Chapitre 14 : La Vérité, Enfin.

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Aelyn se réveilla à l'infirmerie. Elle tâta son cou. Rien. Paniquée, elle jeta ses pieds hors du lit et s'arrêta net. Sur la table se trouvait un mot :

Dans mon bureau, c'est important.
S. Snape.

Elle leva les yeux au ciel. Que lui voulait-il encore ?
Elle s'habilla, et sortit de l'infirmerie non sans avoir bu une énième potion étrange de Mme Pomfresh.
Elle se hâta à son bureau, frappa et entra.
"Qu'est ce qui peut être si important ?" lança-t-elle.
Il brandit le collier en demi-cœur d'Aelyn. Aelyn, d'abord surprise, le prit.
Le professeur commença alors à défaire une chaîne au tour de son cou.
"Professeur," commença Aelyn moqueuse, "je ne savais pas que vous-"
Elle s'arrêta net.
C'était l'autre partie du cœur.
Il lui tendit et elle le prit. Il était gravé des initiales "S" et "S".
"Pour votre information, je l'ai retrouvé peu avant que vous n'arriviez", déclara-t-il.
Aelyn, elle, était choquée.
"Vous ?"
"Moi".
"Vous êtes mon-?"
Elle ne pouvait finir cette phrase.
"Ton père", acheva le professeur.
Aelyn ne savait comment réagir. Elle avait toujours voulu le rencontrer et maintenant qu'elle savait qui il était, elle était perdue. Cela ne pouvait pas être possible.
Et pourtant la preuve se tenait dans sa main.
Soudain, elle éclata de rire.
Snape ne put cacher sa surprise.
"Alors là...", commença-t-il, "je m'attendais à tout sauf cette réaction. Pourquoi est-ce que tu rigoles ?"
"Harry m'avait dit qu'il était sûr que, peu importe qui il était, mon père devait être une personne formidable !" dit-elle en se tordant de rire, "S'il savait qu'il venait de faire indirectement un compliment à nul autre que vous !"
Le maître des potions leva les yeux au ciel.
Dans la salle commune se soir là, Aelyn dut raconter toute son aventure à Leven. Elle préfera ne pas lui parler de sa discussion avec Snape et dans son lit, elle serra les deux parties du cœur maintenant entier.
Lily Evans et Severus Snape. Ses parents.

Le lendemain, était le dernier jour qu'elle passerait à Poudlard. Elle allait déjeuner quand McGonagall l'aborda et l'accompagna jusqu'au bureau du directeur.
Le bureau de Dumbledore n'avait pas changé, à l'exception de -
"C'est un phœnix ?" demanda Aelyn émerveillée par l'oiseau de feu.
Dumbledore acquiesça et l'invita à s'asseoir.
"J'ai eu vent de ta conversation avec le professeur Snape," dit Dumbledore sérieusement.
"Ce qui est bien avec vous, c'est que rien ne reste jamais secret longtemps", déclara Aelyn malicieusement.
"Les secrets de ce château ne le restent pas non plus avec Mr. Potter et ses amis à Poudlard", répliqua-t-il avec un clin d'œil.
"À ce propos...", commença Aelyn, "Voldemort m'a appelée Aelyn Potter. Qu'est-ce que cela signifie ?"
"Je ne suis pas le mieux placé pour te raconter cette histoire mais je le ferai quand même", expliqua Dumbledore. "Tu es née sous le toit de Lily et James Potter. Même si ce dernier pensait que tu étais sa fille, et nous le pensions tous à l'origine, il s'est avéré que tu ne l'étais pas. Beaucoup de gens, par conséquent, n'ont donc pas compris le désir de Lily d'appeler leur fille Evans, en raison de son nom de jeune fille, et non Potter. Voldemort faisait donc partie des gens qui t'appelaient Potter.
"Cela veut dire qu'Harry et moi avons la même mère ?" interrogea-t-elle.
"Exactement. On peut même affirmer qu'ayant été dans le ventre de Lily en même temps, vous êtes jumeaux."
"Nous ne sommes pas nés le même jour", argua Aelyn.
"En effet, tu es née trois mois avant et c'est pour cela qu'un lien étrange vous unit".
"Ça ne doit pas plaire au professeur Snape".
"Non en effet, mais il n'y a pas que çela qui ne lui plaît pas, rassure-toi."
"Harry n'est pas au courant si, que je suis sa sœur ?"
"Non, mais libre à toi de lui dire".
Il y eut un silence pendant lequel Dumbledore avala plusieurs bonbons. Et puis, brusquement, Aelyn demanda :
"Vous croyez qu'il m'aime ?"
"Bien sûr, tous les parents aiment leurs enfants mêmes s'ils ont parfois de drôles de façons de le leur montrer".
Voyant qu'elle n'était pas certaine, il poursuivit :
"L'amour est la chose la plus complexe mais également la plus puissante dans ce monde. Cette arme peut te détruire ou t'emmener au bout du monde."
C'était des paroles dignes de Dumbledore, il fallait l'avouer.
"Il a proposé que tu passes les vacances chez lui pour te montrer qu'il tient à toi."
Aelyn en oublia de respirer.
"Il t'attendra derrière la Gare de King's Cross si tu acceptes", expliqua Dumbledore.
"J'ai le choix ?"
"On a toujours le choix", répondit Dumbledore. "Mais de cette façon tu pourras apprendre à le considérer comme ton père."
Aelyn réfléchit quelques instants.
"J'irai", déclara-t-elle.
"Excellent choix", approuva Dumbledore, "autre chose, je t'accorde cinquante points pour le courage dont tu as fait preuve".
Aelyn sourit, fière.
"Professeur ? Je me pose une question. Voyez-vous pendant mon cours de legilimancie, je suis entrée dans l'esprit de Harry ; c'est cela qui m'a permis de savoir qu'il était en danger. Comment a-t-il fait ?"
"Eh bien je pense qu'il n'a pas eu l'intention de le faire et pour répondre à ta question ; Harry a été capable de faire ça grâce au lien qui vous unit."
Aelyn acquiesça, ne sachant que répondre.
Elle sortit et rejoignit Leven.





Aelyn Evans, Première année à Poudlard Où les histoires vivent. Découvrez maintenant