Luke sort de chez moi quand je m'assois sur mon divan. Qu'est-ce qui lui prend de l'insulter, comme-ça?! Elle lui a rien fait, je lui ai rien fait! Vraiment, il abuse parfois. Mais bon, je l'aime quand-même.. De toute façon je suis obligé de l'aimer, c'est mon meilleur ami depuis... Heum.. Bah toujours en fait.
Maintenant, je dois aller chez Véroniqua.Je fini de me préparer et sort de chez moi, j'embarque dans le bus.. Je n'ai pas un assez bon travail pour me payer une voiture. Je marche et me cherche une place, malgré le grand nombre de personne. C'est normal qu'il y ai beaucoup de gens, c'est lundi à l'heure de pointe.
Quelque temps plus tard, j'arrive devant chez elle. Je passe le haut grillage et les portières, puis monte les petits escaliers. Je sonne et elle vient ouvrir.
- Ah! Bonjour Niall! dit-elle.
- Hey! Ça va? lui demandais-je, poliment.
- Oui oui, merci. Entre, mon beau.
Je rentre et elle ferme la porte derrière moi, puis je l'observe; elle est belle. Véroniqua porte une grande robe rouge, des chaussures à talons éguilles noires. C'est une femme chic, toujours chic. J'observe sa maison, elle serait digne d'un grand film! C'est le parfait manoir cliché; beau salon à droite, grande cuisine à gauche, escalier en colimaçon majestueux placé au centre de la pièce principale qui mène aux chambres du deuxième étage, plafond haut, murs bourgognes, grand tapis rouge et touffu dans l'entré, sol en bois foncé. Et pour finir le tout, un éclairage lugubre, mais étrangement chaleureux pour une journée chaude. Je peux même entendre le feux qui crépite. Je lui souris, l'air de rien, avant qu'elle ne recommence à parler.
- Viens dans le salon, veux-tu?
Nous allons dans le salon, à droite bien-sûr, elle m'indique une place et je m'assois où elle me l'a indiqué.
- Tu sais, nous avons un rendez-vous, bien-sûr, mais pour une autre raison, j'avais envie que tu viennes. avoue-t-elle.
- Et je peux savoir pour quoi? je demande.
- Hm.. elle hésite, non! Plus tard..
- Bon... D'accord alors...
- Oh, excuse mon impolitesse, tu veux quelque chose à boire, Niall?
- Oh non merci, ça ira. je souris.
Quelques heures passe pendant que nous parlons de tout et de rien. Elle est très agréable, elle a un bon langage, comparé aux "lol", aux "swag", aux "chix" et aux "chill" des jeunes. C'est bien mieux un beau langage où l'on fait attention à ce qu'on dit, au lieu de tout laisser sortir n'importe comment. J'aimerais tellement être capable de bien parler comme elle, mais je n'y arrive pas tant. Quand j'essais, ça sort en caca. Mais j'aime mieux parler comme une merde, plutôt que dire de la merde.
- Niall? Niall, tu m'écoutes? demande-t-elle.
- Oh oui, désolé.
- Donc, ce que je disais, c'est que je vais dans la cuisine. Je reviens dans 2 petites minutes.
- Oh, d'accord.
Elle part dans la cuisine. Pendant ce temps, je regarde la cheminé placé à côté de quelques divans et sofas rouge bourgogne. C'est vraiment très propre chez elle, il y a sûrement une femme de ménage dans le garde-robe. Sur la grande cheminé en brique, il y a des petites figurines en porcelaine qui font terriblement peur et des longues bougies à cire rouge. En fait, cette endroit fait simplement peur. Je tourne le regarde vers une petite table en bois au milieu des divans. Il y a une tablette en dessous et tout ce qui s'y trouve, c'est un carnet. Je me penche et le prend fermement. Je le pose sur mes genoux et j'observe la couverture: il y a une goute de sang dessus. Étrange. Mais bon, je ne doit m'arrêter aux détailles. J'ouvre le livre et je tourne quelques pages. Tout ce qu'il y a dessus, c'est des photos d'hommes et des noms tels que Robert Lemieux, Jean-Christophe Walker et même Paul Leclerc. Sur la plupart des photos, il a des goutes de sang... J'arrive sur une page et directement je peux lire une date... Mais pas n'importe qu'elle date. Il est écrit 13 septembre 1993, suivi des mots: "naissance de Niall James Horan". Je tourne les pages et plus ça avance, chaque page c'est une photo de moi, depuis que je suis né jusqu'à mes 21 ans. À la dernière photo, en bas à droite, c'est écrit avec de l'encre bleu: "Cobaye 89". Je regarde bien la photo et je ne me rappelle pas de quand elle a été prise... Par contre, c'est vraiment moi sur l'image. Je porte une camisole blanche, des boxers noirs et des chaussettes blanches, rien d'autre. Je fixe la caméra, assis sur un petit lit sans couverture, l'air de rien, comme-si c'était tout à fait normal... Mais je ne m'en rappelle pas du tout.
Tout à coup, je sens une présence... Une présence étrange et froide, bref, assez désagréable. Je lève la tête et mon regarde tombe sur celui de Véroniqua. Oops.