec attention effectuer son demi-tour et le vois s'asseoir sur mes genoux.

Il va se faire mal l'abruti, j'en suis certain.

Et mon hypothèse se vérifie rapidement quand je le vois se reculer brusquement après avoir laissé s'échapper un faible cri de douleur.

Il se décale un peu plus loin pour s'asseoir sur le bord de la piscine. D'ici je peux l'apercevoir en train de contempler son genoux presque en sang. Il a sûrement dû se l'érafler contre le "mur" mais bon, ça a l'air d'aller, c'est pas très grave comme blessure.

– Katsuki, je crois que je me suis fait mal.

– Je te l'avais dit abruti.

– Oui bah c'est bon. Tu viens m'aider du coup ?

– Alors non, c'est de ta faute. Moi je t'ai prévenu. Tu peux t'en prendre qu'à toi-même, donc tu te débrouilles tout seul.

– Putain si j'étais sorti avec un caillou ça aurait été la même j'en suis sûr.

– Qu'est-ce que tu dis connard ?!

– Je dis simplement que je t'aime Katsuki.

Notre Histoire (Kiribaku)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant