épilogue

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Aujourd'hui cela va faire un an que son enterrement a eu lieu.

Ma vie est toujours aussi déserte que ce soir là et mes humeurs mornes n'arrangent guère le temps qui passe lentement.

Les cours à la fac sont trop silencieux, Wooyoung a cessé de les animer avec San. Il passe les trois quarts de son temps cloîtrer dans son appartement à déverser sa peine sur le lit de son ancien colocataire.
Je lui rends souvent visite avec le brun malgré la difficulté pour moi à franchir le seuil de la porte.

Que notre groupe soit passé à sept a également chamboulé notre vie commune.

Chaque activité ou sortie que nous faisons terminent généralement par une séance de psychologie que Hongjoong dirige entre deux ou trois sanglots.

Lui aussi, il en souffre beaucoup.

Il dort la quasi totalité de la journée. Il travaille de manière abondante les nuits sur ses compositions. Il ne s'arrête plus.

Seonghwa le sermonne, il le voit de moins en moins. Je crois que ça agrandit la faille de son cœur. Il a beau donner des leçons mais son état est tout aussi inquiétant. Une cigarette ou deux par-ici par là.
Il pense que personne ne s'en doute, néanmoins je l'ai déjà aperçu à deux reprises tirer sur le filtre d'une roulée pendant que ses larmes s'écoulaient.

Yeosang se concentre désormais uniquement sur les études. Pendant les pauses sa tête ne se soulève pas de ses cahiers, il a limité son flux de dialogue et les sorties en sa compagnie sont rares.
Il est celui à s'être le plus refermé sur lui même malgré son caractère qui demeurait déjà distant.

Yunho, lui, garde ce magnifique sourire collé au visage, il nous donne un semblant de vie. Il taquine toujours Yeosang de temps à autres. C'est amusant à regarder.

Puis il y a moi, Song Mingi.

Étant un peu plus en retrait, j'affectionne, désormais, les privilèges d'être solitaire en gardant un contact avec chaque membre. Je me suis remis à gérer leurs petits soucis comme dans le passé.

Le soir venu, je repars souvent acheter un milkshake banane/fraise que je dépose à mes côtés sur le banc.

On contemple les étoiles à deux.

C'est vide, sourd, et étouffant.

Les points scintillants n'ont malheureusement plus le don de m'aider comme auparavant mais je laisse mon coeur s'exprimer.

Les souvenirs défilent comme la pellicule d'une cassette. Parfois, j'oublie les sonorités de son rire, et
ça m'effraie.

Je refuse d'oublier ce que j'aimais.

Tout comme je refuse d'abandonner celui que j'aime.

Et quand je m'allonge sur l'assise en bois, je lève les bras vers le haut.

Les constellations, j'aimais autant les tracer dans le ciel à l'aide de mes doigts que sur ta peau aux reflets mielleux.

Mais dès à présent, mes hobby diffèrent.

J'attends juste impatiemment que notre amour puisse définitivement partir en cendre sans que les étoiles n'aient oublié l'un de nous.




















































hello mes chats :,)

Et bien, l'histoire touche à sa fin...

je vous remercie infiniment si vous êtes encore là, c'était une histoire assez significative pour moi. J'ai aimé l'écrire comme j'ai apprécié lire vos retour en commentaire.

J'ai fais de jolies rencontres avec l'aide de cette histoire, je remercie, à nouveau, chacun de vous et m'excuse pour cette fin peu joyeuse :,)

Portez-vous bien, j'espère que mes futures œuvres vous plairont !

Je vous souhaite que du bonheur et de la réussite,

Avec amour,

Yeo

constellation [jonggi]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant